20 Mai

Ouverture de la pêche aux carnassiers sur le lac de Vouglans

Contrôle des cartes de pêche sur le lac de Vouglans dans le Jura.

Dans le Jura, la pêche aux carnassiers est ouverte du deuxième samedi de mai au premier janvier. Les plus mordus étaient au poste dès 5 h 44 du matin sur le lac de Vouglans.

Pour aller plus loin, j’ai trouvé des informations  sur le site EauFrance. Les données remontent aux années 1980 mais elles sont intéressantes. Ici comme ailleurs, la population des poissons diminuait et il faut encore recourir à l’alvinage pour maintenir l’intérêt des pecheurs sur cette retenue, la deuxième plus grande de France après le lac de Serre Ponçon.

« Certaines publications portant sur la retenue du barrage de Vouglans (Verneaux & Vergon – 1974, CTGREF – 1977, Verneaux – 1986) ont mis l’accent sur les perturbations des structures physico-chimiques et biologiques causées par les sous-tirages d’eau profonde, ainsi que les effets inhibiteurs des marnages de grande amplitude (34m) sur le développement des hydrophytes littoraux, limitant ainsi la possibilité d’établissement de frayères et d’abris pour les poissons.

Il en résulte que la richesse spécifique du peuplement pisciaire dans la retenue de Vouglans est maintenue grâce à des alevinages répétés.

21 espèces ont été recensées dans la retenue au cours des 5 campagnes de pêche successives de 1971 à 1987. 5 espèces dépassent 90% de l’effectif : le Gardon (40%), l’Ablette (19%), la Brème (19%) et la Perche (13.5%) : ainsi les Cyprinidés euryèces (Gardon, Ablette, Brèmes) dominent le peuplement (78%). Les carnassiers (15.5%) sont surtout représentés par la Perche (13.5%) ; Truite, Brochet et Cristivomer sont présents.

La pêche de 1988 a permis de constater que le peuplement de la retenue artificielle de Vouglans est nettement dominé par les Cyprinidés d’eau calme, structure typique d’un peuplement instable avec dominance de Cyprinidés euryèces, entraînant le développement de la population de Perches. Ces dernières sont les seules espèces carnassières capables de se reproduire au niveau de branches immergées quand il y a correspondance entre période de fraye et niveau d’eau élevé.Ce phénomène justifie le passage de 1ère en 2ème catégorie et des préconisations sont à faire pour assurer la survie des carnassiers (cf. Chap. VI).

Aujourd’hui, le lac est toujours en première catégorie. Il a un statut de grand lac intérieur. Normalement, en première catégorie, il n’ y a pas de restriction de pêche. Ce statut protège les brochets et les sandres en limitant leurs prises à 5 brochets par jour et par pêcheur comme dans tout le Jura. La taille est aussi réglementée : 40 cm pour les sandres et 50 cm pour les brochets.

Et voici le résultat des échantillonnages de 2003. Un document transmis par le chargé de mission de la fédération de pêche du Jura Mehdi Elbettah:

« En 2008, le peuplement de la retenue de Vouglans est composé de 16 espèces. L’échantillon récolté est relativement complet avec cependant l’absence de la truite fario, de la vandoise, du toxostome et du goujon, échantillonnés les années antérieures à l’aide du protocole filets verticaux. Le peuplement est dominé par le triptyque perche-gardon-sandre, ces espèces présentant des abondances numériques et pondérales notables. A noter également la forte présence de la grémille. Ce triptyque représente 86,35% des effectifs et 72,1% des biomasses. »

Les sociétés de pêche de Clairvaux et Moirans remettent chaque année du poisson, en l’occurence  du Coregon. Des truites lacustres et des ombles chevalier sont également introduits. Mais, la fédération de pêche s’inquiète de la prolifération des silures. Cet espèce a été introduite illégalement par des pêcheurs. Ils aiment traquer ce poisson qui n’a aucun prédateur et le relâchent une fois pris. Le silure, qui peut atteindre les 2 mètres de long, peut provoquer un véritable déséquilibre écologique dans le lac de Vouglans dans les années à venir. « Le déséquilibre vient des pêcheurs et non du barrage » déplore Stéphane Pizzetti, garde pêche de la fédération du Jura.

