25 Juin

Jean-Pierre Brenas fait son entrée au Conseil Régional d’Auvergne

Le chef de l’opposition municipale à Clermont-Ferrand, Jean-Pierre Brenas (Les Républicains) va faire son entrée, prochainement, au Conseil Régional d’Auvergne. Il profite de la démission de Marie-Michelle Bayle.

Septième sur la liste présentée par la Droite dans le Puy-de-Dôme aux élections régionales de 2010, Jean-Pierre Brenas hérite donc, logiquement, du siège laissé vacant par l’avocate thiernoise.

Sur sa page Facebook, l’élu clermontois précise qu’il a reçu un courrier de René Souchon, mercredi, et qu’il intégrera « bien évidemment le groupe Union Pour l’Auvergne présidé par Daniel Dugléry« . 

Conseiller municipal à Clermont-Ferrand, conseiller communautaire et maintenant conseiller régional, Jean-Pierre Brenas est convoqué pour la prochaine session qui aura lieu les 29 et 30 juin. « Ce qui m’intéresse, c’est la complémentarité entre toutes ces institutions, notamment sur plan du développement économique« , explique-t-il.

Alors que se profile, à l’horizon de décembre, les élections régionales qui aboutiront à la fusion entre Auvergne et Rhône-Alpes, Jean-Pierre Brenas souhaite se mettre très vite au travail pour préparer cette échéance. « Il y a un vrai risque pour notre territoire« , conclut le Clermontois.

05 Juin

Fusion des régions: 53 conseillers régionaux en moins en Rhône-Alpes-Auvergne ?

Selon le Figaro, le gouvernement aurait décidé de faire baisser de 8% à 10% le nombre de conseillers régionaux avec son nouveau découpage territorial. La fusion entre l’Auvergne et Rhône-Alpes s’annonce, dans cette hypothèse, particulièrement saignante.

En effet, le nombre total d’élus devrait être plafonner à 150 selon les informations obtenues par le quotidien. Or, aujourd’hui, si l’Auvergne affiche 47 conseillers régionaux, la région Rhône-Alpes en compte 156. On peut donc s’attendre au moment des prochaines élections régionales (automne 2015) à une belle foire d’empoigne quand il s’agira de constituer les listes car il n’y aura pas de places pour tout le monde !

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08 Avr

Manuel Valls veut supprimer les conseils départementaux et réduire le nombre de régions

Manuel Valls, lors de son discours de politique générale devant les députés, le 8 avril 2014. (Photo: AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG)

Manuel Valls, lors de son discours de politique générale devant les députés, le 8 avril 2014. (Photo: AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG)

Dans son discours de politique générale, prononcé devant l’Assemblée Nationale le 8 avril, le premier ministre Manuel Valls a annoncé qu’il voulait « réduire de moitié le nombre de régions dans l’Hexagone » au 1er janvier 2017 puis supprimer les conseils départementaux « à l’horizon 2021« .

« La France est prête aux réformes du mille-feuille territorial » a dit Manuel Valls au cours de son intervention devant les députés, mardi après-midi. Le premier ministre propose, pour les régions, qu’elles « disposent d’une taille critique » et que leur nombre soit « réduit de moitié ». Elles pourront opposer de fusionner par délibérations concordantes, mais, en l’absence d’accord, le gouvernement proposera « une nouvelle carte des régions » pour le 1er janvier 2017. Il existe actuellement 26 régions (dont 22 en métropole).

Je connaissais le Requiem de Fauré, le Requiem de Mozart, il y a maintenant le Requiem de Valls.

Gérard Roche, président UDI du CG43

Par ailleurs, le locataire de Matignon veut « engager le débat sur l’avenir des conseils départementaux« , nouvelle appellation des conseils généraux, et souhaite « leur suppression à l’horizon 2021« . Manuel Valls a admis que ce « débat prendra du temps » dans le brouhaha de l’Assemblée Nationale. Contacté dans l’après-midi, le président du conseil général de Haute-Loire, Gérard Roche (UDI) a ironisé en disant qu’il connaissait « le Requiem de Fauré, le Requiem de Mozart » et « qu’il « y avait maintenant le Requiem de Valls« .

Ils sont devenus fous !

