19 Nov

19/11/10 : Inauguration de la passe à poissons à Quingey

Six ans après le lancement du programme de conservation de l’Apron du Rhône, une passe à poissons est inaugurée ce 19 novembre sur le site du barrage de Quingey. Une opération pilotée par le syndicat mixte de la Loue. L’objectif est d’arrêter le déclin de ce poisson à « haute valeur patrimoniale ».
« L’Apron, roi du Doubs » selon l’expression du muséum d’histoire naturelle de Besançon qui proposait justement la veille à l’initiative de « Saône et Doubs vivants »  une conférence à Besançon sur ce poisson en danger d’extinction. 

L’Apron du Rhône est l’un des deux poissons d’eau douce déclaré « espèce en danger » (avec l’esturgeon commun) sur le territoire français. Le syndicat mixte de la Loue nous rappelle que l’Apron occupait au début du siècle encore 2200 km de cours d’eau dans le Rhöne et ses affluents. Aujourd’hui, « seules quelques petites populations subsistent sur environ 200 kilomètres sur la Durance, la Drôme, l’Ardèche, la boucle suisse du Doubs et la Loue entre Arc-et-Senans et Chenecey-Buillon.

L’aménagement de passes à poissons est l’une des priorités du programme européen Life. Celle de Quingey était jugée comme prioritaire en raison de son emplacement et de la proximité d’une importante population d’Apron en aval de cet ouvrage. Le barrage lui appartenant , le syndicat mixte de la Loue a décidé d’assurer la maîtrise d’ouvrage de cette passe à poissons. L’Agence de l’Eau (165 600euros), l’Union Européenne (68500euros), le Conseil général du Doubs (14270 euros)ont financé cet aménagement qui permet aux poissons d’utiliser le petit canal de la « Truite » en contournant le barrage de Quingey. Le syndicat mixte de la Loue a lui réglé les 42 512 euros restants des travaux.

11 Nov

La révision du SAGE : un engagement à long terme

Lors du point d’information en préfecture du Doubs le 4 novembre dernier,  la révison du SAGE, le schéma d’aménagement et de gestion des eaux a été présenté comme une action à long terme pour améliorer l’environnement de la Loue. Ce document administratif est rédigée par la Commission Locale de l’Eau. Cette instance est composée de 52 personnes, des élus, des fonctionnaires, des spécialistes, des militants associatifs.. Elle se réunit en séance plénière deux fois par an. Un premier SAGE a été mis en place entre 2002 et 2008. Mais cet outil qui peut se révéler efficace n’a pas été utilisé comme il aurait pu l’être. Il faut dire que les structures chargées de protéger l’environnement dans ce secteur sont nombreuses et c’est diffcile de savoir qui fait quoi ! Entre le contrat de rivière Loue, Natura 2000 et le SAGE, il peut y avoir des doublons. En ce moment, un nouveau document est entrain d’être préparé par la Commission Locale de l’Eau et grâce à la loi sur l’eau, ce SAGE va être doté d’un pouvoir réglementaire : la Commission Locale de l’E au va pouvoir établir un réglement local fixant des objectifs supérieurs aux obligations réglementaires nationales. C’est ce que nous expliquons dans ce reportage avec l’exemple de la gestion des effluents agricoles et des zones humides.

05 Nov

4/11/10 : Deuxième réunion en préfecture du Doubs

Comme cela avait été annoncé avant l’été, la préfecture du Doubs a organisé une réunion rassemblant tous les acteurs mobilisés pour la sauvegarde de la Loue. Selon les résultats de l’inventaire piscicole organisé par l’ONEMA en juillet, il y a bien une diminution importante de la population des truites en particulier à Ornans et à Cléron alors que paradoxalement les dernières analyses sur l’etat physico-chimiques et hydrobiologiques de la Loue annoncent des bons résultats  . Le préfet a demandé une expertise à l’Onema sur la Loue mais aussi deux autres rivières de la région.

L’ensemble des documents sont disponibles sur le site :

http://www.doubs.equipement-agriculture.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=442

Voici un lien sur l’article du collectif « SOS Loue et Rivières comtoises ». Intéressant car son auteur Jean-Michel Blondeau  ( www.lalouve.org) commente les résultats présentés lors de cette réunion et met bien en évidence le paradoxe de la Loue : les actions entreprises pour sauver cette rivière  ne stoppent pas sa détérioration, les poissons sont beaucoup moins nombreux que lors du premier rescencement alors que la qualité de l’eau est bonne selon la réglementation en vigueur.

http://www.arrete.net/discussion/le-paradoxe-de-la-loue

Lors de cette deuxième réunion en préfecture Le collectif « SOS Loue et rivières comtoises » a proposé d’utiliser une station mobile d’analyses comme le fait l’Agence de l’eau dans le norde de la France. Pour Michel Lassus, représentant de ce collectif,  « cela permettrait d’identifier les pics de pollution ». Actuellement, des mesures sont réalisées à intervalles réguliers mais pendant ces laps de temps, des pics de pollution peuvent se produire sans que l’on puisse les mesurer. La préfecture, pour l’instant, s’est tournée vers  l’ONEMA pour établir une expertise d’envergure en 2011.

