Pour les amoureux de lecture au petit portefeuille, il existe une solution : s’inscrire à la médiathèque. Plus besoin d’acheter les livres, vous pouvez les emprunter. Pour 10 euros par an maximum, toute la famille peut en profiter.
Mathieu, Montpelliérain d’une quarantaine d’années, est inscrit à la Médiathèque centrale Emile-Zola depuis sept ans « pour pouvoir lire un tas de trucs, sans les acheter« . Une fois par semaine, Mathieu passe au ravitaillement littéraire, avec sa fille Malou, dix ans. À eux deux, le père et la fille sont capables de dévorer dix bouquins par semaine. Pour Mathieu, la médiathèque est synonyme de liberté.
Ce qui est bien, quand on s’est affranchi du prix, c’est que, si le livre est nul, on ne se sent pas obligé de le terminer.
Dix emprunts, pour un achat
Mathijs, 36 ans, s’est installé dans l’Hérault il y a trois ans. A peine arrivé, le Hollandais s’est inscrit à la médiathèque. Pour lui, c’était le seul moyen de découvrir la littérature française, à moindre coût.
J’emprunte plus que je n’achète. Pour dix livres empruntés, j’en achète un. Et encore, je vais sur Amazon pour l’avoir le moins cher possible.
Le hic, on ne trouve pas tout dans les médiathèques
Économiser, c’est aussi le leitmotiv de Brigitte, inscrite à la médiathèque de Lattes depuis 10 ans. Économie d’argent mais aussi…de place, chez elle, où la bibliothèque est pleine. Mais pour cette Héraultaise de 55 ans, il y a quand même un point négatif.
Je ne trouve pas les livres récents. Du coup, je dois les acheter. Je dépense 15 euros par mois, en moyenne, en plus de mon abonnement.
Le rôle social de la médiathèque
Le directeur des quatorze médiathèques de la métropole de Montpellier Gilles Gudin de Vallerin est fier de démocratiser la lecture.
NACIME RAHOUI