01 Sep

Anne Rearick : « Je photographie ce qui me touche ou me secoue »

© Anne Rearick / Agence Vu'

© Anne Rearick / Agence Vu’

Depuis dix ans, Anne Rearick photographie les mêmes gens, dans le même township, près du Cap. Elle prend son temps, une notion de base du documentaire. Ses photos en noir et blanc, exposées à Perpignan à l’occasion de la 26e édition de Visa pour l’image, dépeignent un quotidien qui n’a pas vraiment changé depuis la fin de l’apartheid. 

« Tous les jours, j’entendais qu’un homme avait été poignardé dans la rue. Par là-bas, une femme était violée, une autre tuée» La violence rythme le quotidien de Khayelitsha, un township près du Cap dont la photographe américaine Anna Rearick est une visiteuse régulière. Pourtant, les photos de la banlieue sud-africaine qu’elle expose à Visa pour l’image décrivent une autre réalité. « Certes, la vie est précaire, il n’y a pas de travail et les gens subissent l’esclavage économique, constate Anne Rearick. Mais ils sont aussi remplis de joie. Ce ne sont pas que des victimes, les enfants jouent, il y a de l’amour et les églises sont pleines le dimanche. » Continuer la lecture

« Une photo, un auteur » avec Pierre Terdjman

Pierre Terdjman est un des premiers photojournalistes à se rendre en Centrafrique en décembre 2013. Une de ses photos a fait la Une du Figaro et de Paris Match. Elle témoigne de la violence des combats entre les anti-balaka et les Seleka.

Ce cliché a été choisi par l’équipe de Visa pour l’image pour illustrer les affiches de la 26e édition de ce festival.

Pour voir cette image en plus grand.

Laurence CREUSOT et Frédéric SAVINEAU

Regards au Couvent des Minimes

Surpris, stupéfaits, interloqués ou enthousiastes, les visiteurs ne ressortent jamais indifférents des expositions à Visa pour l’image. Et vous ? Quelle tête faites-vous quand vous regardez ces photos ?

(Photo : France 3 L. R. / Nicolas Chatail)

Entre crise et conflits, la 26e édition de « Visa pour l’Image » s’ouvre à Perpignan

Jean-François Leroy lors de l'inauguration de cette nouvelle édition de Visa pour l'image. (Crédit : France 3 L. R. / Laurence Creusot)

Jean-François Leroy lors de l’inauguration de cette nouvelle édition de Visa pour l’image. (Crédit : France 3 L. R. / Laurence Creusot)

Le festival international de photojournalisme « Visa pour l’Image » s’est ouvert samedi, à Perpignan, avec en toile de fond de cette nouvelle édition, une inquiétude croissante pour une profession lourdement menacée par la crise et les conflits. Il se tient du 30 août au 14 septembre.

Actualité oblige, les sujets chauds de l’actualité donneront le ton avec cette année l’Ukraine, Gaza, la Syrie, l’Irak… mais le souvenir des nombreux journalistes qui ont perdu leur vie sur le terrain, dont 70 depuis 2014, devrait être omniprésent. Continuer la lecture