17 Oct

Les obus du Gouffre de Jardel : inspection des démineurs et spéléologues (16/10/10)

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A vol d’oiseau, la source de la Loue est à une dizaine de Kilomètres et d’après les études de l’hydrogéologue Pascal Reilé, les eaux du gouffre de Jardel alimente la source de la rivière. Dans son rapport d’expertise publié en 2009, le scientifique précise que « le plateau qui constitue le sous-sol du village de Chaffois et du creux de Jardel fait partie du bassin d’alimentation de la source secondaire de la Loue via le val d’Usiers ». Ainsi, mieux connaître le réseau sous-terrain du gouffre de Jardel permettrait de « comprendre la dynamique de drainage du secteur de Pontarlier, du Drugeon, et d’identifier son raccord hydrologique avec le Val d’Usiers ». D’après de toutes récentes colorations, les eaux du gouffre des Loutons n’arriveraient pas au gouffre de Jardel. D’où la nécessité d’améliorer sans cesse les connaissances de cette résurgence exceptionnelle. Ce Week-end, Pascal Reilé est donc descendu dans le gouffre de Jardel avec des sacs de matériel pour mesurer le débit, la température, la conductivité, le ph, l’oxygène de l’eau.

Mais le gouffre de Jardel est surtout connu pour être le réceptacle de milliers d’obus balancés par wagons entiers au lendemain de la première guerre mondiale. Des prélèvements d’eau et de sédiments en amont et en aval des stocks d’obus doivent être analysés par l’Agence Régionale de la Santé. Ils seront comparés à ceux réalisés en juillet 1982 et en juin 1995.  Les démineurs de la Direction de la Sécurité Civile prélèvent ce week-end d’octobre  un échantillonnage d’obus pour examen de l’enveloppe et analyse de contenu. Ils sont aider par les spéléologues du Doubs. Selon le communiqué de la sous-préfecture de Pontarlier, « cette nouvelle exploration a pour but de confirmer que les obus présents au fond du gouffre ne portent aucune atteinte à l’environnement ». Je me souviens que lors de la table-ronde organisée à Rurey  en mai dernier par Pierre Braems pour « sauver la Loue », une personne dans le public avait interpellé les intervenants en leur rappelant ces milliers d’obus sous terre et les risques éventuels de pollution.  Effectivement, ce stock indésirable inquiète une partie de la population. La commission de protection des eaux s’est mobilisée à plusieurs reprises pour dénoncer les risques environnementaux de ce dépôts de munition.

Dans notre reportage, vous pouvez écouter les explications du sous-préfet de Pontarlier François Valembois, de Pierre-Yves Channaux et Daniel Lamiraux de la Direction de la Sécurité Civile. Sur les images signées Laurent Roch (DSC), vous verrez ces milliers de munitions abandonnées. Dans l’immédiat, remonter à la surface ces milliers d’obus ne semble pas la solution la plus adéquate.

01 Oct

Les écrivains et la Loue

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Dès que l’on évoque la littérature et la Loue, le personnage de la Vouivre de Marcel Aymé vient immédiatement à l’idée. La conteuse Edith Montel l’évoque aussi. Aujourd’hui, alors que nous rendons hommage à Bernard Clavel, j’ai voulu savoir si l’écrivain avait évoqué la Loue dans ses romans. Il semblerait que l’histoire du « le soleil des morts » se déroule dans les environs de la rivière mais je n’en sais pas plus. Heureusement, Françoise Barrès, bibliothécaire à Ornans m’a aidée dans mes recherches ! Voici plusieurs ouvrages qui évoquent la Loue : « L’inconnue du Val perdu »  d’André Besson, « Bonjour monsieur Courbet » de Jean-Pierre  Ferrini, «Le chai des clairs matins » de Marcel Huguet et une B.D « Les compagnons de la Loue » de Jean Valbert, le créateur de la collection Signe de Piste et bien sûr aux éditions de Cabédita « Au cœur de la Vallée de la Loue » de Jean-Louis Clade et Pierre Perrin.
Dans les allées du dernier salon des Mots Doubs, j’ai croisé Jacques Lacoste. Avec Jean-Louis Clade, ils sont les auteurs d’un ouvrage original « Au fil de la Loue » : les photographies et les dessins ont été réalisés de la source à Ouhans jusqu’à Parcey, là où la Loue se jette dans le Doubs. Jacques Lacoste connaissait bien jusqu’à présent la Haute-Vallée, il l’a sillonnée au cours de sa jeunesse à vélo et même à mobylette !! Pour ce livre, il a découvert le Val d’Amour entre Quingey et Dole et surtout une Loue beaucoup moins tumultueuse. C’est un des rares livres qui évoquent la Loue de sa source et sa fin. De l’avis de Françoise Barrès et de Jacques Lacoste, il manque un guide touristique uniquement consacré à la Loue !! Si vous aussi, vous avez des références à nous faire partager, laissez-nous un commentaire !

