08 Jan

Le premier Pils de 2016 c’est bien, c’est chouette

prog

Dans ce premier numéro de l’année, votre agenda rend hommage aux artistes disparus et soulève une question : et si Rossini avait demandé à Brigitte Bardot d’interpréter Rosine dans le barbier de Séville ?
La séduction à l’état pur pour tourner la tête de tous les hommes de cet opéra tiré de la comédie de Beaumarchais…
C’est la question que se pose le directeur du centre lyrique Clermont-Auvergne et metteur en scène Pierre Thirion-Vallet. Comme à son habitude, il apporte sa touche personnelle aux grands classiques de l’opéra.


Pils du 08/01/15

Un barbier de Séville au look fifties

prog

Pour sa dernière création le Centre lyrique Clermont-Auvergne transpose l’opéra de Rossini dans les années cinquante. De toute façon l’histoire est éternelle : un vieillard amoureux prétend épouser sa pupille. Un jeune amant plus adroit la prévient et la conquiert.
Un décor aux accessoires kitschs et une Rosine aux allures de Brigitte Bardot. Une star interprétée par la jeune et talentueuse Elsa Dreisig, lauréate du dernier concours international de chant de Clermont-Ferrand.

Pierre Thirion-Vallet : on a envie d’apporter un peu de burlesque, de s’amuser et d’amener des images ou des situations qui peuvent surprendre le public…

Comme à son habitude le metteur en scène Pierre Thirion-Vallet apporte une touche personnelle aux grands classiques de l’opéra, il donne une belle liberté de jeu aux chanteurs tout en gardant une grande exigence sur le plan vocal.


Le barbier de Séville 08/01/16
Le barbier de Séville à l’opéra-théâtre de Clermont le vendredi 15 janvier à vingt heures et le samedi 16 à quinze heures. La séance du samedi est accessible en audiodescription.

Un bal années 50 avec au menu cha-cha-cha, rumba et manbo est donné dans le foyer du théâtre à l’issue de la représentation du samedi.

18 Déc

Pils aime ne rien faire

prog

Ne rien faire c’est tout un art. La boutique du même nom à Clermont-Ferrand vous incite à prendre le temps de regarder une expo, écouter de la musique ou lire un livre. En fait, ne rien faire, c’est passionnant!

Mais de temps en temps, il faut aussi chanter, alors on a assisté aux répétitions du Fantôme de l’Opéra, la nouvelle comédie musicale montée par le CASC (comité d’activités sociales et culturelles de la ville de Clermont-Ferrand). Un projet ambitieux qui ne manque pas de panache… Le Fantôme de l’opéra sera sur la scène de la Muscade à Blanzat (63) samedi 19 décembre, à la maison de la Culture de Clermont-Ferrand les 9 et 10 janvier et au théâtre de Moulins le 16 janvier.


Pils du 18/12/15

Le Fantôme de l’opéra rode à Clermont-Ferrand

prog

Depuis sa création en 2004, la troupe du CASC (Comité d’ativités sociales et culturelles de la ville de Clermont-Ferrand) n’a peur de rien.

Spécialisée dans les comédies musicales, la troupe se lance chaque année dans des créations ambitieuses. Après Les Misérables ou Le Roi Lion, les chanteurs amateurs ont décidé cette année de monter Le Fantôme de l’Opéra.

Tirée du roman fantastique français de Gaston Leroux publié en 1910, cette comédie musicale a été créée en 1986 par Andrew Lloyd Webber, le compositeur anglais à succès de comédie musicale. le Fantôme de l’Opéra est restée à l’affiche pendant dix-sept ans à Londres et à Broadway. Une adaptation française plus tard, la voici en Auvergne!

L’histoire est alléchante : un fantôme au visage masqué hante les coulisses de l’Opéra de Paris. Amoureux d’une jeune cantatrice, il la séquestre dans l’espoir de susciter son amour… Tout un programme!

La première est samedi 19 décembre à la Muscade à Blanzat et d’ici là, les répétitions vont bon train: chanteurs, décorateurs et costumiers s’affairent, car dans les moindres détails tout est réalisé par la troupe du CASC.


Le fantôme de l’opéra

Les autres dates : neuf et dix janvier à la maison de la Culture de Clermont-Ferrand et seize janvier au théâtre de Moulins.

12 Déc

Les rêves de Buenos Aires au musée Mandet de Riom

prog  Le musée Mandet de Riom expose en ce moment un jeune artiste argentin : Sergio Moscona. Une peinture expressionniste et résolument contemporaine qui trouve pourtant une résonnance dans certaines oeuvres de la collection permanente du musée grâce aux thèmes abordés : une société qui écrase l’individu et étouffe ses rêves. Le nom de l’exposition : « Fleurs Brisées ».

C’est la première expo individuelle dans un musée français de Sergio Moscona. Cet artiste argentin engagé a installé une soixantaine de peintures sur les murs du musée Mandet. De Picasso à l’expressionisme allemand, ses références sont assumées : l’artiste crée une oeuvre personnelle en n’oubliant pas ses classiques.

Sergio Moscona est un artiste engagé, il considère l’art comme un rempart contre la barbarie. La dictature a laissé des traces en argentine : la série « travailleurs sans travail » évoque les laissés pour compte, la série « Fleurs Brisées » faite spécialement pour le musée Mandet, tous les espoirs déçus.
Sergio Moscona est né en 1979, il était donc encore enfant à la fin de la dictature argentine en 1983 mais les femmes de la place de Mai, les défilés de militaires, les violences dans les rues, sont autant d’images qu’il n’a de cesse de montrer dans sa peinture.
Une peinture figurative où l’homme est au centre. Quand il s’empare d’un sujet Sergio Moscona peint beaucoup, il réfléchit sur le monde en travaillant dans la répétition.

Sergio Moscona : les séries sont très importantes. Un tableau, c’est un point de vue mais une série c’est une réflexion. C’est entrer en profondeur dans un sujet.

La fleur que tendent les personnages de Sergio Moscona est brisée à l’image des rêves des hommes. Mais ne jamais sous estimer le rêve : en argentine, d’anciens centre de détention sont bien devenus des musées.

L’exposition « Fleurs Brisées » est installée au musée Mandet jusqu’au 20 mars 2016.


« Fleurs brisées » exposition de Sergio Moscona 12/12/15

04 Déc

Avec Peer Gynt, Pils accompagne le Fracas sur les routes du nord

prog

L’équipe de Pils est allée à Montluçon assister aux répétitions de la dernière création de Johanny Bert : Peer Gynt. Une pièce mythique du norvégien Henrik Ibsen, une création ambitieuse où comme à son habitude, le directeur du Fracas mêle sur le plateau acteurs et marionnettes.

Toujours dans l’Allier, la tournée des ACDçu s’achève à Vichy au centre Valéry Larbaud. Une tournée pour fêter la sortie de leurs aventures en bande dessinée par Jérôme Eho. Des aventures forcément décevantes mais forcément drôles. Interview exclusive du chanteur Brian dans Pils!


Pils du 4 décembre