Une inquiétude pas entièrement partagée par Mehdi Elbettah » Quant à parler de déséquilibre biologique, je serai beaucoup plus mesuré. A contrario du brochet, le silure ne se reproduit pas uniquement sur un type de substrat spécifique et est de ce fait beaucoup plus prolifique que ce dernier sur une retenue soumis à un important marnage mais dont la température estivale atteint des valeurs suffisantes pour permettre à l’espèce de se reproduire. Bien que le sandre soit présent en grande quantité, le silure a un régime alimentaire beaucoup plus large lui permettant aussi bien de se nourrir d’écrevisses que de brèmes. En l’absence de grands brochets pélagiques, le silures adulte a toute la place disponible pour devenir le prédateur n°1 des grands cyprinidés qu’abrite la retenue comme les brèmes communes et les gros gardons.
Il n’y a pour ainsi dire quasiment aucune compétition alimentaire entre le silure et ces différentes espèces de carnassier, et si le brochet est en régression c’est uniquement lié à la quasi absence de frayères favorables à cette espèce sur la retenue. Par contre, les pêcheurs ont tôt fait d’oublier le déséquilibre biologique qui a suivi l’introduction du sandre sur la retenue qui a conduit (en parallèle aux problèmes d’entrave à la libre circulation des poissons en amont du lac) à la raréfaction des ablettes et de son principal prédateur, la truite lacustre. Le sandre est beaucoup plus ichtyophage que le silure peut l’être, et bizarrement alors que cette espèce semble être en régression ces dernières années, ablettes et truites lacustres se font plus présentes … ». Le chargé de mission de la fédération insiste lui sur les difficultés de circulation de la truite lacustre à la fin de l’été. A ce moment là; pour aller se reproduire, les tuites n’ont pas la possibilité de franchir le saut de la Saisse.

Voici le reportage de Marion Branchais et Hugues Perret :

10 Mai

« Tes rivières fougueuses et généreuses où nous pêchions ensemble… »

Le tourisme à Arbois dans le Jura

La pêche peut-elle encore être un atout touristique pour le Jura ? Oui, répond le Comité Départemental du Tourisme du Jura. Ce département poursuit sa saga publicitaire entamée en avril 2012 et diffusée sur les ondes de France Info et France Bleu Grand Est. L’an dernier, la pub avait fait le buzz car elle avait été jugée sexiste. Certains pêcheurs avaient eux aussi pesté mais en évoquant plutôt une « publicité mensongère ». D’après eux, les rivières du Jura ne sont pas si généreuses que cela… Pour ce second volet, le comité du tourisme récidive et cette fois-ci évoque des « rivières fougueuses et généreuses où nous pêchions ensemble… »

Continuer la lecture

21 Mar

La qualité des rivières, une nouvelle application pour Iphone

A priori c’est séduisant, pratique et utile. L’Agence de l’eau propose de télécharger une application gratuite pour Iphone pour connaître la qualité des rivières de Rhône Méditerranée et de Corse.  Illico presto, je l’ai chargée sur mon téléphone.  L’Agence de l’eau joue cartes sur tables et communique ainsi à tous  (enfin à ceux qui ont ce type de téléphone…) des informations habituellement accessibles pour les initiés sur le site internet de l’Agence. Dans son communiqué de presse, l’agence cible bien le grand public :

« Vous êtes kayakiste et préparez votre prochaine descente ? Vous vous apprêtez à faire une partie de pêche à la mouche ? Vous projetez de partir en vacances en famille à côté d’une rivière ou d’un fleuve et souhaitez en savoir plus sur la qualité de l’eau avant de vous baigner ? Tous les paramètres témoins de la santé d’une rivière – poissons, invertébrés, microalgues, polluants chimiques, acidité… – sont désormais mis à la portée de chacun grâce à l’application iPhone « Qualité des rivières ».