16 Sep

14/09/2010 : un projet de méthanisation qui inquiète

C’est une véritable question d’environnement soulevée dés la fin du mois d’août par la Commission de protection des eaux de Franche-Comté. Depuis le 1er septembre, la préfecture du Doubs a autorisé une exploitation agricole du plateau d’Amancey à Reugney à se lancer dans la méthanisation.Autrement dit, à fabriquer de l’énergie à partir des déjections animales.Le projet provoque une levée de boucliers car, selon l’association et les Verts de Franche-Comté, il y a un risque de pollution de la Loue par les résidus.

25 Août

Ailleurs : hommage à Henri Bresson

C’était l’un des très grands pécheurs de la région. Dans les années 80, Fr3 Franche-Comté diffusait un magazine consacré à la pêche. Dans ce cadre Catherine Eme-Ziri, journaliste à France 3, l’avait rencontré. Elle témoigne sur le site de France 3. La légende raconte qu’Henri Bresson était si bon pêcheur que certains proriétaires lui refusaient l’accès à leur parcours! Il tenait un magazin d’articles de pêche à Vesoul. Le récit de Catherine est ici : bourgogne-franche-comte.france3.fr/info/franche-comte/henri-bresson-est-decede-64541859.html

20 Août

Chateauvieux les fossés : un record en Franche-Comté

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Chateauvieux les Fossés est une commune record en Franche-Comté! C’est la plus petite de la région avec….7 habitants selon le denier recensement de l’INSEE. Un titre qu’elle a raflé à la commune d’Urtière dans le canton de Maiche. Isabelle Brunnarius et Jean-Pierre Belon avait découvert le village sous la neige au mois de janvier.

Au moyen-âge, le village, situé sur la route du sel était fortifié. Le château a été détruit par un incendie au début du XIX eme siècle puis reconstruit. Mais cela fait bien longtemps que Chateauvieux est une petite commune. L’INSEE recensait 12 habitants  en 1962. Mais d’après des indiscrétions, au prochain recensement, Chateauvieux pourrait bien retomber dans l’anonymat de la statistique! Et perdre sa première place.

Le site cancoillotte.Net, sans lequel la Franche-Comté ne serait pas tout à fait elle-même vous propose une balade (prévoir 4 h facilement tout de même) qui vous fait passer par ce magnifique village.

http://www.cancoillotte.net/spip.php?article404

 

19 Août

En savoir plus : les liens des randonneurs

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Elle est comtoise, plus précisément jurassienne. « Voyageuse comtoise » voyage, donc, dans la région mais aussi ailleurs.

http://voyageusecomtoise.wordpress.com/

Sur son blog des récits de ses ballades, des conseils savoureux et pour les passionnés de photos, tous les 15 du mois, un concours photo sur thème imposé.

Notre voyageuse comtoise est une gourmande, alors elle vous parle aussi truites et grenouilles. Vous trouverez ici http://voyageusecomtoise.wordpress.com/2010/07/23/penetrer-au-pays-de-courbet-avec-la-source-de-la-loue/ son périple dans la vallée de la Loue. Et quelque chose nous dit qu’il y aura très bientot du nouveau concernant le secteur d’Ornans!

 

Beaucoup plus sportif, le blog de cet étudiant de l’école de l’école de micro-mécanique de Besançon :

http://www.randonnee-vtt.fr/

Il vous emmène sur ses traces de pneu partout dans la région. Pratique pour avoir une idée de la difficulté de certains tracés, par exemple celui de la Haute-Vallée de la Loue

http://www.randonnee-vtt.fr/affichage_circuit.php?lien=circuits/md30/1_Haute%20Vallee%20de%20la%20Loue&lat=47.03&long=6.28

Sur le site, une sélection de liens utiles pour les vététistes.

Par contre, ne comptez pas trop sur les sites des institutions pour vous donner des informations pratiques ….

Si vous connaissez d’autres sites ou blogs, il suffit de nous écrire en cliquant sur « ajoutez un commentaire ».

Et demain, nous vous emmènerons à Chateauvieux !