19 Oct

Un PILS infernal

L’équipe de PILS, Valérie Mathieu et Richard Beaune sont de retour

Au programme de PILS cette semaine, deuxième volet de « Dante Troubadour », le spectacle de la compagnie La Camera Delle Lacrime à découvrir au Sémaphore à Cébazat dans le Puy-de-Dôme et rencontre avec deux illustratrices au Bief à Ambert. 

Valérie Mathieu et Richard Beaune prennent la route d’Ambert cette semaine pour rejoindre la Manufacture d’Images, le Bief, où ils ont rencontré deux artistes: Mélanie Vialanaix et Anouk Faure, illustratrices.

L’escale du Jour

La première, diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2011, balade son art entre gravure, illustration et cinéma d’animation. Mélanie utilise l’imaginaire pour parler du réel, un travail qui invite à se plonger dans une contemplation de paysages muets qui en disent longs. Une exposition à découvrir jusqu’au 23 novembre au Bief à Ambert.

Anouk Faure, quant à elle, est en résidence au Bief pour huit semaines. La jeune illustratrice gravent les contes et les paysages de son enfance qu’elle a passé en Nouvelle-Calédonie. Depuis le début de sa résidence, les paysages du Livradois-Forez alimentent son imaginaire.

Embarquement Immédiat 

L’invité de la voiture de PILS cette semaine, c’est Bruno Bonhoure qui, avec son ensemble La Camera Delle Lacrime, revisite la « Divine Comédie » de Dante.

Le premier volet de « Dante Troubadour » nous faisait descendre dans les cercles de l’enfer avec le comédien Denis Lavant. La poésie Dantesque prenait alors une dimension spectaculaire et… populaire. Et bien, c’est avec le comédien Mathieu Dessertines que l’aventure se poursuit avec la montagne du Purgatoire à découvrir vendredi 19 octobre au Sémaphore à Cébazat. Si vous avez manqué le premier chapitre, une nouvelle représentation est programmée le 15 décembre au Théâtre d’Aurillac.

 

20 Avr

Le Pils des extrêmes

Valérie Mathieu et Richard Beaune sur la route de l’extrême.

Cette semaine Pils fait le grand écart. Le poète Dante et la musique ancienne mis en scène par la Camera delle Lacrime ou bien les rythmes endiablés de la fanfare Ktipietok : les deux propositions sont pleines d’énergie et méritent bien un voyage en Pilsmobile.

 


Il y a quelques mois, nous avions rencontré les créateurs de la Camera delle Lacrime alors qu’ils travaillaient sur une première exploration de l’oeuvre de Dante. Les Cercles de l’Enfer, premier épisode d’une trilogie et première découverte d’un univers étonnant par son énergie et sa modernité. Il s’agit tout de même d’une mise en relation de la musique ancienne du 13éme et 14éme siècle avec une oeuvre écrite il y a 700 ans, ça pourrait faire peur, mais nous avons aimé et fait un premier reportage.

Aujourd’hui la Camera delle Lacrime continue son voyage musical dans La Divine Comédie. L’ensemble utilise le poème de Dante comme une partition musicale et travaille cette fois sur l’épisode 2 : la Montagne du Purgatoire. Le spectacle sera donné l’automne prochain au sémaphore à Cébazat mais nous n’avons pas résisté et sommes allés assister à une répétition.

 

Au début, ils jouaient un peu tzigane comme aurait dit Boby Lapointe, mais à force de répéter dans leur cave du vieux Clermont, ils se sont affinés et ont même sorti deux albums. Les Ktipietok ont un plaisir à jouer ensemble très communicatif et ils préparent une grande fête pour leurs 10 ans du 5 au 7 mai à la maison du Peuple de Clermont.