31 Mai

Montpellier, 6e ville la plus accro à Amazon !

© Olivia Leray

© Olivia Leray

A en croire le classement d’Amazon, à Montpellier, les lecteurs se fournissent d’abord sur le net. A tel point que la capitale héraultaise arriverait 6e ville dans le baromètre publié par le champion de la vente de livres sur le web.

En pleine Comédie du livre, cela pourrait inquiéter les libraires et exposants. Les Montpelliérains arrivent à la sixième place des achats de livres sur Amazon.fr. L’étude porte sur les ventes comprises entre mars 2014 et 2015. Paris est en première position, devant Boulogne Billancourt et Lyon.

Classement des villes Françaises qui utilisent le plus Amazon 

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Quand des fans de lecture prennent d’assaut Youtube !

Trois passionnés de lecture publient régulièrement des vidéos sur leur chaîne Youtube. @VincentGIARD

Trois passionnés de lecture publient régulièrement des vidéos sur leur chaîne Youtube. @Vincent GIARD

On les appelle des booktubers. Ce sont des critiques littéraires qui s’expriment sur Youtube. Ces passionnés de lecture partagent leurs coups de coeur, leurs derniers livres avec les abonnés. Rencontre avec trois booktubers, croisés sur la Comédie du Livre.

« Hé, c’est Treky, bienvenue sur ma chaîne. » Kévin, dit Treky, informaticien de profession, 35 ans, passe la plus grande partie de son temps libre à alimenter Youtube. Il compte, aujourd’hui, plus de 1 200 abonnés. Sa dernière vidéo a été visionnée près de 900 fois : « Mes nouveaux livres : Mega Book Haul de Mai ». Il présente ses derniers achats. Le 15 mai dernier, ce passionné de lecture lyonnais a « craqué. » Il en a acheté 14 d’un coup. « Des choses très différentes que je vais vous présenter. » La vidéo dure plus de 21 minutes. Continuer la lecture

Dix bonnes raisons d’aller à la Comédie du Livre !

Les visiteurs sont au rendez-vous de cette édition 2015 @Vincent Giard

Les visiteurs sont au rendez-vous de cette édition 2015 @Vincent Giard

Vous hésitez encoreà aller à la Comédie du Livre. Vous ne savez pas si cela en vaut la peine. Voici dix bonnes raisons de vous y rendre.

1. Pour le thème, selon Marie-Jo

« Ce ne sont jamais les mêmes. Donc, c’est la curiosité qui m’amène ici. La littérature ibérique, je ne connais pas beaucoup. Il y a juste Carlos Ruiz Zafon qui me parle un petit peu. L’intérêt est là cette année : découvrir une littérature dont j’ai très peu de connaissances. »

2. Pour les échanges avec les auteurs, selon Marie-Ange

« Je peux donner aux auteurs mes impressions sur leurs romans et bandes dessinées. C’est surtout avoir un échange direct avec eux. On a la chance d’avoir, dans le Sud, une des plus grandes manifestations françaises autour de la lecture avec la possibilité de rencontrer des auteurs parfois peu connus, ici en France. Alors, profitons-en ! »

3. Pour découvrir de nouveaux auteurs, selon Sylvie et Kévin

« J’ai découvert de nombreux auteurs que je ne connaissais absolument pas. Certains m’ont plu, et j’ai voulu acheter leurs livres pour les découvrir. Par exemple, Aro Sainz de la Maza ou Andrés Trapiello. Je vais pouvoir m’initier à la littérature ibérique et m’empresser de lire leurs livres. »

« Je ne viens pas avec une idée en tête, trouver un ouvrage dont j’ai envie, mais je viens vraiment pour découvrir et pour discuter. Et puis, en famille, c’est sympa. Tout le monde trouve son compte, nos enfants aiment lire, il y a un stand immense dédié à la jeunesse. »

4. Pour faire effondrer la bibliothèque, selon David

« Parce que je peux acheter pleins de bandes dessinées. Je fais chercher la carte bleue et je remplis ma bibliothèque. J’achète toute l’année. Mais là, je vais ramener quatre, cinq livres. » Continuer la lecture

Et vous, quel est votre livre préféré ?

Dernier jour de la Comédie du Livre. Cinq lecteurs nous dévoilent leur livre coup de coeur. De Jean-Christophe Rufin à Michel Onfray, en passant par les livres Cluedo… et même un livre inédit.

 

cleff

Cleff, Montpellier (34)
39 ans, informaticien

« Globalia », de Jean-Chrisophe Rufin.

« On a l’impression que tout peut devenir réel »

« Chaque année, j’ai un nouveau livre préféré. Globalia, c’est le dernier qui me reste en mémoire. De toute façon, j’adore Rufin. Il est assez doué pour décrire des phénomènes qui pourraient arriver… ou qui sont en train d’arriver. Dans Globalia, les villes sont protégées dans des bulles. Il y a une grande fracture entre l’urbain et le rural. Cela me fait penser à la situation en Israël, ou à 1984 de George Orwell. »

 

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Amélie, Montpellier (34)
12 ans, collégienne

« Le défunt mari », livre Cluedo.

