12 Jan

Une bouteille de Damassine pour celui qui trouvera le lieu peint par Gustave Courbet !

Tableau_Courbet

Paysage du Jura, Gustave Courbet,, 1864-1872. Huile sur toile, 104 X 129 cm – photo République et canton du Jura/Pierre Montavon. droits réservés

L’histoire de l’art est aussi un jeu ! Enquêtes, mystères, révélations… Cette discipline a tout pour être passionnante. Nos voisins suisses sont en train de l’expérimenter grâce à la redécouverte d’un tableau de Gustave Courbet. Ce paysage du Jura n’était dans aucun catalogue, inconnu des spécialistes. Avant d’accepter le legs d’un tableau de Gustave Courbet par Hugo Berthold Saemann ( 1922-2015), issu d’une famille d’industriels basée à Délémont, le Canton du Jura a fait réalisé une enquête pour s’assurer de l’authenticité de cette oeuvre et de sa provenance. Une histoire racontée sur ce blog en aout dernier et lors du reportage de mes confrères Lucie Thiery et Jean-Louis Saintain.

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07 Mar

Découverte d’un tableau inédit de Gustave Courbet au musée d’art et d’histoire de Granville

Gustave Courbet, Vue du Lac Leman, 1876. Musée d'art et d'histoire de Granville

Gustave Courbet, Vue du Lac Leman, 1876. Musée d’art et d’histoire de Granville

C’est une belle histoire, une de celles que rêvent de vivre les conservateurs de musée. Une Vue du Lac Léman vient d’être attribuée à Gustave Courbet. Le tableau est signé de son nom et daté de 1876, l’année précédente de sa mort lors de son exil en Suisse.Le tableau était conservé dans les réserves d’un des musées de Granville. Il a été redécouvert par Alexandra Jalaber, conservatrice adjointe des Musées de Granville et ses collègues à l’occasion de l’organisation de l’exposition « Côté coulisses. Les tableaux retrouvent leurs couleurs » au musée d’art moderne Richard Anacréon. Bruno Mottin, conservateur en chef du patrimoine, chef de la filière peinture du C2RMF, l’a authentifié comme étant de la main du maître et non de l’un de ses élèves. Le spécialiste a observé la façon de déposer les empâtements, les similitudes avec des tableaux réalisés à la même époque et d’autres détails propre à Courbet. Un travail d’observation nécessaire car de nombreux faux Courbet existent. C’est d’ailleurs la restauration d’une Cascade signée Courbet mais finalement attribuée à Cherubino Pata qui est à l’origine de cette redécouverte.

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25 Sep

Sur les pas de Gustave Courbet à la Tour-de-Peilz (Suisse)

Les Francs-Comtois Philippe Jacquemin et Michel Vuillemin lors des 7e journées des peintres de la Tour-de-Peilz.

Les Francs-Comtois Philippe Jacquemin et Michel Vuillemin lors des 7e journées des peintres de la Tour-de-Peilz.

Imaginez-vous juste un instant devant un tableau de Courbet, un pinceau ou un couteau à la main… Et là, vous êtes pris d’un vertige. Comment relever le défi que vous venez de vous lancer : copier un tableau de Gustave Courbet ?

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22 Jan

Le plaidoyer de la télévision suisse pour les rivières

Prenez le temps de regarder ce magazine de nos confrères de la RTS. Tout est dit et bien dit. Christophe Ungar a pris l’exemple du Doubs franco-suisse pour alerter sur l’urgence d’agir pour améliorer la qualité de l’eau. Certes, les dossiers environnementaux passent souvent après ceux des hôpitaux, des infrastructures, mais comme le dit fort justement Thierry Christen, président de l’association de pêche la Gaule, boire et manger sont des besoins de base, « le jour où on ne pourra plus boire, cela sera trop tard, il faut réfléchir avant.. »

Isabelle Brunnarius

04 Fév

David Bosc : « La Loue est le cordon ombilical de Courbet » !

David Bosc, l’auteur du roman « La claire fontaine » (Editions Verdier) sera présent à Besançon le vendredi 7 février à 19 heures à la librairie « Les sandales d’Empédocle puis à Dole le samedi 8 février à 15 heures à la librairie La Passerelle.
Dans son livre  (Prix Marcel Aymé 2013, nominé pour le prix du public de la RTS, prix fédéral de littérature), il relate les quatre dernières années de la vie de Gustave Courbet lors de son exil en Suisse. 
Pour écrire roman ou plutôt cette biographie légèrement romancée, David Bosc est venu dans la vallée de la Loue. Continuer la lecture

04 Nov

Et si l’économie venait au secours de l’environnement?

Une étudiante en sciences économiques de l’université de Neuchâtel en Suisse vient de réaliser un mémoire qui pourrait être un outil d’aide à la décision assez utile pour les décideurs politiques des deux côtés de la frontière.

Sandra Gogniat a voulu savoir quel serait l’impact économique si le Doubs retrouvait une belle santé environnementale. La jeune femme est originaire de Saignelégier. Enfant, elle se baignait beaucoup dans le Doubs et elle a une certaine nostalgie de cette époque idyllique. Connaissant les problèmes de pollution du Doubs, elle a voulu que son travail de master soit utile à sa région. Le but de son mémoire est de fournir aux autorités « une mesure concrète des bénéfices d’une restauration possible de la rivière ». Sandra Gogniat a cherché à connaître la valeur de ce patrimoine naturel. Pour cela , elle a construit des outils mathématiques  pour mesurer ce qui est habituellement difficilement quantifiable : le bonheur de pêcher dans une belle rivière poissonneuse. C’est tout l’intérêt de son travail.

L’étudiante a envoyé mille questionnaires à des pêcheurs du Doubs des deux côtés de la frontière, 300 ont répondu et 260 ont été traités. Sandra Gogniat a demandé aux pêcheurs d' »imaginer les changements de comportements qu’ils adopteraient face à un Doubs regorgeant de poissons et libre de toutes interdictions, tel qu’il était quarante ans auparavant. Pour quantifier ses changements de comportement , elle s’est basée sur les coûts des trajets pour les pêcheurs se rendant sur le Doubs.

Résultat : ce bien être retrouvé des pêcheurs correspond à une compensation monétaire de 1450 à 1700 francs suisses par personne et par année. Les pêcheurs iraient pêcher deux fois plus souvent. En France et en Suisse, il y a 30 400 pêcheurs tout le long du Doubs … d’où la conclusion de l’universitaire; elle estime à 48 millions de francs suisses par année le bénéfice  correspondant à l’augmentation  de bien être ressenti par les pêcheurs. L’impact sur l’hôtellerie et la restauration n’ a pas été pris en compte.

Sandra Gogniat espère que son travail arrivera sur le bureau des élus de nos deux pays. »Dès qu’on envisage de restaurer le Doubs, les coûts nécessaires  à l’entreprise viennent tout de suite sur le tapis. Mes résultats visent à contrebalancer la discussion en chiffrant le bénéfice qui découlerait de l’opération ». En attendant, la jeune femme poursuit ses études, elle prépare un doctorat autour de l’environnement et de l’énergie.

Vous pouvez consulter son mémoire en cliquent ici . Vous pourrez lire son mémoire qui a été mis en ligne.