Une fois chargée, devinez quelles villes  je tape en premier pour connaître l’état de leur rivière ? Montgesoye, Ornans, Quingey… Cela marche bien ! Immédiatement, j’ai le tracé de la Loue qui apparaît sur mon écran …en vert ! Et oui, selon les critères officiels actuels, la Loue est en « bon état écologique ». Evidemment, sur place si on lève le nez de son téléphone, le touriste verra bien que le fond de la rivière est envahi par les algues, que les poissons se font de plus en plus rares et que l’on en croise encore avec de sales mycoses…

D’ailleurs l’Agence  reconnaît que « Seule la moitié des cours d’eau sont en bon état écologique dans les bassins Rhône Méditerranée et Corse. C’est encore loin des 66 % fixés à l’horizon 2015 par le Grenelle de l’environnement, malgré de nette améliorations dans le traitement des eaux usées. Aujourd’hui, la pollution par les pesticides et altérations physiques des rivières constituent les principaux facteurs de dégradation de la qualité des eaux ». Si le « bon état » des autres rivières ressemble à celui de la Loue… il y a vraiment du souci à se faire !

L’intérêt de cette application c’est aussi de voir l’évolution de l’Etat des rivières. Prenons le Doubs à Thoraise. En 2009, son état écologique était jugé « Bon ».  En 2010, il bascule en jaune  « Moyen » et il est toujours jaune en 2011. Et en 2014 ?

Si l’Agence de l’eau comunique autant ces derniers temps ( consultation du public sur l’avenir de l’eau, « Sauvons l’eau! » : soutien à l’agriculture biologique pour réduire les pesticides, annonce de la mise en ligne de l’état des rivières ..) c’est bien qu’il y a urgence. 2015 c’est demain et la France risque  de ne pas respecter ses engagements et pourrait bien payer des pénalités selon le principe établi par la DCE , la Directive Cadre sur l’Eau.

En proposant cette application ( disponible sur iPad à partir du 31 mai 2013 et sur les terminaux sous système d’exploitation Androïd à partir du 30 juin 2013), l’Agence de l’eau espère que le grand public soit mieux sensibilisé au mauvais état de nos rivières et à la nécessité de préserver cette richesse qu’est l’eau. Je vous recommande à ce sujet de faire le quiz sur l’application. Vous apprendrez, par exemple, que « 8% de la population du Bassin Rhin Rhône Méditerranée est alimenté par une eau dont la teneur en pesticides ou nitrates ne respecte pas en permanence les exigences sanitaires »…

Isabelle Brunnarius
isabelle.brunnarius@francetv.fr

20 Nov

«Mémoire en images : le pays d’Ornans», un hommage à la vallée de la Loue et ses habitants

2OO associations recensées dans les environs d'Ornans

Il suffit de feuilleter quelques pages et vous voici envahis par la bonne humeur, celle des jours où tout va bien. Ce livre est un remède contre la morosité, c’est également une source d’informations sur tout ce qui s’est passé et se passe encore dans la vallée de la Loue.
Gérard Ferrand et Roland Philippe ont du passer de délicieux moments à collecter les cartes postales anciennes, la photos des mariés sous les cerisiers de Mouthier-Haute-Pierre et tous ces clichés pris lors des nombreuses fêtes des environs d’Ornans. Rassemblés des anecdotes, chercher à identifier ceux qui posent sur une photo souvenir… tout cela prend du temps et c’est aussi l’occasion de faire de belles rencontres.

Des images commentées plutôt qu'un texte illustré

En parcourant toutes ces pages largement illustrées ( c’est le principe de cette collection), je n’arrêtais pas de me dire combien j’aimerais retourner me promener sur le sentier karstique de Merey ou encore filmer la fête des failles de Mouthier et partir à la découvertes d’endroits qui me sont encore inconnus. Un jour,  j’irai marcher dans le  défilé des gorges de Noailles sur le pas  des habitants de Mouthier qui allaient vendre leurs choux «tête de pierre»…
De ce livre ressort une richesse d’activités impressionnantes :  sportives, économiques,agricoles,  culturelles… Et même si la fête est parfois ternie par la pollution des cours d’eau et les difficultés économiques, La vallée de la Loue demeure un véritable trésor !

Isabelle Brunnarius

« Mémoire en images, le pays d’Ornans » de Gérard Ferrand et Roland Philippe,éditions Alain Sutton

13 Sep

La Loue, vedette des journées du patrimoine à Ornans.

