26 Juin

FITE 2016: Le textile fait de la résistance à Clermont-Ferrand

FITE4

C’est la 3ème édition du festival des textiles extraordinaires à Clermont-Ferrand. Depuis le 20 juin, le public peut découvrir plusieurs expositions autour du thème « Rebelles ». Des expositions qui mettent à l’honneur à la fois les artisans, les stylistes, les designers et les photographes, mais aussi leurs modèles et ceux qui savent ou ont su se rebeller pacifiquement, notamment à travers le textile.

FITE

Le vêtement porté comme une arme d’opposition massive, c’est ce que firent les premiers Nelson Mandela, avec ses chemises Madiba, symbole d’une identité africaine libre, et Gandhi dans son khadi, cette tenue de coton filé et tissé à la main par les indiens eux-mêmes, symboles d’indépendance face à l’occupant britannique. Des tenues de résistance, symboles de liberté, quand d’autres deviennent source d’oppression. La dénonciation de l’anglaise Yara El Sherbini et ses revendications n’en sont pas moins fortes. Les quilles parées de tchador de l’artiste britannique peuvent se bousculer, se renverser et cela peut amener le spectateur à un certain nombre de réflexions, notamment à la condition féminine.  Une condition féminine également au cœur des préoccupations de Sasha Nassar, styliste israelo-palestinienne, qui navigue entre tradition et modernité, dentelle de luxe et motifs classiques, robes élégantes et burqa étriquées, mais toujours sensuelles. Entre deux traditions, deux mondes, deux espaces… Deux espaces qui se rejoignent parfois grâce… à des petits bouts de tissus, des mouchoirs, ou panuelos, décorés par des prisonniers. Les premiers datent des années 30 et viennent du Sud-Ouest des Etats-Unis. Les plus récents ont été créés pour cette exposition par des détenus de Valence et de Riom sous l’impulsion d’un collectionneur, Reno Leplat Torti.

Claude Lévèque au Domaine Royal de Randan et Charles Fréger à l’Hotel Fondfreyde

Pour vivre l’univers carcéral de l’intérieur, c’est au Domaine Royal de Randan qu’il faut se rendre. L’installation de Claude Lévêque, créée en 2003 dans un ancienne prison politique de la Havane, y a pris ses quartiers d’été dans la galerie des cuisines, entre émerveillement et intimité angoissante.

A l’hôtel Fontfreyde, le photographe Charles Fréger est en pleine installation… Le temps, lui, il le fige… Son inspiration ? Les communautés à la rencontre desquelles il va, et les costumes qui les caractérisent. Parfois, les figures humaines disparaissent derrière les broderies, la soie, la laine, les plumes ou le satin… Et pourtant, ce sont bien les rencontres avec ces hommes qui guident son travail. Pour sa série Wilder Mann, Charles Fréger a visité 18 pays européens pour retrouver des traditions disparues dans nos villes.

De l’animal à l’homme, des traditions aux révoltes contemporaines, les expositions Rebelles nous font voyager et résister en devidant un fil… Un fil d’Ariane qui nous conduit aux quatre coins du monde, un fil de coton ou de laine que l’on tisse, coud, noue, ou coupe au fil de rebellions… toujours pacifistes.


FITE 2016: expositions « Rebelles »

Intervenants: Christine Bouilloc Directrice du Musée Bargoin, commissaire du Fite – Extrait du film réalisé par Baptiste Morel, avec la participation de Reno Leplat Torti – Jean-Charles Vergne Directeur du FRAC Auvergne – Charles Fréger Photographe

Un Reportage de Claude Fallas – Damien Salmon et Magalie Canuto.

25 Juin

Malia et André Manoukian, un duo bien accordé au Théâtre de Châtel-Guyon

Malia et André Manoukian au Théâtre de Châtel-Guyon

Malia et André Manoukian au Théâtre de Châtel-Guyon

La chanteuse britannique Malia et le pianiste André Manoukian se retrouvent pour un concert au Théâtre de Châtel-Guyon dans le cadre du festival Piano à Riom. Les deux artistes se connaissent depuis une dizaine d’années et ont déjà réalisé trois albums ensemble. Ils ont bien voulu nous accorder quelques notes de musiques en acoustique avant leur concert.

