02 Déc

VIDEO. Le maire de Clermont-Ferrand bouscule deux syndicalistes

Mardi après-midi, une cinquantaine d’agents syndiqués à la CGT ont fait irruption dans la salle de l’hôtel de ville de Clermont-Ferrand où se tenait la réunion de la commission technique paritaire. La commission devait notamment se prononcer sur la diminution des ratios d’avancement des agents en  2015.

Tout le monde sait que je suis un sanguin. – Olivier Bianchi

Le maire PS, Olivier Bianchi, a pris la décision d’interrompre la réunion après l’envahissement de la salle et, furieux, il est sorti de la pièce en bousculant deux agents au passage. « Tout le monde sait que je suis un sanguin« , a réagi, après coup, l’édile devant la caméra de France 3 Auvergne. « L’ambiance était électrique, c’est anecdotique », poursuit l’élu pour qui « ce qui est plus important, ce sont les conséquences d’une décision d’une ou deux organisations syndicales« . Selon lui, « sur environs 2600 salariés, il y a eu une cinquantaine de grévistes (…) et, à cause de cette interruption de séance provoquée par la CGT« , les membres de la commission technique paritaire n’ont pas pu « prendre de mesures aujourd’hui qui auraient été au bénéfice de l’ensemble des salariés de la ville« .

De la part d’un démocrate, je trouve cela inacceptable. – Rémi Vigier, CGT

Du côté de la CGT, Rémi Vigier estime qu’on « nous amuse depuis huit mois » et que « le dialogue social n’est pas vraiment ancré« . Quant au geste d’humeur du maire de Clermont-Ferrand, le responsable syndical a réagi en disant trouver « cela inacceptable de la part d’un démocrate« .

28 Nov

Laqueuille et le Puy-en-Velay récompensées par les Marianne d’Or

marianne-orLa commune de Laqueuille a été récompensée d’une Marianne d’Or de la République. Ce prix vient saluer le projet économique mis en place autour de l’embouteillage de l’eau de source qui coule depuis ses montagnes.

La commune du Puy-de-Dôme s’est distinguée dans la catégorie Développement Durable grâce au projet économique développé autour de l’eau. Aujourd’hui 250 millions de litres sont mis en bouteille sur place chaque année. L’activité nécessite 45 emplois et génère des retombées pour le budget de la commune à hauteur de 50 % de l’investissement communal.

Au Puy-en-Velay, c’est la « pédagogie municipale pour les écoliers » qui a valu à la commune dirigée par l’UMP Laurent Wauquiez une Marianne d’Or 2014. Là, le jury s’est laissé séduire par les équipements interactifs et les aménagements qui assurent des bonnes conditions de travail. « Enfin, un temps périscolaire de qualité (projet scientifique, classe de musique…) offrent une palette diversifiée et ludique d’activités« , précise-t-on également sur le site internet des Marianne d’Or.

25 Nov

Elections départementales: Cambadélis voit le FN triompher dans l’Allier

C’est une information qu’on peut lire dans l’édition du Parisien-Aujourd’hui en France datée du 25 novembre. On apprend ainsi que le Parti Socialiste commence à faire des projections sur les prochaines élections départementales et régionales de 2015. Le PS « va se prendre deux énormes baffes« , ce n’est pas moi qui le dit (même si je ne prendrais pas trop de risque en l’affirmant) mais Jean-Christophe Cambadélis.

Pour le 1er secrétaire du PS, « les pertes vont être significatives« , selon les propos rapportés par le quotidien. Rue de Solférino, on prédit même la prise de pouvoir du Front National dans trois départements: l’Aisne, le Vaucluse et…l’Allier.

20 Nov

On a échappé à une fusion Auvergne, Rhône-Alpes et… Ile-de-France !

L’erreur a été relevée par nos confrères du Lab d’Europe 1 et des internautes. L’amendement n°236 au projet de loi modifiant la délimitation des régions (modifié depuis) présenté en seconde lecture à l’Assemblée nationale mardi 18 novembre par le gouvernement, regroupait les départements des régions Auvergne, Rhône-Alpes et Ile-de-France ! Une méga région inédite de plus de 17 millions d’habitants, qui aurait suscité bien des mécontentements…

Une méga région Auvergne, Rhône-Alpes, Ile-de-France.

Une méga région Auvergne, Rhône-Alpes, Ile-de-France.

