C’est le musicien folk clermontois Vincent Estival et son projet By the Fall qui vient d’être sélectionné aux inouïs du Printemps de Bourges. Il sera sur la scène des Inouïs à Bourges le mardi 28 avril et aura 20 minutes pour convaincre un parterre de professionnels.
La dernière fois que nous avions rencontré By The Fall, c’était pour parler de son EP Ashes qui l’avait mené plusieurs fois sur la scène de la Coopérative de Mai en première partie d’artistes prestigieux comme Christine & The Queens. Quelques mois plus tard, le jeune homme participe à la sélection du printemps sur la même grande scène de la Coopé aux côtés de cinq autres artistes clermontois. By the Fall, c’est donc le projet d’un garçon qui a attendu patiemment son tour avant de se lancer. Pendant six ans, il a écrit des chansons qu’il laissait dans un coin de sa tête jusqu’au jour où, porté par l’envie et sans doute poussé par un certain nombres d’amis bienveillants, il décide de s’ouvrir au monde. Ce sera une ouverture à l’image du jeune homme, discrète et tout en douceur mais dont l’écho sera retentissant. Il enchaîne les premières parties et sort donc son premier EP pour enfin, être sélectionné à Bourges. By The Fall fait son petit bout de chemin, tranquillement mais sûrement.
By the Fall en résidence au Tremplin à Beaumont, Un reportage de Laurent Pastural et Claude Fallas, prise de son Laurent Janin et montage de Brice Ordas. Intervenants: Laurent Pastural, Vincent Estival de By the Fall et Frédéric Roz, directeur du Tremplin.
Le groupe The Elderberries revient et assume désormais leur surnom. Avec le temps, les 6 musiciens clermontois sont devenus The Elders. Ils ont décidé de reprendre les artistes qui les inspirent depuis leurs débuts.
Avant de devenir les « Elders », les cinq membres du groupe clermontois ont passé une dizaine d’années à s’appeler les Elderberries et ça leur a plutôt réussi. Créé en 2002, le groupe se met au boulot rapidement et parvient à sortir un premier EP en 2004 (Double Demons), un second en 2006 (The Little House) se font repérer par le réalisateur James Huth et signe la bande originale de son film Hellphone en 2007, un premier album la même année (Nothing Ventured, Nothing Gained), un autre deux ans plus tard Ignorance and Bliss qui comprenant notamment cet excellent titre, It Doesn’t Really Matter.
En 2012, le groupe revient avec un nouvel album sobrement intitulé The Elerberries avec un rock qui sonne bien seventies. Il en tirent un clip absolument déjanté filmé au Château de Murol, Here till Dawn.
Back to the Seventies
2015 sera l’année du retour pour le groupe qui choisit de s’appeler tel qu’on les surnomme depuis un petit moment déjà, The Elders. Ils préparent actuellement un concert au Tremplin à Beaumont où les cinq potes devraient reprendre les artistes qui les ont inspirés tout au long de ces années. Les Elders feront un sort à des titres de David Bowie, The Who, Neil Young, les Rolling Stones ou T-Rex, le tout mis en image en live par le vidéaste clermontois Florian Cardinal, ancien acolyte d’un autre musicien clermontois bien connu, Mr Nô.
The Elders « Smoking the 70’s » Le Tremplin à Beaumont le 30 avril 2015.
A l’aube des années 2000, Clermont donnait naissance à une salle qui a contribué à changer l’image de la ville. Didier Veillault et son équipe ont créé la Coopérative de Mai. Samedi soir, la salle fêtera ses quinze ans en compagnie d’un des phénomènes pop du moment, Baxter Dury.
C’était le mardi 7 mars 2000. Sur la scène de la Coopé fraîchement inaugurée, Catherine Ringer lance au public: « Alors vous êtes bien dans cette nouvelle salle, ça a l’air pas mal pour l’instant? » C’était le premier concert programmé par la Coopé, les Rita Mitsouko. Ils débarquent à Clermont parce qu’ici, ils connaissent bien le quadra qui tient la boutique, Didier Veillault, ancien directeur du Plan à Ris-Orangis. Venu s’installer dans les volcans avec son énergie et son carnet d’adresse, cet éternel jeune homme contribue relève le défi d’une nouvelle salle de concert en plein cœur de l’Auvergne, un peu loin de tout a t-on envie de dire, et inscrit le nom de Clermont-Ferrand sur la carte du rock français. Du coup, on voit passer par là les White stripes en 2001, Bashung y fait une résidence et y prépare sa dernière tournée, les clermontois n’ont d’un coup plus besoin de se taper 3h30 de train pour voir des artistes rares comme Morrissey, Patti Smith et j’en passe.