Quand André Manoukian parle de Malia, c’est d’amour qu’il nous parle, l’amour de la musique. Le compositeur et pianiste a les poils qui se dressent quand il l’entend chanter, c’est lui qui le dit: « Elle n’a même pas besoin d’instrument dans l’absolu… La première fois que j’ai écouté sa voix, je me suis dit, comment je vais faire pour ne pas abîmer ça.«  C’est en écoutant Au fur et à mesure de Liane Foly dont André Manoukian est le compositeur que la chanteuse britannique a souhaité le rencontrer. Depuis, ils ont enregistré trois albums ensemble, Yellow Daffodils en 2002, Echos of Dreams en 2004 et enfin Young Bones en 2007. Trois albums dans lequel ils puisent largement pour cette tournée qui les a conduit jusqu’au festival Piano à Riom. Malia a également signé tout un album de reprises de chansons de Nina Simone pour qui elle voue une grande admiration et là encore, le pianiste l’a suit les yeux fermés: « Je pense que c’est un des rares qui reprend Nina Simone avec une telle émotion et je crois qu’elle va s’alimenter dans la même zone ou Nina Simone allait puiser son inspiration.« 


Malia et André Manoukian au Théâtre de Châtel-Guyon

Prochains concerts : le 25 juin 2016 Théâtre de CHATEL GUYON (63), le 08 oct. 2016 à CHALAIS (16), le 29 nov. 2016 à  MONACO (90) – Monte-Carlo Jazz Festival, le  03 déc. 2016 à COLLONGES BELLERIVE – Suisse – l’Epicentre, le 09 mars 2017 à CORMEILLES EN PARISIS (95), le 10 mars 2017 à NOGENT LE ROTROU (28).
Festival Piano à Riom: Mardi 28 juin 2016, Franck Avitabile et Mercredi 29 juin, concert de clôture avec François Dumont et l’Orchestre d’Auvergne.

Georges Rousse tapisse le Château de la Trémolière

Georges Rousse au Château de la Trémolière - Anglards-de-Salers

Georges Rousse au Château de la Trémolière – Anglards-de-Salers

L’artiste plasticien et photographe Georges Rousse a investit les combles du Château de la Trémolière à Anglards-de-Salers (Cantal) et y a réalisé l’une de ses dernières créations. Il a collecté un nombre incalculable de journaux locaux et nationaux de l’année en cours pour recouvrir une partie de la charpente du château pour réaliser son installation et sa photographie.

Ce n’est pas la première qu’il travaille avec la Galerie Claire Gastaud. En 2008, il avait déjà investit le sous-sol de la galerie clermontoise. Mais son amitié avec Claire Gastaud remonte à peu-près à sa première installation à la Halle aux Blès à Clermont-Ferrand, c’était en 1999. L’artiste a fait de nombreuses interventions en Auvergne, autour de l’agglomération clermontoise, à tel point qu’on le prend parfois pour un auvergnat. L’artiste né à Paris a vécu dans de nombreux endroits depuis qu’il réalise ses installations mais l’Auvergne n’en fait pas partie. Il n’en demeure pas moins qu’il a plaisir à revenir travailler dans le coin et quand Claire Gastaud l’a invité au Château de la Trémolière dont elle s’occupe des expositions estivales depuis 6 ans, il n’a pas hésité longtemps.

