Mardi après-midi, une cinquantaine d’agents syndiqués à la CGT ont fait irruption dans la salle de l’hôtel de ville de Clermont-Ferrand où se tenait la réunion de la commission technique paritaire. La commission devait notamment se prononcer sur la diminution des ratios d’avancement des agents en 2015.
Tout le monde sait que je suis un sanguin. – Olivier Bianchi
Le maire PS, Olivier Bianchi, a pris la décision d’interrompre la réunion après l’envahissement de la salle et, furieux, il est sorti de la pièce en bousculant deux agents au passage. « Tout le monde sait que je suis un sanguin« , a réagi, après coup, l’édile devant la caméra de France 3 Auvergne. « L’ambiance était électrique, c’est anecdotique », poursuit l’élu pour qui « ce qui est plus important, ce sont les conséquences d’une décision d’une ou deux organisations syndicales« . Selon lui, « sur environs 2600 salariés, il y a eu une cinquantaine de grévistes (…) et, à cause de cette interruption de séance provoquée par la CGT« , les membres de la commission technique paritaire n’ont pas pu « prendre de mesures aujourd’hui qui auraient été au bénéfice de l’ensemble des salariés de la ville« .
De la part d’un démocrate, je trouve cela inacceptable. – Rémi Vigier, CGT
Du côté de la CGT, Rémi Vigier estime qu’on « nous amuse depuis huit mois » et que « le dialogue social n’est pas vraiment ancré« . Quant au geste d’humeur du maire de Clermont-Ferrand, le responsable syndical a réagi en disant trouver « cela inacceptable de la part d’un démocrate« .