01 Juin

Le lumineux Philippe Decouflé à la Comédie de Clermont

PILS_Decoufle-00_00_10_17Le chorégraphe Philippe Decouflé est de retour à Clermont-Ferrand pour présenter ses « Nouvelles pièces courtes ». Après « Panorama » et « Contact », l’artiste livre un travail plus personnel et toujours aussi débordant d’idées.

Les histoires se succèdent sur la scène de la Maison de la Culture et le public les dévore des yeux comme des gourmandises. Pas de doute, c’est bien un spectacle de Philippe Decouflé: En trois pas de danses, une idée géniale et des couleurs, l’artiste nous attrape et ne nous lâche plus.

La première pièce courte met en scène un duo de danseurs qui se trouvent être aussi des musiciens et tout se met à tourner sous nos yeux: la musique se déroule au fil des gestes sur un  piano ou sous une flûte traversière. Une nouvelle pièce courte nous montre tout ce qu’on peut faire avec des danseurs quand on les met dans un trou, quand une autre nous emmène en voyage à Tokyo… A priori rien à voir entre toutes ces bulles de bonheur et d’ailleurs le chorégraphe n’a pas cherché à trouver une cohérence entre elles et ne les présentent jamais dans le même ordre. Pourtant, c’est de lui qu’il parle dans chacune d’elles et davantage des ces pièces que dans ses précédents spectacles, nous a-t-il confié. Il convoque Vivaldi, le compositeur préféré de sa mère disparue, il fait dansé son ancien amour, il raconte son voyage au Japon, le chorégraphe est derrière tout ça et pour une fois, nous le montre.

Difficile de ne pas succomber au charme de cet artiste jamais à sec d’idées nouvelles et à Clermont-Ferrand, le premier soir des trois représentations qui affichent complet, Philippe Decouflé a une nouvelle fois envoyé son public au septième ciel.


Philippe Decouflé Nouvelles Pièces Courtes


PILS du 2 juin 2017

19 Mai

PILS se balade dans le monde de l’art clermontois

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Ce weekend, les manifestations culturelles se bousculent dans la région. A Clermont-Ferrand par exemple, vous pouvez flâner d’ateliers d’artistes en ateliers d’artistes pour les Arts en Balade puis courir aux concerts d’Hippocampus.


PILS du 19 mai 2017

C’est une nouvelle fois au Campus des Cézeaux à Clermont-Ferrand, sous un chapiteau géant que le festival Hippocampus flanque sa prog festive: Dub Inc, Bon entendeur, Taïwan MC, La chose et L’Epicerie, deux jours de concerts par et pour les étudiants de Clermont et d’ailleurs.

C’est l’occasion de découvrir L’Epicerie, un groupe de rap clermontois qui ne se contente pas de faire de la musique mais, à l’aide du label EDN, créé en même temps que le groupe, fait aussi bouger la scène hip hop de Clermont-Ferrand.

C’est aussi ce weekend la 22e édition des Arts en Balade qui expose l’artiste plasticien Maxime Tauban à l’Espace Victoire ou encore le photographe Nicolas Anglade et la sculptrice Lison Barbier au Centre Culturel Camille Claudel.

 

 

 

 

21 Avr

La nouvelle Tôlerie veut nous décrocher la lune

Chaque trimestre, le collectif Non Breaking Space, en charge de la programmation de la Tôlerie pour trois ans, sortira un journal

Chaque trimestre, le collectif Non Breaking Space, en charge de la programmation de la Tôlerie pour trois ans, sortira un journal

Le lieu d’Art contemporain La Tôlerie rouvre après plusieurs mois de fermeture. Après une première décennie d’activités, la municipalité cherchait à donner une plus large cohérence à cet espace d’exposition et en a confié la programmation à l’association de trois organismes réunissant artistes et commissaires d’exposition qui se sont associés sous le nom « Non Breaking Space« . Pendant trois ans, la Tôlerie deviendra leur lieu d’expérimentation.