Photo: Georges Rousse / Galerie Claire Gastaud

Photo: Georges Rousse / Galerie Claire Gastaud

De l’info locale au Suprématisme de Malevitch

Au Château de la Trémolière à Anglards-de-Salers dans le Cantal, il y est arrivé en plein cœur de l’hiver en mars 2016. Il venait de réaliser une oeuvre dans la Demeure de Ronsart en Indre-et-Loire et il s’est trouvé devant la même problématique, à savoir qu’il lui était impossible de recouvrir la structure du château de peinture. Il a donc collecté des journaux locaux et nationaux pour tapisser l’ensemble de l’espace qu’il avait choisi d’investir. De ses journaux, il n’a gardé que le texte et a recouvert de noir toutes les photographies. L’omniprésence de la photographie dans les journaux se révèle alors au spectateur et selon Georges Rousse, « ce qui pourrait apparaitre comme un geste iconoclaste, devient la matière de la création d’une image très graphique et qui renvoie aussi à l’histoire de l’art et au Suprématisme de Malevitch« . Au final, la photographie donne l’illusion d’un immense damier noir et blanc qui se détache de la charpente du château. Cet espace transformé, Georges Rousse a décidé de ne pas le détruire et de permettre au visiteur de déambuler à l’intérieur. Selon lui, de plus en plus, on a recours à des logiciels pour transformer un espace en photographie mais son travail consiste à réellement transformer l’architecture du lieu pour ensuite le photographier. Ainsi, montrer l’oeuvre en trois dimension, telle qu’elle est avant de devenir une image est une démarche pédagogique de sa part.


PILS Speciale Georges Rousse

Exposition Georges Rousse au Château de la Trémolière à Anglards-de-Salers (Cantal) jusqu’au 30 septembre 2016.

17 Juin

Des festivals comme un avant-goût d’été dans Pils

IMG_0387

La température monte dans Pils avec la troisième édition du Warm Up festival.

Une fête en plein air place des Salins à Clermont-Ferrand avec deux scènes ouvertes et et six artistes : la soirée débute à dix-huit heures avec LigOne et DJ Raool puis les deux scènes voient se succéder Ackboo (reggae dub), Anakronic (rencontre entre musique klezmer et electro), les clermontois Aquafunk un mélange jazz-funk avec une seule idée en tête : faire danser!) et Naouack et son hip-hop en carton très bien orchestré.

Au menu également les trente ans du festival Piano à Riom avec un programme classique, surprenant et varié et la venue au théâtre de Châtel-Guyon du très médiatique André Manoukian en compagnie de sa complice Malia.

Pils du 17/06/16

16 Juin

Pleins feux place des Salins pour le Warm Up festival

12994500_524404627742243_2530970558970931801_n

Vendredi 17 juin, ça bouge en ville : le Warm Up festival s’installe au bon air place des salins à Clermont-Ferrand pour une soirée festive : sur deux scènes une programmation électro, funk, dub, jazz et hip hop concoctée par CFC, Le collectif.

Au programme, que du bon : La soirée débute à dix-huit heures avec LigOne et DJ Raool puis les deux scènes voient se succéder Ackboo (reggae dub), Anakronic (rencontre entre musique klezmer et electro), les clermontois Aquafunk un mélange jazz-funk avec une seule idée en tête : faire danser!) et Naouack et son hip-hop en carton très bien orchestré. Ces derniers ont passé la semaine en résidence au Tremplin à Beaumont (63) car ils ont une actualité chargée : un nouvel EP avec quatre nouveaux titres, un clip (Pro Pollution le 29 juin) et une collaboration nouvelle avec des cuivres qu’ils dévoileront au Warm Up.

Warm Up festival

11 Juin

Mike Jagger ou Françoise Hardy prennent l’air à Vichy

Mike Jagger par jean-Marie Perrier dans le ciel de Vichy

Mike Jagger par Jean-Marie Périer dans le ciel de Vichy

Quatrième édition du festival Portrait(s) à Vichy et que du beau monde!

Françoise Hardy par Jean-Marie Perrier

Françoise Hardy par Jean-Marie Périer

 

Johnny par Jean-Marie Perrier

Johnny par Jean-Marie Périer

Vichy fête les années soixante avec Jean-Marie Périer le témoin privilégié d’une époque mythique :

« Salut les copains » c’était le temps des pattes d’eph et des chanteurs pop et yéyés. Le temps de l’amour et de l’aventure, une époque entre insouciance et rock’nroll :

Johnny, Sylvie, les Beatles ou Mike Jagger,  ils sont tous passés devant l’objectif de Jean-Marie Périer et tout l’été ils sont sur l’esplanade du lac d’Allier à Vichy grâce au festival Portrait(s). Au fil des photos, Jean-Marie Périer se remémore souvenirs et anecdotes liés à ces portraits placés, comme dans la chanson, « sous le soleil exactement »…


Des stars à Vichy

Jean-Marie Périer est l’invité d’honneur du festival mais la quatrième édition de “Portrait(s)” présente huit autres artistes jusqu’au 4 septembre. Dans l’espace des galeries du Centre Culturel Valery-Larbaud, construit au début du siècle dernier, sont réunis Jean Depara, Nicolas Comment, Hellen van Meene, Nicola Lo Calzo, Maï Lucas, Ruud van Empel, Jean-Christian Bourcart et Paola De Pietri.