Encore un beau plateau quinze ans après
Aujourd’hui, la Coopé a 15 ans et c’est quand même un peu plus difficile qu’avant. Elle doit faire face à une concurrence plus rude car les SMAC (Scènes de musiques actuelles) ont fleuri un peu partout en France et des salles dernier cri ont vu le jour. Il n’empêche que la Coopérative de Mai continue d’attirer des artistes qui passent par peu de villes en France comme Nina Hagen à la fin du mois de mars. Samedi 7 mars quinze ans jour jour après le premier concert de la Coopé, Baxter Dury viendra frotter son dernier album « It’s a pleasure » aux oreilles des clermontois. Pour cette soirée anniversaire, il partagera l’affiche avec Tony Allen, créateur de l’afrobeat avec Fela Kuti, et batteur de Damon Albarn, entre autres.
Les éditions Margot regroupent des illustrateurs prestigieux tels que Benjamin Lacombe ou Patrick Prugne. Ici, une illustration de Thibault Prugne, également patron des éditions margot.
Les illustrateurs des Editions Margot exposent au Centre Camille Claudel à Clermont-Ferrand. Trois d’entre eux vendront le 14 mars prochain certaines de leurs œuvres dans le prestigieux Hotel des ventes Christie’s à Paris et à New York, à des estimations qui vont de 3000 à 35.000 euros.
Margot n’a pas trois ans et elle va très bien, merci! Créée par Thibault Prugne à Clermont, cette maison d’édition jeunesse a pour principe de donner une grande part à l’illustration dans leurs livres et c’est pour cette raison qu’elle n’édite que des grands formats. Et pour prouver que les illustrations sont des œuvres d’art, Margot a décidé d’exposer ses originaux : les dessins de Benjamin Lacombe, Eric Puybaretou bien les planches de Patrick Prugne prennent alors toute leur dimension.
Etudes préparatoires de Patrick Prugne pour son dernier ouvrage « Poulbots » édité chez Margot
Des illustrateurs connus et d’autres qui grandissent avec elle, c’est le cocktail de Margot pour pousser : Félicien (illustré par Etienne Friess) le septième album jeunesse sort au printemps, talonné par trois de plus dès l’automne.
Des illustrateurs en vente chez Christie’s
Autre bonne raison de courir à la salle Camille Claudel, c’est que trois des illustrateurs exposés vont participer à la plus grande vente aux enchères de planches de Bande Dessinée jamais réalisée. Elle est prévue le 14 mars prochain à Paris et New-York chez Christie’s. Benjamin Lacombe met en vente une illustration intitulée Alice, réalisée en 2015 et estimée à 30 000 euros. Eric Puybaret, qui vient de publier le sublime Mireille aux éditions Margot, met en vente une huile sur toile intitulée Tea Party estimée entre 3000 et 4000 euros. Enfin, le clermontois Patrick Prugne signe une aquarelle intitulée Quebec 1609 estimée entre 3000 et 4000 euros.
Vous pouvez visualiser le catalogue Christie’s en suivant ce lien.
Un reportage de Valérie Mathieu et Richard Beaune – Intervenant: Thibault Prugne.
Boca Loca, c’est la rencontre entre le rock’n’roll et le tango, celui qui porte le blouson noir, c’est le guitariste Vincent Rostan et celle qui se hisse sur de hauts talons, c’est Juliette Velez-Funes. Avec trois autres musiciens, ils proposent un répertoire de chansons latines plutôt réjouissant. Nous les avions rencontré l’an dernier au Tremplin à Beaumont lors d’une résidence.
Le clip de la semaine illustre leur titre « El viajero » tourné par Julien Le Coq, Stéphane Serré et Fred Legay à la Baie des Singes, à Cournon d’Auvergne.
Le visuel du disque a été dessiné par Frédéric Le Falher, professeur d’Arts plastique à Aurillac.
Au travail depuis 18 mois, La Grande Chorale de la Coopérative de Mai sort aujourd’hui son disque, enregistré live à la Coopérative de Mai en janvier. Quinze titre parmi lesquels les grands noms de ceux qui ont fait les belles affiches depuis le 7 mars 2000 et ceux qui ont fait l’histoire de la salle clermontoise.
