20 Avr

Le Pils des extrêmes

Valérie Mathieu et Richard Beaune sur la route de l’extrême.

Cette semaine Pils fait le grand écart. Le poète Dante et la musique ancienne mis en scène par la Camera delle Lacrime ou bien les rythmes endiablés de la fanfare Ktipietok : les deux propositions sont pleines d’énergie et méritent bien un voyage en Pilsmobile.

 


Il y a quelques mois, nous avions rencontré les créateurs de la Camera delle Lacrime alors qu’ils travaillaient sur une première exploration de l’oeuvre de Dante. Les Cercles de l’Enfer, premier épisode d’une trilogie et première découverte d’un univers étonnant par son énergie et sa modernité. Il s’agit tout de même d’une mise en relation de la musique ancienne du 13éme et 14éme siècle avec une oeuvre écrite il y a 700 ans, ça pourrait faire peur, mais nous avons aimé et fait un premier reportage.

Aujourd’hui la Camera delle Lacrime continue son voyage musical dans La Divine Comédie. L’ensemble utilise le poème de Dante comme une partition musicale et travaille cette fois sur l’épisode 2 : la Montagne du Purgatoire. Le spectacle sera donné l’automne prochain au sémaphore à Cébazat mais nous n’avons pas résisté et sommes allés assister à une répétition.

 

Au début, ils jouaient un peu tzigane comme aurait dit Boby Lapointe, mais à force de répéter dans leur cave du vieux Clermont, ils se sont affinés et ont même sorti deux albums. Les Ktipietok ont un plaisir à jouer ensemble très communicatif et ils préparent une grande fête pour leurs 10 ans du 5 au 7 mai à la maison du Peuple de Clermont.