07 Sep

Julien Goldstein dans la chambre noire

Julien Goldstein, à l'hôtel Pams ce vendredi matin, a accepté un portrait réalisé à la chambre technique 4'' x 5''.

A l’heure du numérique, il existe encore des irréductibles de la chambre technique 4′ x 5′ (grand format, avec un négatif de 10 x 12 cm). Les deux photographes Antoine Le Roux et Yoann Le Bars l’utilisent pour réaliser une galerie de portraits.

Ce vendredi matin, à l’hôtel Pams, Julien Goldstein était le sixième photographe exposant à Visa pour l’image à accepter l’invitation. « Erika Larsen a travaillé avec le même appareil pour son exposition sur les éleveurs de rennes », indique Antoine Le Roux. Elle aura eu droit, elle aussi, à son portrait en noir et blanc, au même titre que Johann Rousselot, Ilvy Njiokiktjien…

L’avantage, assure le photographe, c’est que la chambre technique offre « des photos très piquées et de grande qualité ».

03 Sep

La photo du jour : « Soupe au scalp de rennes »

Ayant découvert les carcasses de deux rennes femelles, Sven Skaltje a prélevéˆ leurs bois emmêlés et les a nettoyés en les faisant bouillir pour les garder en souvenir. (Crédit photo : Erika Larsen / Redux Pictures)

Chaque jour du festival Visa pour l’image, les clients d’un bistrot ou d’un restaurant perpignanais découvrent et commentent une des photographies exposées à travers la ville. Légende insolite…

Oumeya, 21 ans, et Anis, 17 ans, déjeunent au Peace’n love, rue de la Fusterie. Le menu du jour est végétarien. Et la photo du jour, comment est-elle ?

– « On voit pas de viande, au moins ? Parce que c’est végétarien ici, faudrait pas écœurer la jeune fille, elle n’a pas encore fini son assiette ! », s’inquiète la serveuse.

Oumeya et Anis avancent le menton au-dessus de leur assiette, collent le nez à la photo. Ils froncent les sourcils, se consultent du regard, perplexes.

– « C’est des bois de rennes, non ? », ose enfin Anis. Continuer la lecture

Visa, pour l’image

Le festival Visa pour l'image se tient à Perpignan jusqu'au 21 septembre 2012.

Depuis samedi et pendant trois semaines, le photojournalisme prend ses quartiers à Perpignan. La 24e édition du festival Visa pour l’image tente de présenter une vision fidèle du métier.

« Le photojournalisme n’est pas mort » : c’est l’incantation favorite de Jean-François Leroy, directeur de Visa pour l’image, pour déjouer le mauvais sort. Il la martèle depuis la création du festival, en 1989. Il défend coûte que coûte cette profession face à une situation qu’il juge « pas brillante ». Continuer la lecture