Il y a un peu plus d’un an, la Coopérative de Mai s’est demandé ce qu’elle pouvait bien imaginer pour fêter dignement ses 15 ans. De cette réflexion est née l’idée d’une Chorale qui reprendrait les chansons de ceux qui ont fait les belles affiches de la salle depuis son ouverture en 2000 et celles de ceux des artistes qui sont nés à la Coopé comme Cocoon ou Mustang. Après un casting (auquel nous avons assisté, voir notre vidéo ci-dessous) qui a permis de recruter soixante des plus belles voix de Clermont-Ferrand et 18 mois de travail et de répétitions appliquées chaque lundi avec le chef de coeur Adel Toualbi, 15 titres ont finalement vu le jour, piochés dans 15 années de concerts à la Coopé. L’arrangement de ces titres a été confié à Denis Clavaizolle, enregistrées « live » à la Coopérative de Mai, par Didier Lamaze (studio Palissy) et mixées au studio Wooden D, avec la complicité de Yann Clavaizolle et Pascal Mondaz.
Le résultat est bluffant: on se prend à fredonner avec les choristes ces chansons qui font partie de notre histoire comme « C’est Comme ça » des Rita ou « La nuit je mens » de Bashung. Les titres des artistes du coin comme Mustang (Tabou), Cocoon (Take Off) ou encore Hill Valley (Puzzle) prennent une dimension magique. Les soixante choristes s’apprêtent à promouvoir cet album en live et plusieurs rendez-vous sont prévus: le 7 mars prochain sur la pelouse du Stade Michelin, pendant la mi-temps d’ASM/Bayonne et à la Coopérative de Mai pour la fête de la musique.
En exclusivité, voici un petit extrait d’un des quinze titres de l’album, C’est Comme ça des Rita Mitsouko.
Tracklist de l’album:
1 – C’est comme ça – Rita Mitsouko
2 – DANCE – Justice
3 – Louxor, j’adore – Katerine
4 – September – Earth Wind & Fire
5 – Comic Strip – Serge Gainsbourg
6 – Puzzle – Hill Valley
7 -Le Cri Du Papillon – Jean-Louis Murat
8- Tick Tick Boom – The Hives
9 – La nuit, je mens – Alain Bashung
10- Because The Night – Patti Smith
11 – Tabou – Mustang
12 – Walk on the wild side – Lou Reed
13- Like A Bull – The Elderberries
14 – Take Off – Cocoon
15- Je suis venu te dire que je m’en vais – Serge Gainsbourg
Le disque sera en vente le 7 mars à la Coopérative de Mai lors de la grande soirée anniversaire avec Baxter Dury et Tony allen.
Cette semaine, PILS vous invite au festival Altilive en Haute-Loire et vous fait découvrir l’un des groupes invités, Hiver Pool. On parle aussi théâtre avec la venue de la pièce du jeune metteur en scène Julien Gosselin, Les particules élémentaires.
Altilive
Depuis le 21 février et jusqu’au 28 mars, l’Altilive fait vibrer par des concerts, des master class et des rencontres le département de la Haute Loire. Il y a d’un côté les têtes d’affiches comme Stephane Eicher ou Grand corps malade et puis il y a les artistes du coin comme Delphine et Martial d’Hiver Pool qu’on est allé rencontrer chez eux à quelques kilometres d’Issoire pres de Lemdes sur Alagnon. C’est là bas, loin de tout et au vert qu’ils enregistrent leur premier album qu’ils prévoient de sortir cet automne.
Les Particules élémentaires
Du 4 au 6 mars 2015, la Comédie de Clermont programme une pièce qui a fait gransd bruit au festival d’AVIGNON EN 2013, c’est une création de la compagnie Si vous pouviez lécher mon cœur de Julien Gosselin qui a décidé de s’attaquer au texte de Michel Houellebecq, Les particules élémentaires.
Citation du jour
« Un matin j’me suis réveillé et j’ai compris que je srais jamais tout à fait normal et j’me suis dit j’men tape, j’me suis dit ainsi soit-il » Christian Slater dans Pump Up The Volume (1990)
Pendant tout le mois, du 21 fevrier au 26 mars, le festival Altilive fait vibrer la Haute-Loire au rythme des concerts, masters class et autres rencontres musicales. Aux côtés des têtes d’affiches comme Stéphane Eicher ou Grand Corps Malade, des artistes du coin sont invités comme le duo Hiver Pool, couple au travail et couple dans la vie, nous les avons rencontré dans leur maison à Chambezon où ils enregistrent leur premier album.
