31 Déc

Les 8 trucs qui m’ont fait décoller en 2014 en Auvergne

F5Et bien voilà, c’est le dernier jour de l’année et il se trouve que je travaille. Comme je ne suis pas vraiment débordé, j’ai décidé de faire, moi aussi, une rétrospective des trucs que l’émission PILS et le blog m’ont permis de découvrir cette année et qui m’ont vraiment fait planer. Comme PILS est bicéphale, j’ai bien évidemment passé un coup de fil à ma collègue Valérie Mathieu pour qu’elle me donne un coup de main et qu’elle puisse elle aussi partager avec les (nombreux) lecteurs de ce blog les événements culturels qui lui ont mis une grosse claque cette année. Sauf que je n’arrive pas à la joindre. Sans doute est-elle déjà en train de préparer sa soirée pour faire son entrée fracassante dans 2015… Les entrées fracassantes, les résolutions, les grands projets, c’est tout à fait son truc. Alors que moi, je suis plutôt bilan, introspection, remise en question et listes de courses… J’ai trouvé 8 trucs inoubliables.

1. Gallon Drunk au Baraka Club à Clermont-Ferrand

Pour ma part, c’est le concert qui m’a mis la plus grosse raclée en 2014. D’abord parce que je ne m’attendais pas à vivre un truc pareil et dans une salle comme celle-ci. Le groupe londonien Gallon Drunk n’a donné que deux concerts en France en cette fin d’année, un après-midi à Lyon et une soirée devant une poignée de clermontois. Le Baraka est le club qui compte de plus en plus dans le paysage musical clermontois depuis quelques saisons. Cette année, le groupe parisien Feu Chatterton qui vient de sortir un EP absolument superbe est aussi passé par là.

2. Jean-Michel Othoniel à l’Hotel Dieu du Puy-en-Velay

Rien à voir et pourtant, cette exposition donnait là encore l’impression aux auvergnats d’être un peu privilégiés. C’est une oeuvre commandée par la ville pour le parc de l’Hotel-Dieu qui a donné lieu à cette rétrospective. Avant le Puy, l’artiste montrait ses œuvres à Beaubourg. Sa prochaine exposition aura pour écrin les jardins du Château de Versailles.

3. Tout mon amour de Laurent Mauvignier par le Collectif Les Possédés à la Comédie de Clermont-Ferrand

C’est le genre de théâtre qui te réconcilie avec le théâtre. Sur scène un drame familial dont les secrets se donnent à voir lentement au fil de l’histoire, des larmes et des regrets. Les comédiens du collectif jouent juste et le texte de Laurent Mauvignier frappe si fort que certaines phrases restent nichées dans ta tête plusieurs heures après le noir final.

4. François & The Atlas Mountain à la Coopérative de Mai

En fait je ne m’attendais pas à ça. Surprise, joie et bonheur visiblement partagés par les nombreux musiciens sur scène et le public comblé. Là encore, dans cette configuration, un concert qu’on ne pouvait voir qu’à Paris et à Clermont.

5. Babel de Jean-Louis Murat et The Delano Orchestra

Pourquoi j’écoute ce disque en boucle depuis près de deux mois? Peut-être parce que les chansons de Murat sont un peu comme les volcans et les paysages d’Auvergne qui changent au gré du temps et des humeurs.

6. Marc Bauer expose au Frac Auvergne

Marc Bauer revisite l’Histoire et l’histoire du cinéma dans cet exposition intitulée Cinérama, contraction de Cinéma et Diaporama. Chaque dessin de l’artiste est comme une chute de pellicule 35 mm qui te décharge un gros paquet d’émotions quand tu tombes dessus.

7. Elysian Fields au Tremplin à Beaumont

Je crois que le duo new-yorkais a réuni en un concert tout le petit monde de la musique de l’agglomération clermontoise et au-delà puisque même Jean-Louis Murat est descendu de sa montagne pour venir écouter la voix suave de Jennifer Charles (qu’il a d’ailleurs sollicité plusieurs fois, tout comme son acolyte Oren Bloedow.) Inoubliable.

8. Détroit à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand

C’était le grand retour de Bertrand Cantat sur scène et ça s’est passé à Clermont-Ferrand. Son enthousiasme de retrouver le public était tel que ce soir-là, il a embarqué tout le monde, en route pour la joie.

Sinon, j’ai adoré les albums d’Adam Wood et de Pain Noir, ainsi que l’exposition Georges Rousse au creux de l’Enfer à Thiers.