18 Nov

Régionales 2015: Louis Giscard d’Estaing vote… Michel Barnier

Louis Giscard d'Estaing et Michel Barnier lors de l'inauguration du Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne en 2007. (Photo: AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Louis Giscard d’Estaing et Michel Barnier lors de l’inauguration du Sommet de l’élevage à Cournon d’Auvergne en 2007. (Photo: AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Ce n’est pas un secret. La bataille pour la présidence de la future région Auvergne-Rhône-Alpes est déjà lancée. Si, à gauche, la candidature de Jean-Jack Queyranne, actuel président de Rhône-Alpes, n’est pas ombragée par l’ambition de René Souchon, actuel président d’Auvergne, c’est parce que ce dernier a, d’ores et déjà, indiqué clairement qu’il ne se présentera pas à une éventuelle candidature.

A droite, pour l’heure, une telle entente n’est pas de mise. Le député-maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, a déjà fait connaître sa disponibilité pour le poste. Mieux: en bon stratège de la communication, il a diffusé un sondage (1), commandé par son propre mouvement, la Droite Sociale, dans lequel il obtiendrait 56% d’opinions favorables pour conduire la liste UMP, contre Michel Barnier qui n’en obtient que 43%.

Pas de quoi impressionner l’ancien ministre et commissaire européen qui a lui-même annoncé sa candidature en octobre dernier. Il faut rappeler que Michel Barnier connaît la région, pour avoir été Président du Conseil Général de Savoie. C’est donc un duel à droite qui, d’ores et déjà, s’annonce.

Dans ce duel, le vice-président de l’UDI et maire de Chamalières, Louis Giscard d’Estaing a fait son choix. Répondant à une sollicitation de Michel Barnier, il a décidé de lui accorder son soutien, lui indiquant, dans une lettre qu’il « partage son analyse sur l’attente de nos concitoyens d’un changement de cap par la mise en place d’un projet régional à l’échelle de nouvelle collectivité ». S’il explique souhaiter « le rassemblement de toutes les familles politiques de la droite et du centre afin que ce projet régional soit porté d’une seule voix dès le premier tour », l’ancien député se met clairement en travers de la route de Laurent Wauquiez, dont il estime que l’emploi du temps est trop chargé. « S’il annonce qu’il quitte Le Puy-en-Velay, pourquoi pas… Mais dans les conditions actuelles, je ne vois comment il pourrait être un président suffisamment disponible », nous a-t-il expliqué en marge de sa participation à l’émission « La Voix est Libre », le 8 novembre dernier.

Yannick Kusy (@yannkusy)

(1) Sondage Opinion Way pour La Droite Sociale

07 Oct

Loi sur la transition énergétique : André Chassaigne réserve son vote

Alors que les députés ont entamé lundi l’examen du projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, le député communiste du Puy-de-Dôme a annoncé ce mardi 7 octobre que son groupe réservait son vote. « Nous avons des inquiétudes fortes sur plusieurs aspects » a déclaré André Chassaigne, notamment la mise en place de sociétés d’économie mixte, la possible suppression des tarifs réglementés et le remplacement des tarifs sociaux par le chèque énergie…

Si les écologistes et les radicaux de gauche, partenaires de la majorité, soutiennent le texte, les élus du Front de Gauche sont assez réticents. « Pour autant, le texte fixe certains objectifs que l’on peut saluer, sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la rénovation thermique », a précisé André Chassaigne, s’interrogeant cependant sur les « moyens ».

 

La fusion Auvergne/Rhône-Alpes au coeur d’une Voix est Libre Spéciale le 11 octobre à 10h50 #FusionRAA

Gif RAA

Le compte à rebours a commencé. En décembre 2015, les électeurs d’Auvergne et de Rhône-Alpes devront élire leurs conseillers régionaux. Ce scrutin marquera la fusion entre les deux entités comme le prévoit le premier volet de la réforme territoriale adoptée le 23 juillet dernier par les députés.

La fusion aura-t-elle vraiment lieu ou se traduira-t-elle en absorption de la plus petite par la plus grosse? Quels seront les atouts et les faiblesses de cette nouvelle région? Quel sera son poids économique? Comment intégrera-t-elle le Grand Lyon? Toutes ces questions, et bien d’autres, seront posées aux quatre invités d’une Voix Est Libre exceptionnelle préparée par les rédactions de France 3 Auvergne, Rhône-Alpes et Alpes, le samedi 11 octobre à 10h50.