A notre arrivée, Delphine et Martial nous accueillent avec un petit café. Tout est « cocoon » dans ce petit coin de campagne et dans ce studio aménagé chez eux, des vieux vinyles 78 tours accrochés au mur, le meuble vintage d’un transistor qui sert de guéridon et qui renferme quelques capsules d’expressos, un divan et quelques fauteuils vous invite au farniente. Pourtant, il faut se mettre au boulot. Le duo enregistre ici depuis quelques mois ce qui sera leur premier album. Suite logique d’un premier EP sorti en août dernier et sobrement intitulé Hiver Pool et dans lequel on trouvait déjà un titre qu’on devrait retrouver dans le futur album, Tes yeux. C’est en français que le couple a choisi d’écrire cet album bien que leur culture musicale à tous les deux soit davantage anglo-saxone. Avant de fonder Hiver Pool, Martial Semonsut faisait partie du groupe Snowy Owl qui jouait exclusivement en anglais. Pour faire chanter et apprivoiser la langue de Molière, le duo s’est amusé à mettre en musique des textes de Victor Hugo ou de Théophile Gautier, pour voir si le français « chantait » bien. Avec de tels paroliers, ils ont vite compris qu’ils pouvaient se lancer et Delphine a commencé à écrire des textes dans sa langue maternelle.
Un groupe né dans une église
Hiver Pool est né alors que le couple faisait un voyage en Irlande. Ils se sont mis à chanter en duo « Something » des Beatles, dans une église et il leur a semblé évident qu’ils devaient aller plus loin. Alors bien que Delphine ne se voyait pas chanteuse et que Martial ne voulait pour rien au monde vivre avec une chanteuse, les deux amoureux se sont assis sur leur conviction pour faire naître Hiver Pool.
Un reportage de Richard Beaune et Bruno Lebret – Montage de Stéphanie Salmon – Intervenants: Delphine et Martial d’Hiver Pool
Le reste du programme du festival Altilive, ce sont 32 concerts qui se déploient sur tout le territoire avec Grand Corps Malade (le 28 février au Centre Culturel A.Raynaud, Vals Près Le Puy), Stéphane Eicher (14 mars, Centre Culturel A.Raynaud, Vals Près Le Puy) Yvan Marc (le 6 mars à La Grange des Vachers à Rosières) Wild Wild Wagon (le 3 mars à la Couveuse à Chadrac et le 4 au château du Monastier Sur Gazeille) et bien sûr, Hiver Pool le 13 mars au Re Bemol au Monastier sur Gazeille.
Heavy Trash, le groupe bis de Jon Spencer est l’un des invités des Nuits de l’Alligator, le festival itinérant qui passe par la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand
Pendant deux jours, du mercredi 25 au jeudi 26 février, le festival itinérant Les Nuits de l’Alligator, dixième du nom, continue de promouvoir le blues et tout ce qu’il est devenu et surtout, en fait profiter les clermontois de Coopérative de Mai.
Ça dure trois semaines et ça se passe sur l’ensemble de l’hexagone : treize villes profitent en ce moment de rockeurs et bluesmen déjantés tels que le Heavy Trash de Jon Spencer, les suisses Hell’s Kitchen ou l’endiablé Hanni el-Khatib. Ce dernier récemment invité à la Coopé ne fera pas partie de la programmation clermontoise mais les deux autres seront bien là et c’est tant mieux.
Heavy Trash : le rock’n’roll a de beaux jours devant lui
Jon Spencer est un type assez occupé et qui aime ça visiblement car lorsqu’il n’est pas en train de proclamer des incantations en vénérant le blues avec son autre groupe, The Blues Explosion, Jonhatan invoque le rock-a-billy des origines et convertie son public avec des petites bombes d’un autre temps tels que Gee, I really love you ou la survitaminée leçon de savoir-vivre Gentle.
Les Heavy Trash sont les invités de l’Alligator aux côtés de deux autres groupes pour la première soirée clermontoise. D’abord, les quatre joyeux « débilous » (preuve vidéo ci-dessous à l’appui) d’Hayseed Dixie. Ce groupe a eu un jour la bonne idée de jouer du hard avec du banjo et d’autres instruments folk.
