Après le onze type de 2014 la semaine passée, nous passons cette fois au 5 majeur de basket de la région. On a composé note équipe All Stars à partir de joueurs qui ont évolué en 2014 dans un club de la région. Voici le verdict ! 
5 MAJEUR DE L’ANNÉE
Meneur : Erving Walker (Elan Chalon puis JDA Dijon)
Il est arrivé en février dernier en Bourgogne à Chalon. Doublure de Tchicamboud, le petit meneur de poche (1m73) a tranquillement fait son trou, tournant en 19 minutes de moyenne à 7.6 pts par match. L’Américain élevant le rythme en playoff dans la série perdue face à Strasbourg, culminant à 15 pts de moyenne, parfait relais offensif de Slaughter, avec notamment un shoot extérieur très performant (7/11 à 3pts dans la série). De quoi attirer les convoitises, l’Elan aurait bien aimé le garder, mais c’est finalement Dijon qui a mis la main dessus, pour son plus grand bonheur. Résultat, dans la peau d’un titulaire (même s’il est rarement dans le 5), Walker a explosé dans cette première partie de saison : 16.9pts en 29′, 2.7 rdbs et 1.7passes. Idem en Eurocoupe, où il est l’arme offensive numéro 1 (14pts, 4.5passes), souvent insaisissable avec son premier pas dévastateur, et son tir très longue distance, de quoi en faire le meilleur marqueur de Pro A.
Arrière : AJ Slaughter (Elan Chalon, puis Panathinaikos)
Ah cette clause européenne, qui nous a privé (et surtout son club évidemment) de la pépite AJ Slaughter alors qu’il avait resigné. L’ailier américain a été le digne successeur de Blake Schilb, qui a porté le club toute la saison. En 34 minutes de moyenne, il tournait à 17.6 pts, deuxième meilleur marqueur de Pro A, derrière Edwin Jackson, plus 4.3 passes. Il pouvait aussi se décaler à la mène et à rentrer quelques shoots décisifs (42% à 3pts) ! Parti en Grèce au Pana, il s’est très vite imposé dans cette écurie d’Euroligue, tournant à 12.7pts de moyenne dans la compétition reine, meilleur scoreur de son équipe.
Ailier : Mykal Riley (JDA Dijon, puis Nanterre)
Des shoots improbables, pour des victoires dans le money-time, Riley a été le facteur X de la JDA Dijon l’an passé. S’il a mis du temps à s’adapter à l’intensité défensive réclamée par Jean-Louis Borg, offensivement, il a pris de l’épaisseur au fil de la saison. 14.7 pts de moyenne en un peu plus de 30 minutes, plus 5 rebonds et 2 passes, un profil complet qui s’entendait à merveille avec Dobbins. Ses stats ont explosé en playoff : 21pts de moyenne en 7 matchs à 55% d’adresse dont un 22/45 à 3pts plus 7.5rbds (!!) et 3 passes. Malheureusement, l’Américain est parti à Nanterre, son retour au Palais s’est moins bien passé, sifflé par le public qui n’a pas trop compris son départ, il a terminé son retour avec seulement 2 points au compteur mais avec une victoire dans la besace. A la JSF, il confirme 12.3pts, 4rbds et 4 passes.
Intérieur : Marcus Dove (Elan Chalon)
C’est la bonne pioche de l’Elan, avec Eric Dawson mais privé de 5 majeur par sa blessure, un duo d’intérieurs dévastateur. Arrivé du Maccabi Ashrod en Isarël, Dove est monté en puissance depuis notamment la blessure de son compère, il tient la baraque dessous. Ses stats ont gonflé de 9pts de moyenne lors des 8 premiers matchs à 16 sur les 7 suivants. Aspirateur à rebonds avec ces 8.5 prises par match (4e de Pro A), Dove apporte aussi sa rage et sa puissance athlétique en défense.
Pivot : Clint Capela (Elan Chalon, puis Houston Rockets)
Le jeune suisse a vécu une année 2014 de rêve. Intronisé rapidement dans le 5 par Jean-Denys Choulet, Capela a haussé le ton pour cumuler 10 pts de moyenne et 7 rebonds par match en Pro A. Sa verticalité, son explosivité, ses dunks et autres contres ont ravi le Colisée. Désigné meilleur jeune et espoir de Pro A, il s’est depuis envolé pour la NBA, choisi par les Houston Rockets lors de la draft en 25e position. Son aventure américaine est pour l’heure en mode apprentissage, balancé entre les Rockets et l’équipe de développement, les Vipers de Rio Grande Valley. Il n’a pour l’heure disputé que 4 matchs NBA et n’a inscrit aucun point.
5 MAJEUR FRANCE
Meneur : David Michineau (Elan Chalon)
20 ans, une des pépites de la formation chalonnaise mise en avant encore plus cette saison. Prêté en Pro B à Chalons, il est revenue dans le rôle de doublure d’Ireland cette année. Mais la blessure de ce dernier l’a amené à plus de responsabilités et de temps de jeu, avec 16 minutes de moyenne et 4.6pts, il a assumé pleinement son rôle. Imperméable à la pression, il est l’avenir du club, très prometteur.
Arrière : Antoine Mendy (JDA Dijon)
Plus souvent, ailier, nous avons été obligé de décaler Antoine à l’arrière. Plutôt décevant l’an passé (5pts/2rbds en 17minutes), il a pris une autre dimension cette saison. Souvent dans le 5, il est toujours aussi rageur, et déterminé défensivement, mais il apporte encore beaucoup plus offensivement (8.8pts et 5.5rbds en 25min). Idem en Eurocoupe, c’est la bonne surprise de la JDA, un soldat de Borg, indispensable dans la rotation.
Ailier : Ilian Evtimov (Elan Chalon)
Toujours aussi précieux, le Franco-Bulgare a toujours un rendement prolifique et assez linéaire. L’an passé, il tournait à 9.4pts, 3.2rbds 2.2 passes en 24 minutes, cette saison ses stats n’ont guère bougé 8.9pts, 4.3rbds, 1.6 passes en 24 min. Son tir précieux à 3 points permet de faire sortir la défense adverse, c’est pour ça qu’on l’a décalé à l’aile lui qui joue le plus souvent poste 4. Il est désormais le dernier répresentant chalonnais de l’époque dorée.
Intérieur : Jacques Alingue (JDA Dijon)
Un prospect qu’on apprécie beaucoup. Certes ses stats sont assez pauvres 2.5pts, 2.2 rbds en 11 minutes, mais l’intérieur arrive de Pro B de Souffelweyersheim, il apporte son énergie, sa combativité et sa verticalité, un élément et profil que la JDA n’avait pas dans son effectif auparavant.
Pivot : Ferdinand Prenom (JDA Dijon)
Sur sa lancée de playoff très prometteur, Prenom a pris une nouvelle dimension dans la raquette dijonnaise qu’il partage quasi équitablement avec Zach Moss. Ses moyennes sont en hausses passant de 5.6 pts à 7.1pts, de 3.8 à 4 rbds pour un temps de jeu quasi identique. Il a progressé en défense, prend moins de fautes qu’avant, et maitrise de mieux en mieux son mouvement dos en panier, ce qui en fait une menace offensive de plus en plus sollicitée. Très à l’aise aussi en Coupe d’Europe, là ou la JDA était attendue au tournant dans un secteur intérieur sensible et considéré comme « petit ».