Les invités seront:

  • Jean-Jack Queyranne (pdt PS de la région Rhône-Alpes)
  • René Souchon (pdt PS de la région Auvergne)
  • Brice Hortefeux (eurodéputé et conseiller régional UMP de la région Auvergne)
  • Hervé Gaymard (député et pdt UMP du Conseil Général de la Savoie)

Un peu d’histoire

En 2009, le comité Balladur proposait de ramener à quinze le nombre de régions en provoquant des fusions. Celle de Rhône-Alpes et Auvergne est alors évoquée. Si René Souchon parle aujourd’hui de « mariage » entre les deux voisines, il n’a pas toujours défendu cette idée. A l’époque de la publication du rapport de l’ancien premier ministre, le président du Conseil Régional d’Auvergne disait: « Elle est stupide parce que l’Auvergne a une forte identité historique, géographique, économique. Et la supprimer ne résout rien et n’apporte pas plus d’efficacité« . Et de poursuivre: « je vois mal comment l’Auvergne pourrait être absorbée purement et simplement dans Rhône-Alpes avec des départements, comme le Cantal, qui sont entièrement tournés vers Toulouse, voire Montpellier, grâce à l’A75« .

Son homologue Rhône-Alpins n’était pas plus tendre avec cette idée de fusion. « Il n’y a aucune justification » réagissait alors Jean-Jack Queyranne en rappelant que sa région avait « la taille de la Suisse, avec le nombre d’habitants du Danemark » et il ne voyait pas « l’intérêt de s’étendre« . Pourtant, en 2014, le discours n’est plus le même. Le 3 juin, M. Queyranne « accueille favorablement le projet de fusion entre Rhône-Alpes et l’Auvergne annoncé par le Président de la République« , il évoque même une « chance historique« .

Droite, l’UMP Brice Hortefeux estimait récemment que cette fusion était une « cohérence économique et, dans plusieurs cas, administrative« . En 2009, le conseiller régional d’Auvergne était plus modéré: « Je pense que là-dessus il faut pas se précipiter, certainement faire de la pédagogie, consulter la population, et donc, engager une réflexion de manière sereine, et pas brutale« , disait-il alors. Brutal, il l’est davantage quand il attaque le président de la Région Auvergne après l’annonce du projet de Manuel Valls: « cette fusion Rhône-Alpes-Auvergne sonne comme un désaveu pour René Souchon qui souhaitait une fusion entre l’Auvergne et le Limousin. Encore une fois, il se voit désavoué par son propre parti« .

06 Oct

Clermont-Ferrand: Olivier Bianchi face à ses administrés, le 24 octobre

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Alors qu’il vient de passer le cap des six mois à la tête de la ville, le maire socialiste de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, a accepté de débattre avec les internautes, le 24 octobre prochain. Si vous souhaitez discuter avec lui, si vous avez des questions à lui poser, des remarques à formuler, des idées à lui suggérer, France 3 Auvergne vous offre la possibilité de lui dire directement.

Le 24 octobre prochain, Olivier Bianchi vous donne rendez-vous à 17h30 pour un tchat vidéo et écrit.

Comment participer

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03 Oct

Régionales 2015 : Wauquiez en tête d’un sondage qu’il a commandé

Laurent Wauquiez sortant du siège de l'UMP à Paris, le 10 juin 2014 ( AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG)

Laurent Wauquiez sortant du siège de l’UMP à Paris, le 10 juin 2014 ( AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG)

On n’est jamais si bien servi que par soi-même ! Visiblement, le député-maire UMP du Puy-en-Velay connaît bien cet adage puisque c’est son (fan?) club politique, la Droite Sociale, qui a commandé un sondage sur les futures élections régionales Rhône-Alpes Auvergne. A un peu plus d’un an de l’échéance, cette enquête réalisée par Opinion Way entre les 24 et 29 septembre, sur un échantillon de 924 personnes, place Laurent Wauquiez (41%) devant Jean-Jacques Queyranne (35%), l’actuel président socialiste de la région Rhône-Alpes.

Et si le duel avait lieu entre le député européen Michel Barnier et Queyranne, l’écart entre le candidat de l’UMP droite et celui du PS serait moins important (39% / 34%) selon ce même sondage… Les autres candidats potentiels de la droite, le député UMP Etienne Blanc et Bernard Accoyer, l’ancien président de l’ Assemblée Nationale, sont par ailleurs crédités de scores très bas. Ce qui permet au compte de soutien de Laurent Wauquiez sur twitter de qualifier ce sondage, non sans emphase, de plébiscite.

Interrogé lors de sa visite au sommet de l’élevage ce vendredi 3 octobre, Laurent Wauquiez a confirmé ses ambitions électorales : « On a une chance à saisir et je voudrais qu’elle serve aux habitants de chez nous. » Mais, fin stratège, il se défend de tout calcul. A l’entendre, la réalisation de ce sondage juste avant son déplacement dans le grand barnum médiatique de Cournon d’Auvergne n’a rien à voir avec un quelconque plan de communication : « Ce sommet de l’élevage j’y suis toujours venu. Je ne viens pas parce qu’il y a des calendriers électoraux ». Vraiment ?

