Un volcan en éruption, un chat, une araignée, une chauve souris, de la pellicule bien sûr et même Serge Gainsbourg.
Si vous levez le nez dans les rues de Clermont, vous ne pouvez pas les rater, la ville est envahie par les personnages du célèbre jeu vidéo des années 80, Space Invaders.
Ce street art n’est pas étranger au court-métrage. L’artiste Invader présente un film dans la série Star System, il reste incognito mais il a profité de sa venue à Clermont-Ferrand pour créer ses mosaïques.
Sinon cette année, le festival du court-métrage compte pas mal de documentaires dans sa sélection. « 9 days from my window in Aleppo », film de Thomas Vroege, a été construit à partir des images tournées à Alep en Syrie par Issa Touma , un photographe qui a vu arriver la guerre au pied de son immeuble.
Ce film de treize minutes est une gifle. De la fenêtre d’Issa Touma, Il y a la guerre et l’ennui, la complexité et l’ambivalence des hommes, et puis l’extrême violence qui surgit.
Enfin, le réalisateur autrichien Paul Wenninger nous parle de son film « Uncanny Valley », une plongée dans les tranchées de la première guerre mondiale. Un très beau film réalisé à partir d’images d’archives dans lesquels se coulent les corps de deux danseurs. Un plan séquence où la fraternité devient la seule solution pour échapper à l’horreur.
Clermont Film Fest: la page du vendredi 12 février