Vingt et une communes attendaient toujours des déclarations de candidatures aux élections municipales en Auvergne, jeudi matin. La date limite de dépôt est fixé à 18h, ce 6 mars. Après, il sera trop tard.
Dix de ces communes, toutes de moins de mille habitants, sont situées dans le département du Puy-de-Dôme, essentiellement autour d’Issoire. Dans l’Allier, ce sont deux communes, là aussi de moins de mille habitants, qui attendaient toujours, à 9h jeudi, un ou des candidats à la mairie. On en dénombrait une autre en Haute-Loire. Dans certaines préfectures, comme celle du Cantal où huit communes étaient, à 9 heures de la clôture des candidatures, toujours dans l’attente de volontaires, des rendez-vous étaient toutefois déjà fixés.
Que dit la loi en cas d’absence de candidat ?
Si il n’y pas de candidat, la première conséquence immédiate est l’absence d’élection municipale à la date prévue. Le préfet met alors en place une « délégation spéciale », composée de trois membres pour le commune de moins de 35 000 habitants (le nombre peut être porté à sept pour les autres), en guise de conseil municipal. Le président de cette instance assume les fonctions de maire mais son action se limite aux actes de pure administration conservatoire et urgente
Toutefois, la situation n’est pas pérenne et des élections partielles doivent avoir lieu dans un délai de trois mois. Si, à l’échéance, il n’y a toujours aucun candidat, une nouvelle délégation spéciale est mise en place jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection partielle. Enfin, dans le cas où aucune élection ne puisse avoir lieu et pour éviter qu’une commune reste trop longtemps sans conseil municipal, la fusion avec une commune voisine peut être décidée.