 

26 Sep

L’UMP Jean-Pierre Brenas veut « une métropole arverne » allant de Vichy à Issoire

Jean-Pierre BrenasChef de file de l’opposition clermontoise, l’UMP Jean-Pierre Brenas était l’invité du Club de la Presse d’Auvergne, vendredi, au lendemain du premier meeting marquant le retour officiel de Nicolas Sarkozy dans le jeu politique. Le conseiller municipal a évoqué son soutien à l’ancien chef de l’Etat mais il a aussi évoqué la vie locale et les prochaines échéances électorales, notamment les Départementales de mars 2015. Un scrutin auquel il n’exclut pas de participer.

Sarko 2, le retour

« Je constate que le pays est dans une ambiance politique cataclysmique. La Gauche, au gouvernement, est extrêmement fragilisée, on a une montée en puissance de Marine Le Pen. Les Français expriment de la colère, du rejet, du désarroi« , explique Jean-Pierre Brenas. L’élu clermontois estime que « dans ce contexte là, on a besoin d’un chef (…) qui fasse preuve d’autorité, de volontarisme et qui ait surtout des idées nouvelles« . Pour lui, Nicolas Sarkozy a le profil idéal et c’est pour cette raison qu’il a décidé de s’engager à ses côtés « en le parrainant« . La volonté du candidat à la présidence de l’UMP de refonder un parti qui « aille au-delà » de son périmètre actuel, en ouvrant la porte au Centre, a fini de le convaincre. Enfin, seul Nicolas Sarkozy semble pourvoir redonner à la présidence de la République une crédibilité que Jean-Pierre Brenas trouve mise à mal par l’actuel locataire de l’Elysée. François Hollande « n’a pas la stature d’un président de la République« , constate-t-il, « c’est un président normal qui fait un quinquennat anormal« .

Une métropole arverne pour demain

Sur le plan local, Jean-Pierre Brenas a ré-affiché sa vision de Clermont demain. Il y a nécessité, selon lui, de bâtir une grande « Métropole Arverne » qui aille de Vichy à Issoire en intégrant Riom, Clermont-Ferrand et Thiers. Il veut dépasser le clivage Gauche/Droite sur cette question. Au passage, il égratigne tout de même le nouveau maire de Clermont-Ferrand, le socialiste Olivier Bianchi, qui a « fait un effet d’annonce en disant que Clermont allait passer en communauté urbaine« . C’est un effet mécanique affirme son principal opposant puisque le seuil a été abaissé de 450 000 à 250 000 habitants. « Ce n’est pas parce que Clermont a connu une croissance« , dit-il. Le conseiller municipal UMP estime que « la métropole arverne apportera du pouvoir d’achat en diminuant le nombre d’élus et les frais de fonctionnement« . Il veut également créer un dynamisme qui attire les populations.

Olivier Bianchi ressemble à son mentor François Hollande.

Le sourire en coin, Jean-Pierre Brenas a évoqué l’action de l’actuel maire de Clermont-Ferrand. Refusant de le critiquer car « la politique politicienne exaspère les gens« , l’élu UMP a préféré « lui faire des compliments ». « Il ressemble à son mentor François Hollande« , lance-t-il. « Il est comme lui, un peu d’humour, pas très courageux, pas très volontariste, pas beaucoup d’énergie, il est politiquement mou », poursuit-il. Le maire socialiste « attend les vents de la croissance à Clermont-Ferrand » mais Jean-Pierre Brenas considère « que malheureusement on ne prépare pas l’avenir sans énergie, courage et volontarisme« . Selon lui, Olivier Bianchi « n’a pas la gnaque pour faire décoller la ville, il n’a pas de cap« .

Les élections départementales et régionales

Enfin, Jean-Pierre Brenas n’a aucun doute sur le fait que « les élections régionales sont gagnables » en décembre et que le département du Puy-de-Dôme, à Gauche actuellement, peut basculer en mars prochain. Sur ce point, l’union UDI/UMP est « indispensable pour gagner des cantons« . Enfin, sera-t-il lui-même candidat? « Je ne sais pas encore », affirme-t-il, « ce sera le fruit des discussions ». Et quand le fruit sera mûr, sur quel canton se voit-il tenter sa chance? « Sur le canton Clermont sud-ouest, il y a beaucoup à faire…« 

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