Place Saint-Louis, ce sont les photos de Vichy et des Vichyssois, fruits d’une commande passée à Anton Renborg qui sont exposées. En arpentant jour et nuit les rues de Vichy, Anton Renborg s’est laissé séduire par l’atmosphère singulière de cette ville d’eau infusée d’histoire.

Jean-Louis Murat: « Je me situe à égale distance entre le sérieux et la blague »

Photo: Franck Loriou

Photo: Franck Loriou

Le 18 juin prochain, Jean-Louis Murat donnera un concert à la Coopérative de Mai au profit de l’association Clermauvergne Humanitaire, dont les  forces vives parcourent la planète à la rescousse des plus défavorisés. Pour ce concert qui sera l’un des seuls de sa tournée, il sera accompagné de Matt Low pour qui il a écrit quelques chansons. L’artiste nous a accordé un entretien dans l’ambiance feutrée de l’exposition « Nuit » du Musée d’Histoire naturelle Henri Lecoq à Clermont-Ferrand.

Jean-Louis Murat, encerclé par des oiseaux de nuit, était dans son élément. Pour cette interview, il a choisi le décor de l’exposition « Nuit » au Musée d’Histoire Naturelle Henri Lecoq à Clermont-Ferrand. Il est venu avec Morgane Imbeaud, à qui il a de nouveau fait appel pour Morituri et Mathieu Lopez alias Matt Low pour qui il a écrit quelques textes. Ce dernier sera à ses côtés sur la scène de la Coopérative de Mai le 18 juin prochain. Jean-Louis Murat n’aime pas les interviews et d’ailleurs, quand il nous dit que son métier aujourd’hui, c’est « plus d’emmerdes que de plaisir« , on a tendance à se dire qu’on fait partie des emmerdes. Alors du coup, quand je vois que ces animaux empaillés lui rappellent sa rencontre, dans ses montagnes, avec un lynx, je le laisse longuement nous évoquer ce souvenir car c’est bien la seule chose qu’il a vraiment envie de raconter.


Jean-Louis Murat, « Morituri » et le concert du 18 juin

Intervenants et extraits de vidéos par ordre d’apparition: Jean Louis Murat, Clip « French Lynx » Réalisé par Christophe Acker (Suburb Production), Extrait de L’Héautontimorouminos par  Jean-Louis Murat & Morgane Imbeaud – Scarlett Productions, Morgane Imbeaud, Clip « Blow » de Matt Low réalisé par Nicolas Despis (HK Corp), Matt Low, Extrait de « Long John » – Live au [PIAS] Nites – Neutra Productions Un reportage de Richard Beaune, Claude Fallas, Damien Salmon et Sébastien Bonnetot.

Moi les disques… je préfère élégamment me retirer. Place à eux (Morgane Imbeaud, Matt Low, ndlr), sinon, on s’en sort pas.

Il a forcément moins envie de commenter une phrase qu’il a dit dans le journal Le Soir : « Quant au prochain disque, je ne pense pas qu’il y en aura encore un autre. » On n’a pas vraiment envie d’y croire même si son dernier album pourrait être effectivement un élégant point final à une carrière plus que bien remplie. Quand on lui demande si c’est une blague (une blague belge en l’occurence), il nous répond qu’il se situe à égale distance entre le sérieux et la blague. Une réponse qui nous situe, nous, à égale distance entre le doute et l’espoir. 

Jean-Louis Murat – Matt Low – 18 juin 2016 – La Coopérative de Mai – Clermont-Ferrand.

10 Juin

Pils et les valeurs sûres

prog

Cette semaine dans Pils, les vingt ans de la Comédie de Clermont avec un programme alléchant pour une saison anniversaire de plaisir « comme un feu d’artifice ».