Pleins feux sur La Tôlerie… Pour inaugurer le nouveau départ de cet espace d’art contemporain, l’association Non Breaking Space a donné le feu vert à l’artiste Elisa Pône, qui réalise de œuvres pyrotechniques. Sa réalisation sur la façade en tôle du lieu s’intitule LesTeintesTorréfiéesdelaTôleTuméfiée et s’inspire d’un tableau de l’artiste d’avant-garde russe Olga Rozanova. Après avoir allumé la mèche, l’image s’est à petit feu dévoilée aux nombreux visiteurs venus au vernissage. C’est donc au coin du feu que les nombreux visiteurs ont vu s’embraser les premiers moments de La tôlerie 2.0. La Tôlerie, garage coincé dans un quartier clermontois, avait 10 ans. La municipalité a décidé de faire de ce lieu d’exposition un lieu d’expérimentation.

Le premier artiste invité par le collectif Non Breaking Space, c’est l’artiste allemand Veit Stratman: Son job, c’était de repenser l’éclairage du lieu. Voilà comment 32 néons se sont retrouvés suspendus sur le plafond de la Tôlerie. Trente-deux tubes qui tournent de 45°, chaque jour à 16h. Si la réalisation peut paraître déconcertante, c’est tout à fait voulu par l’artiste qui s’amuse avec la banalité des objets. Car si l’agencement de ces tubes fluorescents a été pensé comme une oeuvre d’art, le résultat peut très bien passé inaperçu et finalement n’avoir qu’une fonction aux yeux du visiteur, éclairer la salle.

Demander à la lune

Plus tard pendant la soirée d’inauguration, l’orchestre d’Auvergne a joué des ouvertures de symphonie pour l’ouverture de cette aventure. Une fois par mois, le public sera invité à pousser les portes de la Tôlerie pour voir ce qui s’y passe. Les rendez-vous sont donnés à chaque pleine lune. Pour Sharif Andoura, comédien qui joue les porte-paroles du collectif, « la lune aurait des influences sur l’agriculture donc pourquoi pas sur la culture… »

Pour ses visiteurs, le collectif Non Breaking Space ira-il jusqu’à leur décrocher la lune?
Concerts, performances, expositions, en trois ans, la Tôlerie va se transformer et peut-être nous transformer à tel point qu’on risque de voir la lune en plein midi.


La réouverture de la Tôlerie

Saison 1: LUMIERE!

Lumière! est le premier volet d’une programmation qui met en récit pendnat trois ans l’apparition d’un lieu d’art à partir de ses éléments fondamentaux: la lumière (2017), le sol (2018), et les murs (2019).

31 Mar

Cécile Coulon nous embrase en « Trois saisons d’orage »

Cecile Coulon« Trois saisons d’orage », c’est le titre du dernier roman de la clermontoise Cécile Coulon. A 26 ans, l’auteure sort son sixième livre et à chaque nouveau titre, le public et les critiques sont au diapason. Née en Auvergne, Cécile Coulon ne troquerait pas le confort de sa province contre une cage à poule à Paris (sic), une région qui l’a d’ailleurs inspirée pour ce drame familial.

Cécile Coulon nous explique qu’elle préfère une bonne image et une métaphore inspirée plutôt qu’une fastidieuse description. S’il y a quelque chose qui percute le lecteur des romans de la jeune clermontoise, c’est bien les images qu’elle nous balance à tour de bras à chaque paragraphe. A commencer par celle qui pose le décor: plutôt qu’un bled au milieu de nulle part, Cécile Coulon préfère parler d’une « pierre cassée au milieu d’un pays qui s’en fiche » pour nous mener jusqu’aux Fontaines, petit village qui n’attendait qu’elle pour s’écrire. « Les Fontaines » s’érige au milieu des « Trois Gueules », le pays originel, la page vierge sur laquelle l’écrivaine va poser ses personnages: André, Bénédict, Agnès, Bérangère, Maxime et Valère vont graver leur légende dans la roche qu’on extrait de ce coin perdu qui peut donner autant qu’il peut prendre.