Laëticia Gelas photographiée par Dominique Moreau

Si il y a bien un week-end où il faut aller à Ornans c’est bien celui du 15 et 16 septembre ! Cette année, à l’occasion des journées européennes du patrimoine, la patrie de Courbet regorge d’animations autour de la Loue.
Les artistes et artisans d’art aiment Ornans, une ville qui les inspire et les accueille. Leurs ateliers seront ouverts ce week-end. Depuis une dizaine d’années, Ornans rénove son patrimoine pour accueillir des artistes, des artisans d’art et des galeries d’art. La ville affirme ainsi au fil du temps son statut de pôle métiers d’art avec le soutien de la communauté de pays Ornans Loue Lison.
Les artistes et artisans d’art, cette année, ont choisi de travailler autour des «mystères de la Loue, ses poissons et créatures imaginaires». Laeticia Gelas, présentera ses mosaïques et Gustave Lafond réalisera une fresque de 15 mètres de long sur la Loue.
Les galeries seront ouvertes avec des expositions à ne pas manquer : celle du sculpteur Pascal Coupot (il est l’auteur de la truite à l’entrée d’Ornans) et du verrier Fréderic Pichon.

Voici le programme détaillé:

Programme complet Journées patrimoine 2012 à Ornans

A noter également l’ouverture par Samuel Philippe d’une nouvelle galerie d’art à Ornans.

L’inauguration officielle de la galerie est prévu samedi 15 septembre à 18 heures au 63-65 rue Pierre Vernier face au musée Courbet.

La galerie Marechal à Ornans

La galerie exposera une sélection d’artistes régionalistes avec notamment : un dessin de Gustave Courbet daté de 1849, un pastel (paysage du Jura) datant des années 1890, une huile (bords du Doubs) de Jeanne Guyot-Guillain, une aquarelle (maisons sur l’eau à Ornans) d’André Lambert.

Isabelle Brunnarius

28 Août

Le langage vérité de Nicolas Germain

Pour préparer un séjour de pêche, rien de tel qu’internet ! Taper  par exemple « Haute rivière de l’Ain » et vous trouvez pas mal de sites mais attention, prudence … Premier conseil : regarder bien la date de parution de l ‘article. L’état des rivières se dégrade très vite.. Deuxième conseil, choisissez un site actualisé régulièrement car vous pourriez être déçu une fois sur place. Ainsi si jamais vous aviez envie d’aller dans ce secteur, vous devriez aller faire un tour sur le blog et la page facebook du pêcheur et blogeur Nicolas Germain. Il vient de publier un article sur le très mauvais état d’une partie de la haute rivière de l’Ain il ne mâche pas ses mots. »J’ai moi même fait une descente en canoé pour voir de mes yeux la situation, écrit-il. La rivière était vraiment dans un sale état, ça fait vraiment de la peine. Il est urgent de faire quelques chose comme on le répète depuis des années…Et les gens qui pataugent là dedans comme si de rien n’étaient...  » Heureusement, d’autres secteurs de l’Ain font encore rêver si l’on en croit les récents récits enflammés de ce pêcheur passionné.

Isabelle Brunnarius

09 Août

Faut-il encore pêcher dans la Loue ?

Truite photographiée par Nicolas Germain

«Caresser une jolie zébrée ou un bel ombre»... C’est le rêve de tout pêcheur venant en vacances dans la vallée de la Loue mais est-il encore réalisable ? Depuis les mortalités de 2010, la question se pose. L’idée de cet article est justement partie de cette interrogation postée par Bibi sur le blog de pêcheur «Gobages.com» :

Le post du touriste Bibi sur le blog Gobages.com

Bibi a été rapidement conseillé par des pêcheurs : c’est possible mais... Il vaut mieux prendre un guide, aller sur les parcours privés, ne pas trop regarder le fond de la rivière… Et même aller pêcher sur le Dessoubre ou le Doubs franco-suisse !

