Le cavalier français de complet Maxime Livio, déjà en attente de la décision de la Fédération équestre internationale (FEI) après le contrôle positif à un sédatif de son cheval lors des Jeux équestres mondiaux, a été suspendu deux mois à titre provisoire dans une autre affaire de dopage, cette fois en Thaïlande.
Entraîneur de l’équipe de Thaïlande, le Dijonnais, Maxime Livio avait monté au pied levé en novembre 2014 le hongre Bingo S, contrôlé positif à la testostérone, lors d’une compétition dans le pays à Pattaya. « C’est un malheureux concours de circonstances mais qui est dramatique », a déclaré le cavalier bourguignon, établi dans le Maine-et-Loire, au site spécialisé Cavadeos. Dans un communiqué, il précise : « Dans un courrier au président de la FEI, la Fédération équestre thailandaise précise les circonstances dans lesquelles j’ai monté le cheval et m’écarte totalement d’une quelconque responsabilité dans ce contrôle positif. Je mesure à quel point l’amalgame avec l’affaire concernant Qalao va être facile et j’assumerai cette situation cauchemardesque dont je souhaite toujours sortir blanchi« .
Il s’agit de deux affaires bien distinctes, pour lesquelles le jeune cavalier de 27 ans clame d’ailleurs sa bonne foi. Qalao des Mers, avec lequel il s’était classé 5e en individuel et 4e par équipes aux JEM de Normandie, l’été dernier, avait été controlé positif à l’acépromazine, tranquillisant fréquemment utilisé en prémédication. Contrairement à la testostérone, l’acépromazine ne figure pas dans la liste des produits interdits par la FEI. Mais elle reste cependant prohibée en compétition.
Dans le cas de Qalao des Mers, Livio évoque la thèse de la malveillance. Mais si le tribunal de la FEI reconnaissait la culpabilité du cavalier, le résultat des Mondiaux, qui qualifiait la France pour les Jeux de Rio, serait invalidé. Les « Vestes bleues » devraient alors, pour gagner leur billet olympique, terminer sur le podium des Championnats d’Europe, à Castle Bair, en Ecosse, du 10 au 13 septembre prochain.
Avec AFP.