« J’aime bien ce genre de livres dont tu es le héros »

« Les livres Cluedo te permettent de devenir détective. Dans Le défunt mari, tu es à un mariage… mais le mari meurt dans une chambre. Tu dois alors trouver qui l’a tué, comment, avec quoi, et pourquoi. C’est sympa, ça change de la littérature classique. » Continuer la lecture

30 Mai

7 livres à 24 ans : Cécile Coulon est bien plus que ça

Cécile Coulon à la Comédie du Livre. ©Valentine Letesse

Cécile Coulon à la Comédie du Livre. ©Valentine Letesse

Cécile Coulon a 24 ans. Elle a écrit son premier poème en classe de CM2. Sa première nouvelle en 5ème. Son premier roman en seconde. Mais limiter le parcours de l’écrivaine à ces deux critères – jeunesse et efficacité – serait la plus grave erreur que vous pourriez faire.

« Waouh ! Mais vous avez écrit 7 livres à seulement 24 ans! ». Quand Cécile Coulon fait une rencontre, c’est souvent la première chose qu’elle entend. Compréhensive, la jolie blonde accepte bien volontiers cette image de jeune précoce. Mais parfois, « j’ai juste envie de dire : vous savez combien de baguettes fait un boulanger chaque jour ? », ajoute-t-elle. Continuer la lecture

Entre Anne et Marc, le jeu de la traduction

Marc Castang a traduit la nouvelle d'Anne Bourrel. Crédit photo : Nacime Rahoui

Marc Castang a traduit la nouvelle d’Anne Bourrel. Crédit photo : Nacime Rahoui

Quand Marc Castang a proposé à son amie, Anne Bourrel, de traduire sa nouvelle Esteban et Almeria en espagnol, la romancière montpelliéraine a dit : « Vamos » ! Rencontre avec deux amoureux de la langue de Cervantès.

Marc a rencontré Anne il y a trois ans, lors d’une représentation de la pièce de théâtre Gualicho, écrite par l’auteure héraultaise. Depuis, les deux aficionados de la culture hispanique sont devenus amis. Quand Marc a lu la dernière nouvelle d’Anne, Esteban et Almeria, il a eu le déclic : « Et si je la traduisais en espagnol ? » Continuer la lecture

Les médiathèques, le bon plan pour lire sans se ruiner

La médiathèque se délocalise à la Comédie du Livre. Crédit photo : Nacime Rahoui

La médiathèque se délocalise à la Comédie du Livre. Crédit photo : Nacime Rahoui

Pour les amoureux de lecture au petit portefeuille, il existe une solution : s’inscrire à la médiathèque. Plus besoin d’acheter les livres, vous pouvez les emprunter. Pour 10 euros par an maximum, toute la famille peut en profiter.

Mathieu, Montpelliérain d’une quarantaine d’années, est inscrit à la Médiathèque centrale Emile-Zola depuis sept ans « pour pouvoir lire un tas de trucs, sans les acheter« . Une fois par semaine, Mathieu passe au ravitaillement littéraire, avec sa fille Malou, dix ans. À eux deux, le père et la fille sont capables de dévorer dix bouquins par semaine. Pour Mathieu, la médiathèque est synonyme de liberté. Continuer la lecture

Juan Manuel de Prada, autopsie « d’une imposture »

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©Lisa Melia

Anti-modernité, anti-Charlie, fervent catholique, intellectuel engagé… Juan Manuel de Prada cultive son image de polémiste réac’. Il présente son dernier livre Une imposture à Montpellier. Ce matin, il s’est plié à l’exercice du petit-déjeuner littéraire. Café, thé, croissants et une dizaine de lecteurs pour discuter littérature et politique.

Juan Manuel de Prada est né dans le pays basque espagnol il y a 45 ans. Cinq ans avant la mort de Franco.Ce qui explique peut-être sa fascination pour les années noires de l’histoire espagnole, la guerre civile et la dictature. Dans Les masques du héros, paru en 1997, il raconte l’Espagne du début du XXe siècle, juste avant la fracture de la guerre civile. La même année sort La Tempête, qui reçoit le prestigieux Prix Planeta et propulse Juan Manuel de Prada dans l’arène des grands auteurs, célébré par la critique européenne.

Dans son dernier roman Une imposture, il s’intéresse à la División Azul, la « division bleue ». Entre 1941 et 1943, près de 18 000 volontaires espagnols se sont battus sur le front soviétique, aux côtés des Allemands. « Antonio, mon personnage principal, s’engage pour échapper à son passé. Quand il revient, il endosse l’identité d’un autre, un camarade mort au front. Commence alors une quête pour faire disparaître toutes les traces de son passé, nous explique de Prada. D’où le titre Une imposture. Je voulais montrer l’impact du mal sur la vie d’un homme. » Continuer la lecture

Podemos peut-il secouer la Comédie ?

Le manifeste de Podemos traduit en Français @Olivia Leray

Le manifeste de Podemos traduit en Français @Olivia Leray

Ce samedi, la version française du manifeste « Claro que podemos » est présentée à la Comédie du Livre. « Bien sûr, nous pouvons ». Ce slogan fait bouger l’Espagne et s’est traduit par un véritable séisme politique dans les urnes. Nous avons voulu voir si l’enthousiasme de Podemos a conquis Montpellier. 

« Un séisme est une secousse résultant de la libération brusque d’énergie accumulée », nous dit Wikipedia. Pour François Rodriguez, co-fondateur du Cercle Podemos Montpellier, l’Espagne a bel et bien connu un séisme lors des dernières élections locales, un véritable tremblement de terre politique. Deux femmes Manuela Carmena et Ada Colau pourraient gagner les villes de Madrid et de Barcelone. Pendant un séisme, il y a toujours des répliques. L’une d’entre elles est arrivée jusqu’à Montpellier. Continuer la lecture