Pendant tout le mois, du 21 fevrier au 26 mars, le festival Altilive fait vibrer la Haute-Loire au rythme des concerts, masters class et autres rencontres musicales. Aux côtés des têtes d’affiches comme Stéphane Eicher ou Grand Corps Malade, des artistes du coin sont invités comme le duo Hiver Pool, couple au travail et couple dans la vie, nous les avons rencontré dans leur maison à Chambezon où ils enregistrent leur premier album.
A notre arrivée, Delphine et Martial nous accueillent avec un petit café. Tout est « cocoon » dans ce petit coin de campagne et dans ce studio aménagé chez eux, des vieux vinyles 78 tours accrochés au mur, le meuble vintage d’un transistor qui sert de guéridon et qui renferme quelques capsules d’expressos, un divan et quelques fauteuils vous invite au farniente. Pourtant, il faut se mettre au boulot. Le duo enregistre ici depuis quelques mois ce qui sera leur premier album. Suite logique d’un premier EP sorti en août dernier et sobrement intitulé Hiver Pool et dans lequel on trouvait déjà un titre qu’on devrait retrouver dans le futur album, Tes yeux. C’est en français que le couple a choisi d’écrire cet album bien que leur culture musicale à tous les deux soit davantage anglo-saxone. Avant de fonder Hiver Pool, Martial Semonsut faisait partie du groupe Snowy Owl qui jouait exclusivement en anglais. Pour faire chanter et apprivoiser la langue de Molière, le duo s’est amusé à mettre en musique des textes de Victor Hugo ou de Théophile Gautier, pour voir si le français « chantait » bien. Avec de tels paroliers, ils ont vite compris qu’ils pouvaient se lancer et Delphine a commencé à écrire des textes dans sa langue maternelle.
Un groupe né dans une église
Hiver Pool est né alors que le couple faisait un voyage en Irlande. Ils se sont mis à chanter en duo « Something » des Beatles, dans une église et il leur a semblé évident qu’ils devaient aller plus loin. Alors bien que Delphine ne se voyait pas chanteuse et que Martial ne voulait pour rien au monde vivre avec une chanteuse, les deux amoureux se sont assis sur leur conviction pour faire naître Hiver Pool.
Un reportage de Richard Beaune et Bruno Lebret – Montage de Stéphanie Salmon – Intervenants: Delphine et Martial d’Hiver Pool
Le reste du programme du festival Altilive, ce sont 32 concerts qui se déploient sur tout le territoire avec Grand Corps Malade (le 28 février au Centre Culturel A.Raynaud, Vals Près Le Puy), Stéphane Eicher (14 mars, Centre Culturel A.Raynaud, Vals Près Le Puy) Yvan Marc (le 6 mars à La Grange des Vachers à Rosières) Wild Wild Wagon (le 3 mars à la Couveuse à Chadrac et le 4 au château du Monastier Sur Gazeille) et bien sûr, Hiver Pool le 13 mars au Re Bemol au Monastier sur Gazeille.
Teasing du Festival Altilive