Aux « Trois Gueules », comme dans la vie, les peines ruinent les joies et de ces ruines germent de nouvelles pousses de bonheur. Mais aussi comme dans la littérature, comme dans une tragédie grecque, le « destin », la « fatalité » se nichent à chaque interligne, ce curé qui n’arrête pas de nous dire que ça va mal tourner: on se prépare au pire dès la première page et quand l’incendie éclate, on se dit « c’est le destin! » Mais là, l’auteure nous contredit: s’ils en sont là, « c’est parce qu’ils ont le courage d’affronter ce qu’ils vivent« . Alors le lecteur, lui aussi, affronte comme il peut ces « Trois saisons d’orage » qui le foudroient, ce roman qui le bouleverse comme un coup de foudre.


Cécile Coulon parle de « Trois saisons d’orage »

« Trois saisons d’orage » de Cécile Coulon, Ed. Viviane Hamy

 

17 Mar

PILS s’invite au Festival Vidéoformes

Cette semaine, votre agenda culturel vous dit un maximum de choses sur le festival Vidéoformes dont les installations sont visibles jusqu’au 1er avril. Petit aperçu également de la nouvelle exposition événement du Musée d’Art Roger Quillot à Clermont-Ferrand.

 


PILS du 17 mars
Au Festival Vidéoformes, les œuvres prennent vie… Créer et procréer deviennent synonymes pour les artistes comme dans cette chapelle où l’iranienne Golnaz Behrouznia présente Lumina Fiction #2, un écosystème qui réagit et se transforme en présence du visiteur. L’oeuvre de Christine Maigne vit aussi: White Pulse respire sous nos yeux ébahis et crée le trouble chez le spectateur..
Performances, projections et expositions, d’ici le 1er avril, le plateau central de Clermont-Ferrand devient un immense laboratoire pour les artistes qui cherchent un monde non pas meilleur mais ailleurs.


Les artistes créent des mondes au Festival Vidéoformes

Après le succès des autoportraits du musée d’Orsay (65000 visiteurs quand même), le musée d’art Roger Quillot accueille 56 peintures provenant du musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon. Une collection exceptionnelle puisque c’est la plus ancienne collection publique de France créée en 1694, soit un siècle avant celle du Louvre. Goya, David, Ingres, Géricault ou Courbet, ils sont tous là et rangés dans leur mouvement respectifs, néoclassicisme,réalisme et ou romantisme, c’est tout un pan de l’histoire de la peinture des années 1790 aux années 1850 qu’on traverse en visitant cette exposition, à découvrir jusqu’au 3 septembre 2017.

 

12 Mar

Trust, toujours convaincus et encore convaincants

Bernie Bonvoisin haranguant le public de la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrrand pendant le titre emblématique de Trust , "Antisocial" Photo: Claude Fallas

Bernie Bonvoisin haranguant le public de la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrrand pendant le titre emblématique de Trust , « Antisocial » Photo: Claude Fallas

Samedi soir, le groupe Trust a fait sonner son hymne « Antisocial » devant une Coopérative de Mai pleine à craquer. Le groupe contestataire, qui fête ses 40 ans de carrière, n’a rien perdu de sa verve et n’a pas renié ses idées.

En allant couvrir la venue du groupe Trust à Clermont-Ferrand, je ne m’attendais à rien de particulier et je me disais seulement qu’une fois de plus, quelques vieux briscards tentaient de renouer avec leur gloire passée. Mais je dois bien avouer que ma rencontre avec le chanteur Bernie Bonvoisin et le guitariste Norbert Krief dit « Nono » m’a prouvé qu’on pouvait fêter ses 60 balais sans pour autant renier le jeune con qu’on a été. Il y a 40 ans, Bernie hurlait sa colère contre un système vérolé de l’intérieur, contre la bourgeoisie, contre la répression et contre l’extrême droite. Quand on suit, même de loin, la campagne présidentielle, on se rend compte que le monde que Bernie contestait hier n’a pas beaucoup changé et que les vieux démons qu’il avait pris pour cible à 20 ans semblent prendre tout le lit aujourd’hui. Pire pour Bernie, il se pourrait même que ceux qui reprenaient en chœur « Antisocial » à l’époque soient aujourd’hui séduits par les idées de Marine le Pen.

Norbert Krief dit "Nono" guitariste de Trust à la Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand.