Autre artiste à découvrir mercredi soir, c’est Bloodshot Bill, un canadien qui préfère s’exprimer par le biais de gracieuses onomatopées car parfois, un rot vaut mieux que des mots pour exprimer ce qu’on ressent à l’intérieur de soi et le râle est plus communicatif que n’importe quel discours quand la musique te prend aux tripes.
Hell’Kitchen, les diables suisses
Jeudi 26 février, la Coopérative de Mai programme une autre belle soirée avec la voix éraillée de Jodie Holland qui transportera sans doute un paquet de clermontois sur les bords du Mississipi et les folkeux néo-zélandais Streets of Laredo. Enfin, le trio suisse et infernal Hell’s Kitchen qu’on avait déjà vu passer par le Guingois à Montluçon il n’y a pas si longtemps, viendra faire profiter du meilleur de leur dernier album en date Red Hot Land au public de la Coopé.
Les Nuits de l’Alligator, du mercredi au jeudi 25 et 26 février 2015 à La Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand. 20h30 – PASS CROCO 2 SOIRS : 25€ (EN VENTE UNIQUEMENT AU GUICHET DE LA COOPÉ).
Des nouvelles têtes d’affiches viennent agrandir la liste des invités 2015 du festival Europavox à Clermont-Ferrand. L’exigeant Dominique A qui revient avec un nouvel album à la mi-mars et le monstre français du métal Gojira, un des seuls groupes avec Daft Punk que les Etats-Unis nous envient.
Après nous avoir déroulé une liste pas très réjouissante d’artistes (Placebo, The Dø, Selah Sue, Izia…) qui donnaient moyennement envie de passer son week-end du 23 mai à Clermont-Ferrand, le festival Europavox a ajouté deux nouveaux noms à sa programmation et qui, à eux seuls, rendent cette édition 2015 un peu plus attractive.
Quand Dominique A écrit, il bouleverse aussi
La première bonne nouvelle, c’est la venue à la Coopérative de Mai le samedi 23 mai de l’auteur, compositeur, écrivain (son troisième ouvrage « Regarder l’Océan » sort le 15 avril prochain) Dominique A. Il sera en pleine tournée pour promouvoir son dixième disque intitulé « Eléor ».
Pour ce nouvel album studio, Dominique A s’est entouré du bassiste Jeff Hallam (présent depuis 2012 à ses cotés) et du batteur Sacha Toorop (déjà présent sur Auguri et Remué) et a visiblement décidé de laisser de côté son quintette à vent qui avait tout de même donné aux titres de « Vers les lueurs » une ambiance de musique de chambre, chambre où l’on a quand même vécu un gros tas d’émotions. Les deux nouveaux titres dévoilés du chanteur sont un concentré de ce que sait faire cet artisan de la chanson et en premier lieu, vous faire monter les larmes aux yeux.
Le Gojira marchera sur Clermont le 24 mai
Ceux qui rejettent en bloc le métal ne connaissent visiblement pas Gojira, groupe landais qui s’appelait à leur création en 1996, Godzilla (Gojira étant la traduction de Godzilla en römaji, l’alphabet romain dans l’écriture japonaise.) Ceux pour qui le bruit du métal fait grincer les dents devraient écouter d’un peu plus prêt ce groupe qui depuis 5 albums maintenant tentent en vain de sauver la planète. Sombre espoir de réussir en écoutant leurs textes et leurs mélodies eschatologiques, les Gojira ont néanmoins réussi à s’exporter bien au-delà de nos frontières en jouant une musique un peu monopolisés par les anglo-saxons. Leur dernier album en date s’appelait « L’enfant sauvage » et paraissait en 2012.
Une belle affiche signée Jean-Claude Götting
Les affiches d’Europavox ne méritent pas toutes un post-scriptum mais celle-ci, réalisée par l’illustrateur Jean-Claude Götting nous faisait de l’œil. Prix du meilleur premier album au festival d’Angoulême en 1986, depuis, le dessinateur ne cesse de faire parler de lui. Il signe les illustrations de l’édition française d’Harry Potter et collabore avec divers journaux tels que Libération ou Vanity Fair.
Un autre nom est venu s’ajouter à la liste des « têtes d’affiches », c’est celui du duo Aaron qui doit sortir prochainement un troisième album. Ils joueront le même soir que Fauve #. Une liste qui nous laisse quand même impatient de connaître les nouveautés que le festival proposera cette année.