Une certitude, les truites et surtout les ombres se font rares surtout à Ornans, Cléron et Quingey. Les dernières pêches électriques organisées par la fédération de pêche du Doubs révèlent qu’il y a 70 à 80% de salmonidés en moins par rapport à 1998 sur ces secteurs. Ces résultats confirment ceux de l’ONEMA, réalisés en 2010.
Pour la Haute-Loue ( Montgesoye, Vuillafans, Mouthier-Hautepierre), c’est moins dramatique  :  40% de moins qu’en 1998.D’après Georges Lauraine, président de la fédération du Doubs, «le fonds de poissons se refait. Des lamproies de Planer, chabots ou vairons ont été répertoriés lors des récents comptages». Un signe encourageant pour les années à venir.

Le pêcheur Bibi doit aussi savoir qu’il ne peut pêcher qu’en no-kill (il faut relâcher le poisson), l’ arrêté préfectoral est toujours en cours. Certains secteurs sont également fermés à la pêche.

Arrete Loue Poissons Signe Cle14bb14
Depuis deux saisons, l’AAPPMA de Montgesoye a décidé de fermer la pêche. «On a constaté depuis longtemps la disparition du poisson, m’explique le président de cette société de pêche Jean-Marie Conche. Dans les statuts de l’AAPPMA, il est précisé que l’association doit défendre le milieu et maintenir le cheptel piscicole. C’est donc logique de rester fermer». Jean-Marie Conche n’approuve pas la technique du no-kill, pour lui, «cela ne fait qu’affaiblir les poissons et donc augmenter les risques de maladies». Jean-Marie Conche continue d’aller au bord de la Loue, juste pour observer… Sous le pont de Montgesoye, il ne voit qu’une quinzaine de truites. «Avant, il y en avait une centaine !» regrette le président. Et même si la pêche est fermée sur ce secteur, 55 cartes de pêches ont été vendues soit un tiers par rapport aux années avec ouverture. Un geste solidaire.

A Mouthier-Hautepierre et Lods, Bibi pourrait trouver son bonheur. Depuis l’ouverture, 122 cartes journalières ont été vendues. Un bon chiffre qui pourrait s’expliquer, selon Yvon Cattin, le président de L’AAPMA «La truite de Lods-Mouthier» par le «déplacement des pêcheurs qui remontent la Loue faute de poissons vers Cléron ou Ornans». Mais Attention, dans ce village, il y a deux associations de pêche !

A Vuillafans, la pêche a été ouverte de nouveau cette année mais «à part deux trois touristes, le reste du village ne pêche pas» me confie Daniel Poirot, le président de l’association de pêche du village. Daniel Poirot est, lui aussi, sceptique sur les vertus du no-kill alors il préfère s’abstenir. «A mon avis, il faut laisser les poissons tranquilles, cela fait deux ans que je ne pêche plus, poursuit-il. On a ouvert pour le tourisme mais à contre-coeur.» Les résultats de la récente pêche électrique n’ont fait que confirmer ses craintes : «Sur 250 mètres de rivière, on a trouvé une trentaine de truites et quatre ombres. Et seulement une dizaine de truites qui faisaient la taille …»

Le mot de la fin, j’aimerai le laisser à Bibi. Alors Bibi, si vous lisez cet article, merci de laisser un commentaire pour nous dire comment se sont passées vos vacances au bord de la Loue !

Isabelle Brunnarius

03 Août

Découvrez Ornans et la Loue en vélo électrique

Les promenades à vélo électriques à Ornans proposées par les Guides pas sages.

Les promenades à vélo électriques à Ornans proposées par les Guides pas sages.

Ornans, ses paysages, ses personnages et son joyau : la Loue. Voilà un beau programme pour une balade à vélo ! Caroline Millet et Laurent Chassot, les Guides pas sages et l‘office du tourisme d’Ornans proposent pour la troisième saison touristique une découverte originale d’Ornans et de la Loue.

Ils vous prêtent un vélo électrique et vous emmènent sur les traces d’Othon IV, dernier comte de Bourgogne et mari de Mahaut d’Artois puis de la fameuse famille Granvelle et bien sûr de Gustave Courbet. Vous montez au château d’Ornans (facile !) puis direction la fontaine aux vipères représentée par Courbet. Incontournable également  : longer les bords de la Loue jusqu’à une réserve piscicole.