Jean-Paul Dufrègne, président PCF du CG03

De son côté, le président du conseil général de l’Allier, le communiste Jean-Paul Dufrègne, se demande si c’est « cela que nos concitoyens attendaient après le coup de semonce des municipales« . « Ils sont devenus fous ! » a-t-il ajouté dans sa courte déclaration sur son compte Facebook.

Autre annonce faite par le Premier Ministre, celle qui concerne la clause de compétence générale dont disposent les collectivités territoriales. Cette clause leur permet d’intervenir dans tous les domaines qu’elles jugent nécessaires.

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15 Jan

Le nombre de Régions réduit à quinze ? L’Auvergne avec Rhône-Alpes ?

Alors que François Hollande a indiqué, mardi, que le nombre de régions « peut évoluer« , Thierry Mandon a confirmé sur RMC Info, mercredi, que leur nombre pourrait passer, en métropole, de vingt-deux à « une quinzaine« .

Désireux de réduire les dépenses publiques, le chef de l’Etat veut aussi « en finir avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions » et il a émis le souhait d’une « clarification des compétences entre collectivités territoriales« .

Thierry Mandon, le porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale qui pilote également le « choc de simplification » voulu par François Hollande, a précisé ces orientations en expliquant que « dans l’idée, c’est une quinzaine » de régions qui fait figure d’objectif. « C’est sept de moins, cela fait quand même 30% de régions en moins » a-t-il ajouté. Il poursuit son propos sous forme de démonstration par l’exemple: « là où il y a une métropole forte et là où il y a un département, on fait converger les deux« .

L’Auvergne peut tirer bénéfice d’un rapprochement avec la Région Rhône-Alpes. – Jean Mallot, vice-président du Conseil Régional d’Auvergne

Contacté dans la matinée par Jean-Luc Roussilhe, Jean Mallot, le vice-président PS du Conseil Régional d’Auvergne, a estimé que « personne ne peut dire aujourd’hui combien il y aura de régions dans cinq ans, dans dix ans » mais que l’Auvergne « peut tirer bénéfice » d’un rapprochement avec la Région Rhône-Alpes. Il rappelle que « la Région Auvergne avait émis le projet il y a très longtemps de se rapprocher du Limousin« , avant de se rendre compte « que ce n’était pas forcément une bonne idée« .

En revanche, l’ancien député de l’Allier pense que notre région a « vocation à travailler avec la Région Rhône-Alpes, en matière de transports, en matière d’enseignement supérieur« . Si l’Auvergne peut trouver son compte dans un rapprochement avec sa voisine, il faudra voir sous quelles conditions ce rapprochement pourrait se faire, ajoute toutefois Jean Mallot.

14 Jan

François Hollande veut « une clarification stricte des compétences entre collectivités territoriales »

Le président de la République a déclaré mardi être prêt à faire « évoluer le nombre des régions« . Alors qu’on dénombre 26 régions en France dont 22 en métropole, François Hollande a estimé qu’il « n’y a pas de raison que ce soit le même dans quelques années« .

Notre organisation territoriale devra être revue.

« Notre organisation territoriale devra être revue » pour « en finir avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions » de compétences a ajouté le chef de l’Etat lors de ses vœux à la presse, émettant ainsi le souhait d’une « clarification des compétences entre collectivités territoriales« .

Par ailleurs, en leur accordant « un pouvoir réglementaire local d’adaptation« , le président de la République veut « donner encore plus de libertés aux élus pour travailler« , mais aussi leur transférer « de nouvelles responsabilités« .

Budget des collectivités territoriales en Auvergne (Région et départements)

18 Oct

Certains se rêvent footballeurs, Valéry Giscard d’Estaing voulait être « sous-gouverneur de la Banque de France »

Le ministre de l'Economie et des Finances et candidat à la présidence Valéry Giscard d'Estaing joue au football le 4 juin 1973 à Chamalières pendant la campagne électorale pour les présidentielles. - Photo AFP

Le ministre de l’Economie et des Finances et candidat à la présidence Valéry Giscard d’Estaing joue au football le 4 juin 1973 à Chamalières pendant la campagne électorale pour les présidentielles. – Photo AFP

Valéry Giscard d’Estaing parle peu. L’ancien chef de l’Etat a toutefois accordé un entretien à notre confrère Manuel Armand, publié dans l’Express du 16 octobre. VGE s’exprime sur ses liens avec l’Auvergne, de sa scolarité clermontoise à sa présidence du Conseil Régional. Continuer la lecture