29 Mai

Législatives, Odile Saugues vers un 4e mandat sur la 1ère circonscription du Puy-de-Dôme ?

Les 10 et 17 juin prochain, la clermontoise Odile Saugues briguera un 4e mandat à l’Assemblée Nationale. Elue pour la première fois en 1997 sur la 1ère circonscription du Puy-de-Dôme en battant le député UDF sortant, Michel Fanget, l’élue socialiste partira cette année encore comme la grande favorite de cette élection. Sur cette circonscription très urbaine, qui est aussi la plus grande et la plus peuplée du département, on retrouvera deux habitués du scrutin législatif : Michel Fanget (le Centre pour la France) et Alain Laffont (NPA). Le candidat de l’UMP, Jean-Pierre Brenas, espère quant à lui déjouer les pronostics alors que Cyril Cyneux à l’ambition de porter haut les couleurs du Front de Gauche sur une circonscription qui a donné près de 14% de ses voix à Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle.


Législatives 2012, les enjeux de la 1ère… par France3Auvergne

Les autres candidats :

Marie Savre (Lutte Ouvrière), Yves Reverseau (EELV), Saliha Denane (Parti Radical Valoisien), Joëlle Girard (Le Trèfle), Jacqueline Simon (FN), Monique Bonnet (Mouvement Républicain et Citoyen), Véronique Sure (Alliance Ecologiste Indépendante)

04 Mai

Michel Fanget (MoDem 63) : « Dimanche, je voterai François Hollande »


Michel Fanget (Président de la Fédération du MoDem 63)

Emboîtant le pas de son chef de file, Michel Fanget a également annoncé avoir fait son « choix personnel ». Comme François Bayrou, le président du MoDem 63 a annoncé qu’il donnerait, dimanche, sa voix à François Hollande. Un choix basé sur « un respect des valeurs d’humanisme, de la droite social et du Gaullisme qui dépasse les considérations programmatiques » nous a-t-il dit. Même si les visions économiques des candidats Hollande et Bayrou sont aux antipodes l’une de l’autre, « la tournure qu’a pris la campagne entre les deux tours a fait que ce problème de valeurs est apparu au premier plan » ajoute Michel Fanget.

Jeudi, le candidat aux législatives sur la 1ère circonscription du Puy-de-Dôme a participé au conseil national du Mouvement Démocrate à Paris. Une réunion au cours de laquelle « très vite une large majorité s’est dégagée en faveur d’un positionnement en faveur de François Hollande » même si Michel Fanget explique qu’il est « important que François Bayrou reste dans son positionnement qui est celui d’un homme du Centre pour réaliser l’union nationale et il pense que prendre cette décision aujourd’hui, c’est peut-être aller dans les mois qui viennent vers cette union nationale qu’il a réclamée ».

Ce matin, sur son site internet, Pierre Jarlier, le sénateur du Cantal, membre du Parti Radical, sans jamais citer le nom de François Hollande, affirme partager « l’analyse et la position de François Bayrou à la veille du deuxième tour ». Celui qui a rallié le candidat du MoDem en janvier dernier, après avoir quitté le groupe UMP au Sénat, trouve inacceptable « l’amalgame entre les thèses d’extrême droite et celles des électeurs modérés pour engranger des suffrages ».

Claudine Lafaye, conseillère régionale d'Auvergne - Nouveau Centre

Dans l’autre centre, celui d’Hervé Morin, on s’interroge sur ce ralliement. On se demande pourquoi, soudainement, François Bayrou « renie toutes ses convictions », comme le dit Claudine Lafaye. Celle qui porte l’étiquette Nouveau Centre au Conseil Régional d’Auvergne estime que le choix de François Bayrou est « un choix personnel mais un choix qui est grave ». Elle aurait préféré qu’il vote blanc, trouvant étrange que des centristes qui ont toujours « mis en exergue la réduction des dépenses publiques, qui affirment ne pas être de gauche, qui n’apprécient pas le programme économique de François Hollande, puissent malgré tout lui donner leur voix tout simplement parce que Nicolas Sarkozy appelle les électeurs du Front National à voter pour lui ». Cet électorat-là  » a simplement exprimé son ras-le-bol » selon Claudine Lafaye, « les électeurs du FN ne sont pas extrémistes, ils ne sont pas fascistes, ils ne sont pas racistes, ils veulent simplement défendre une identité nationale, comme le Nouveau Centre d’Hervé Morin, ce n’est pas être raciste ou xénophobe de dire ça » conclue-t-elle.