Pour participer à cette randonnée d’une heure trente à deux heures au départ du musée Courbet, il faut prendre contact avec l’office du tourisme d’Ornans (03.81.62.21.50). Deux inscrits minimum, quatre maximum.

Prochaine visite le 8 août à 16h15. Il reste une place !

28 Juil

Colloque sur la Loue à Rurey

L’office de Tourisme d’Arc-et-Senans-Loue-Lison organise ce dimanche 29 juillet une nouvelle édition du marché du Terroir et des Territoires à Ruray. Outre la cinquantaine d’exposants et les nombreuses animations prévues autour de l’environnement et du tourisme dans ce secteur, un colloque « Le bassin versant de la Loue,  un territoire en alerte » est prévu dès 9h30 le matin sur le site enchanteur de la Piquette. Les mécanismes de dégradations de la Loue, l’impact sur le milieu aquatique, les espoirs, le projet de territoire, les zones pilotes seront évoqués par les intervenants invités par Maurice Demesmay, maire de Rurey et président du syndicat mixte de la Loue.

Il s’agit de l’hydrogéologue Pascal Reilé, de l’hydrobiologiste Alain Cuinet et du professeur en microbiologie de l’Université de Neuchâtel Lassad Ben Belbahri. L’intervention de cet universitaire sera particulièrement intéressante car c’est lui qui est à l’origine de la publication sur le rôle du champignon saprolégnia dans les mortalités de poissons. Le collectif SOS Loue et rivières comtoises sera également présent à ce colloque.

07 Juil

La Loue vue du web

Une des photos du blog de Rachel : canoës sur la Loue à Vuillafans

Les alertes Google ont du bon ! Régulièrement, je suis informée des publications sur le net mentionnant la Loue. Cette semaine, j’ai ainsi découvert le blog de Rachel, une Lorraine installée à Belfort. Un de ses «petits bonheurs» a été de se balader au bord de la Loue. J’apprécie toujours de percevoir comme la vallée est perçue de l’extérieur.
Rachel nous raconte sa randonnée en voiture, un grand classique : la source de la Loue, Mouthier, Lods, Vuillafans puis Ornans. Des falaises et des ponts de pierre, les pêcheurs à la mouche, le canoë-kayak, une eau limpide… Chaque jour 5000 personnes vont picorer sur le blog de Rachel m’a-t-elle assuré et il y a environ 500 habitués. Pour les néophytes, cet article devrait faire très envie.
Autre découverte, la page tenue par Charles Myber. Cette fois-ci il s’agit de randonnée à pied. Ce blogueur évoque le passage de la via Francigena dans la vallée de la Loue.
C’est une route médiévale qui va de Canterbury en Angleterre jusqu’à Rome. L’auteur de ce  blog reprend les grands classiques et précise également les spécialités culinaires  le kirsch artisanal de Mouthier Haute-Pierre. Poursuivons notre webrando d’un soir avec des adresses moins fournies en info mais toutes tombées sous le charme de la Loue :
«Grand besoin de repos la semaine dernière et de fraicheur. Quoi de mieux que la Loue pour ça!!» v Tout est dit en une phrase sur le blog «Ici et là» tenu par un photographe. Les sportifs mentionnent également leurs escapades à moto, à vélo. J’ai repéré sur le site d’organisation de sortie Onvasortir, la proposition de Lolotte «sortie petite cylindrée vallée de la Loue». Pour ceux que cela intéresse, c’est prévu le 28 juillet, rendez-vous à Ornans à 9 heures !
Dernière trouvaille : le tour cyclotouriste international a beaucoup apprécié l’étape Vesoul-Pontarlier en juin dernier. Passage incontournable : Lods «classé plus beau village de France», un label souvent repris par les internautes. Voilà pour les moteurs de recherche mais ma mémoire avait elle aussi un bon lien à vous proposer. Il s’agit du blog d’Eustache. J’ai déjà tourné plusieurs reportages dans la région avec cette randonneuse-conteuse. Sur son site, vous trouverez des promenades hors des sentiers battus…

Isabelle Brunnarius