La suspension du cavalier dijonnais de complet Maxime Livio, suite au contrôle positif de l’échantillon A d’un cheval en Thaïlande, a été levée après le résultat négatif de l’échantillon B, a indiqué vendredi la Fédération équestre internationale (FEI).
Les résultats d’analyse de l’échantillon A du prélèvement avaient identifié un taux de testostérone supérieur au seuil autorisé pour un hongre. « Il est rare que l’échantillon B ne confirme pas les résultats de l’échantillon A. Mais cela prouve que notre système marche et que les dispositifs mis en place pour protéger l’athlète fonctionnent correctement », a expliqué Sabrina Zeender, la secrétaire générale de la FEI.
Dans un courrier à la FEI, la fédération thaïlandaise avait dédouané le cavalier international, invité « dans le cadre d’une opération de relations publiques » et de formation de cavaliers de complet autochtones. Livio, 27 ans, n’en a pas fini néanmoins avec le tribunal disciplinaire de la FEI qui doit encore statuer après le contrôle positif de Qalao des Mers, qu’il montait aux Jeux équestres mondiaux-2014 en Normandie.
Qalao des Mers, avec lequel il s’était classé 5e en individuel et 4e par équipes avait été contrôlé positif à l’issue de l’épreuve de dressage à un tranquillisant, l’acépromazine, fréquemment utilisé en médication. Contrairement à la testostérone, l’acépromazine ne figure pas sur la liste des produits interdits par la FEI, mais son utilisation est cependant prohibée en période de compétition. Livio a évoqué la thèse de la malveillance.
Si le tribunal de la FEI reconnaissait néanmoins la culpabilité du cavalier, le résultat des JEM, qui qualifiait la France pour les Jeux de Rio, serait invalidé. Les « Vestes bleues » devraient alors, pour gagner leur billet olympique, terminer sur le podium des Championnats d’Europe, à Castle Bair, en Ecosse, du 10 au 13 septembre prochain.