Norbert Krief dit « Nono » guitariste de Trust à la Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand.

Trust, groupe « anti » et entier

Alors Bernie Bonvoisin prend le temps de parler pendant ses concerts et n’hésite à remettre les choses à leur place car pour lui, si le FN a changé de sexe, il n’a pas changé de visage. C’est sans doute pour cette bonne raison qu’il enfonce le clou en écrivant un nouveau titre « F Haine » dont il fait reprendre le refrain au public à chacun de ses concerts: « La haine a une chevelure blonde qui surfe sur la vague marine« . L’auteur interprète nous rappelle que cette tournée l’a mené jusqu’à  Fréjus (où le maire FN David Racheline est en place depuis 2014) et que parfois, son discours crée quelques remous dans la salle. Mais Bernie, le bob vissé sur la tête et ses convictions chevillées au corps ne laisse rien passer: « Il faut s’impliquer mais ne pas porter de jugements sur les personnes qui votent comme ça, c’est sur le fond qu’il faut insister, sur les idées que ça dégage, l’islamophobie, l’homophobie, la haine de l’autre en général.« 

Fans de Trust, quoiqu’on devienne

Alors c’est sûr, les deux leaders du groupe, Bernie et Nono n’ont plus 20 ans mais les chansons comme « Marche ou crève« , « Préfabriqués« , « Le Mitard » ou « Antisocial » déchaînent encore les foules…
sans doute parce que la colère qui a nourri ces hymnes est encore intacte et pas forcément passée de mode. Le public a vieilli aussi et chacun s’est arrangé avec le jeune con qu’il a été. Hier soir à mes côtés, deux gendarmes sont venus applaudir leurs idoles et ils n’ont pas hésité une seconde au moment de reprendre le refrain de « Police Milice« . Fans de Trust, c’est pour la vie.


Retour de Trust à la Coopérative de Mai

15 Jan

Bertrand Cantat de retour à Clermont-Ferrand en juin 2017

Bertrand Cantat le 30 mars 2016 en résidence à Agen pour son nouveau spectacle "Condor Live"

Bertrand Cantat le 30 mars 2016 en résidence à Agen pour son nouveau spectacle « Condor Live » Photo MaxPPP

Le chanteur Bertrand Cantat reviendra à la Coopérative de Mai le 3 juin prochain pour un spectacle intitulé « Condor Live » d’après le roman de l’écrivain Caryl Férey.

C’est une lecture musicale à laquelle nous convie Bertrand Cantat pour son nouveau spectacle. Le texte qu’il lira / chantera aux côtés du guitariste Marc Sens (qu’on connait notamment via le projet « Zone Libre » auquel ce dernier a participé aux côtés d’un autre ex-Noir Désir Serge Teyssot-Gay jusqu’en 2011 pour les trois premiers albums du groupe) et Manusound aux machines basses, est extrait du dernier roman « Condor » de l’écrivain Caryl Ferey, une plongée en apnée, poétique, sombre et forcément rock’n’roll dans le Chili post-Pinochet. L’extrait retenu pour la version live « Condor », est un « roman dans le roman» écrit par un protagoniste du livre. On y suit les deux héros, le Colosse aux mains cassées et Catalina qui traversent les ruines de la dictature. Ce thriller politique musical a été créé en mars dernier à Agen et a déjà fait la joie de nombreux spectateurs à Toulouse, au Festival Correspondances de Manosque et ailleurs et sera présenté le 3 juin prochain à la Coopérative de Mai où le chanteur avait préparé son grand retour sur scène en 2014 avec son autre groupe Détroit. 

23 Déc

Le PILS de noël

Pour Noël, PILS débarque dans vos foyers les bras chargés de cadeaux…


Un PILS de Noël

Au programme, une soirée au Baraka, le club clermontois organise une soirée pour Ayden, un petit garçon atteint de la maladie de Krabbe, maladie orpheline qui n’est pas traitée en France. Le seul espoir pour ses jeunes parents, c’est de le faire participer à un essai clinique aux Etats-Unis qui devrait avoir lieu début 2017, une opération pour laquelle on demande aux parents la somme d’1 million de dollars.