24 Avr

Présidentielle : François Bayrou reçoit une gifle en Auvergne

François Bayrou est arrivé en 5e position au premier tour de l’élection présidentielle mais, pour le clermontois Michel Fanget, le centre (et donc le MoDem) reste la seule troisième voie possible. Réagissant au score de son candidat dimanche soir, le président du MoDem 63 estimait alors que les électeurs ne s’étaient pas tournés vers Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon par adhésion mais qu’il s’agissait d’un vote de rejet qui « ne résoudra pas les problèmes fondamentaux du pays« . Michel Fanget veut croire en l’avenir de son candidat, « un homme d’Etat » dit-il, et d’ajouter que « la reconstruction du centre était une étape importante dès les prochaines législatives et au-delà« .

Reconstruire, mais sur quoi ?

Au regard des chiffres, il apparaît que, s’il y eu un vote de rejet, il concerne aussi les idées et les propositions du MoDem. En 2007, quand François Bayrou était monté sur la troisième marche du podium au 1er tour de l’élection présidentielle, il avait obtenu 169 395 voix en Auvergne (19,95% des suffrages exprimés). Cette année, non seulement il a été devancé par les candidats du Front National et du Front de Gauche, mais il a aussi été abandonné par plus de la moitié de son électorat d’hier, ne recueillant que 81 805 voix. Plus qu’un revers, c’est une gifle que François Bayrou a reçu ici…et ailleurs.

Vous pouvez écouter l’intégralité de la réaction de Michel Fanget, président du MoDem 63, recueillie par Jean-Paul Vincent et Arthur Jones

Présidentielle 2012, réaction de Michel Fanget… par France3Auvergne

23 Avr

Présidentielle : en Auvergne, François Hollande domine le scrutin

François Hollande à Clermont-Ferrand, le 12 avril 2012

Par Alain Fontan, rédacteur en chef de France 3 Auvergne

En Auvergne, François Hollande devance Nicolas Sarkozy de plus de sept points et arrive premier dans les quatre départements de la région, avec une percée très significative dans le Cantal (30,84%). En 2007 Nicolas Sarkozy avait devancé Ségolène Royal d’un point et demi et arrivait premier dans trois des quatre départements. En 2002, Jacques Chirac, avec un score inférieur à celui de Nicolas Sarkozy, parvenait en tête dans les quatre départements.

Le Puy-de-Dôme, bastion socialiste, a confirmé nettement sa préférence au candidat socialiste. François Hollande y obtient son meilleur score (33,10%) et améliore de près de quatre points la performance de Ségolène Royal. Il y a cinq ans, l’évolution la plus spectaculaire était celle de François Bayrou, qui passait de 7% à 19,95%  des suffrages. Lors du scrutin du 22 avril 2012, François Bayrou obtient son meilleur score  (11,18%) en Haute-Loire mais ne franchit pas la barre des 10% dans l’Allier et le Puy-de-Dôme.

Alors que Jean-Marie Le Pen reculait de cinq points lors de l’élection présidentielle précédente, sa fille, Marine, obtient un score sans précédent (20,40%) en Haute-Loire. Une moyenne régionale de plus de 17% des suffrages est à son actif.

Cinq après la dégringolade du Parti communiste (10,36% en 1995, 4,49% en 2002, 2,58% en 2005), le Front de Gauche enregistre une remontée spectaculaire (13,58% dans l’Allier et 13,99% dans le Puy-de-Dôme.

Les Verts ne parviennent pas à convaincre et se stabilisent en Auvergne (1,87% de moyenne régionale).

A l’extrême gauche, Philippe Poutou (moyenne régionale de 1,26%) régresse,  ne parvenant pas à égaler le précédent score (4,89%) de Olivier Besançenot. Le meilleur score (0,74%) de Nathalie Arthaud est situé en Haute-Loire.

Présidentielle : Hollande en tête en Haute-Loire, Marine Le Pen dépasse les 20%

En Haute-Loire, c’est François Hollande qui arrive en tête. Le socialiste est crédité de 26,36% des voix, Nicolas Sarkozy est deuxième avec 24,42% des voix. Dans ce département, Marine Le Pen obtient 20,4% des suffrages exprimés. Elle laisse loin derrière elle François Bayrou avec 11,18% des voix. le candidat du MoDem devance Jean-Luc Mélenchon de 12 voix seulement.

La participation s’élève à 84,53% en Haute-Loire