04 Sep

A Visa, les abeilles ont aussi leur cadre

Florence Bonnet et Laurence Mondon du Collectif citoyen pour l'environnement. L'exposition "Ne me tue pas" sera prochainement à St Michel de Llot. © Amélie Soleille.

Florence Bonnet et Laurence Mondon du Collectif citoyen pour l’environnement. L’exposition « Ne me tue pas » sera prochainement à St Michel de Llot. © Amélie Soleille.

Après la mort de plus de 1 300 ruches à l’hiver 2014, le Collectif citoyen pour l’environnement expose au Off du festival Visa pour l’Image pour sensibiliser l’opinion à la disparition de milliers d’abeilles.

Dans la vie, elles sont cartographe et chargée de communication. Laurence Mondon et Florence Bonnet, du Collectif Citoyen pour l’Environnement, soutiennent les apiculteurs sinistrés des Pyrénées-Orientales : l’hiver dernier, dix-huit d’entre eux ont perdu une grande partie de leurs abeilles. En cause, une intoxication aux pesticides, massivement utilisés dans l’agriculture.

Exposés dans d’anciens cadres de ruches désertées, la vingtaine de clichés montrent les dégâts des pesticides sur la biodiversité et plus précisément l’histoire de la catastrophe à laquelle les apiculteurs du département s’attendaient. « En 2009 déjà, nous avions connu un hiver très meurtrier. Continuer la lecture

03 Sep

Etre reconnu dans le métier, c’est leur objectif

Coline Rohart et Florian Tomasini présentent pour la première fois leurs reportages au festival Off de Visa. © Alexandre Ollivieri

Coline Rohart et Florian Tomasini présentent pour la première fois leurs reportages au festival Off de Visa. © Alexandre Ollivieri

À Perpignan, les grands noms du photojournalisme côtoient les amateurs. Parmi eux, deux jeunes photographes qui exposent au festival Off et qui rêvent, un jour, d’atteindre Visa.

À 20 et 21 ans, ils sont les benjamins de l’événement et les deux seuls en lice pour le prix « jeunes » de Visa Off, réservé aux moins de 25 ans. Jusqu’au 13 septembre, Coline Rohart et Florian Tomasini présentent chacun un reportage, à l’occasion du festival de photo-reportage amateur. « Ils ont le talent et ont parfaitement compris l’esprit du Off, se réjouit Didier Hoiry, qui dirige la manifestation. Ils ont les moyens pour percer dans ce milieu. »

Leur rêve ? Présenter leur travail au festival officiel de Visa pour l’image. « Ce serait magnifique de côtoyer tous ces professionnels », explique Coline, étudiante en Master Sciences Po à Aix-en-Provence. « Visa, c’est un tremplin formidable pour la suite, ajoute Florian, titulaire d’une licence internationale en audiovisuel. Ça permet de multiplier les contacts. » Continuer la lecture