Le club clermontois le Baraka se mobilise pour Ayden

Pour faire un don, c’est par ici: Lueur d’espoir pour Ayden

Tout au long des vacances de noël, l’humoriste Ezan propose deux spectacles au café-théâtre Défonce de Rire à Clermont-Ferrand, le soir est consacré aux adultes et les après-midis aux enfnats avec un spectacle interactif intitulé « Un Robot pas comme les autres. »


Un spectacle intéractif pour les enfants

Et vous pouvez fêter noël au son de Metodik, le groupe de rap clermontois vient de sortir un nouveau clip intitulé « Stan & Rudy », un véritable conte de noël:


Le groupe de rap Clermontois Metodik propose un clip de Noël

 

 

 

 

 

09 Déc

Un PILS assez décevant mais bien utile tout de même

PILS1Dans PILS cette semaine, Valérie Mathieu et Richard Beaune nous trimbalent pour une virée au Puy-en-Velay rendre visite à l’Atelier du Poisson Soluble, une petite maison d’édition jeunesse qui fait appel aux dons sur une plateforme de financement participatif pour faire face à de nombreuses difficultés. Ils rencontrent aussi le groupe vichyssois ACDçU qui se prépare pour un grand concert au Zénith d’Auvergne le 8 avril 2017. Nous les avons rencontrés en pleine préparation… dans un salon de beauté. On est loin du rock’n’roll, certes mais assez proche du groupe vichyssois finalement… PILS2

Sinon, vous avez rendez-vous avec Arno à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand vendredi 9 décembre.
Côté humour, vous avez de quoi faire avec par exemple Jeremy Ferrari au Prisme d’Aurillac ou encore Céline Groussard à la Baie des Singes à Cournon d’Auvergne.

Samedi10 décembre, vous avez d’abord rendez-vous avec le groupe 19 singes à la Javanaise et le ben Harper français Patrice pose ses valises à la Coopérative de Mai.
Le groupe The Joe’s revisite les tubes de Joe Dassin au Geyzer à Bellerive-sur-Allier
Le chanteur Luc Arbogast fait le tour des églises à Souvigny dimanche et à Clermont mardi.
Mercredi 14 décembre Jane Birkin revisite les chansons de Gainsbourg avec l’Orchestre d’Auvergne à la maison de la culture et pendant ce temps, à la coopérative de Mai, Doc Gyneco se revisite lui-même. Enfin, jeudi 15 décembre Elie Semoun est à l’Opéra de Vichy.

Le titre du jour à découvrir, c’est « Stan & Rudy » du groupe clermontois Metodik en écoute intégrale ici.

02 Déc

Pils ouvre les yeux sur l’Europe avec des mots et sur l’Afrique en musique

Dans Pils cette semaine, de la musique de fête avec le groupe SABALY et son nouvel album « La roue tourne » et du théâtre : la compagnie clermontoise ATHRA s’est emparée des textes d’un penseur contemporain qui nous aide à garder les yeux ouverts.


PILS du 2 décembre 2016

Sabaly joue un joyeux mélange de musique africaine traditionnelle et de musique actuelle. Le groupe sort son troisième album « La roue tourne » . Des couleurs rock, reggae et funky qui donnent des fourmis dans les pieds : Sabaly adore faire danser son public qui en redemande!


Sabaly

La compagnie clermontoise Athra s’est emparée des textes d’un penseur contemporain Camille de Toledo. Cet écrivain français a publié de nombreux essais et romans, il dresse un bilan de la tristesse européenne depuis la chute du mur de Berlin. Ses textes veulent nous pousser à inventer un vingt-et-unième siècle où l’utopie serait à nouveau possible.

Camille de Toledo n’a jamais écrit pour le théâtre, mais la compagnie Athra a fait un montage de ses textes et met sa pensée sur scène dans  » Les Yeux Ouverts ». Un pari osé. Mais la compagnie Athra aime le risque et susciter plein de questions chez ses spectateurs. Pour y répondre avec eux, Camille de Toledo était en Auvergne la semaine du 28 novembre au 2 décembre.


Les Yeux Ouverts de la Compagnie Athra