Et aussi un entretien avec Jean-Louis Murat, descendu de sa montagne pour nous parler du lynx, un des héros de son nouvel album Morituri. Le chanteur auvergnat sera sur la scène de la coopérative de mai le 18 juin prochain en compagnie de jeunes artistes locaux comme Matt Low ou Morgane Imbeaud.

Pils du 10/06/16

 

09 Juin

Une saison feu d’artifice pour les vingt ans de la Comédie de Clermont

Visuel antoineetmanuel Photo Jean-Louis Fernandez

Visuel antoineetmanuel
Photo Jean-Louis Fernandez

Le directeur de la Comédie de Clermont est un homme heureux : que de bonnes nouvelles pour la saison 2016/2017! Plus de spectacles (34 au lieu de 27 cette année) et la pose de la première pierre de son théâtre à l’automne 2017. Alors pour fêter tout ça, Jean-Marc Grangier promet à son public de beaux événements :

Pas un seul moment festif mais une saison anniversaire de plaisir : je l’ai voulue, spectacle après spectacle, comme un feu d’artifice

Cette année, trois jeunes artistes seront associés à la Comédie de Clermont :

L’actrice et réalisatrice Mélanie Laurent se lance dans la mise en scène de théâtre. Après une résidence d’écriture à la Comédie en février 2015, elle a adapté « Le dernier testament de Ben Zion Avrohom » de James Frey pour la scène et viendra présenter son spectacle en octobre prochain.

Fabrice Lambert, danseur et chorégraphe : « Jamais assez » sa dernière création a plu à la fois au public et à la critique du dernier festival d’Avignon et il viendra la présenter en novembre.

Enfin, Johanny Bert, l’enfant de la Comédie selon Jean-Marc Grangier. Ce metteur en scène et marionnettiste anime des masques, des post-it, du carton, c’est un magicien des formes et de la lumière capables « d’insuffler de la vie à une boulette de mie de pain. » Il travaille avec la Comédie depuis le festival A Suivre en 2003 et revient avec « De passage » en octobre et « Waste » en mars.

Cette saison promet bien sûr de la danse avec pour la première fois (grande région oblige!) une collaboration avec la Biennale de la danse de Lyon et la venue d’Akram Kahn. Sans oublier l’événement « In spite of wishing and wanting » de Wim Vandekeybus, spectacle qui a révolutionné le monde de la danse en 1999 et que le chorégraphe reprend cette année « onze danseurs lâchés sur le plateau comme une horde d’étalons fougueux », que de promesses… Et en fin de saison, Philippe Découflé, chouchou du public, présentera avec sa nouvelle création dont le titre est à venir.

En théâtre quatorze spectacles avec le retour de Thomas Ostermeier qui présente « La Mouette » d’Anton Tchekov et « Richard III » de Shakespeare, le marathon « Karamazov » de Jean Bellorini, cinq heures de plongée dans l’oeuvre de Dostoïevski ou encore le fidèle Pippo Delbono et son message d’amour sur fond d’évangile « Vangelo ». Et bien sûr, le retour sur scène du phénomène James Thierrée dans « La grenouille avait raison ».

En musique un rendez-vous de coeur, pour retrouver sur scène Jane Birkin accompagnée, le soir même de son anniversaire, par l’orchestre d’Auvergne pour interpréter les plus belles chansons de Serge Gainsbourg.

Une saison qui verra enfin la pose de la première pierre d’un théâtre attendu lui aussi depuis vingt ans, une nouvelle maison que le public et les artistes méritent bien!

La saison des vingt ans de la Comédie de Clermont

07 Juin

Fin de saison explosive à la Coopé avec The Kills et The Brian Jonestown Massacre

Jamie Hince & Alison Mosshart de The Kills Mike Windle/Getty Images for Coachella/AFP

Jamie Hince & Alison Mosshart de The Kills Mike Windle/Getty Images for Coachella/AFP

La Coopérative de Mai a soigné sa fin de saison en programmant quelques artistes qui donnent des concerts au compte-goutte dans l’hexagone. Le 14 juin prochain, les clermontois ont rendez-vous avec le duo anglo-américain The Kills et le 30 juin, c’est le groupe californien aux performances historiques The Brian Jonestown Massacre qui fait le déplacement jusqu’à Clermont-Ferrand.

Continuer la lecture

RSS