La soirée aurait pu être follement romantique : Observer les écrevisses à pattes blanches de la vallée de la Loue au clair de Lune... Mais la peste de l’écrevisse s’est invitée par mégarde. Depuis un mois, les écrevisses à pattes blanches de la Bonneille, un affluent de la Loue, sont décimées par cette maladie. En un mois, le front de mortalité a progressé de 400 mètres d’après les constatations des équipes de l’Agence de la Biodiversité mobilisées hier soir pour inspecter les huit affluents de la Loue où l’écrevisse à pattes blanches a élu domicile. Et cette progression semble inexorable. Aucun traitement ne permet de sauver le cheptel d’un ruisseau véhiculant les spores de cette aphanomycose, le nom scientifique de cette peste. Heureusement, l’Agence de la biodiversité a constaté que la maladie ne s’était pas répandue sur les autres affluents de la Loue. D’où l’importance de respecter les mesures préconisées par la préfecture du Doubs.
08 Sep