Dans un grand entretien très instructif accordé au site spécialisé francecomplet.fr, le cavalier dijonnais fait le bilan de sa saison qui vient de s’achever. Il revient bien sûr sur l’affaire qui a secoué l’équitation française lors des derniers Jeux Equestres Mondiaux de Caen, au mois d’août : le contrôle positif de son cheval Qalao à un produit dopant. Pour Maxime Livio, les résultats des dernières expertises le disculpent totalement, « moralement et sportivement ». Il se dit aussi victime d’un acte de malveillance, et révèle avoir reçu plusieurs lettres anonymes, qui ont été jointes au dossier remis à la FEI début novembre. Il attend un retour pour le mois de janvier.
Dans cet entretien accordé au site francecomplet.fr, et publié mercredi 3 décembre 2014, Maxime Livio fait un point sur les derniers éléments dans l’affaire du contrôle positif de son cheval lors des derniers JEM :
« Le Docteur De Luliis, un vétérinaire Italien qui est l’un des meilleurs spécialistes mondiaux du contrôle antidopage et qui était présent à l’ouverture de l’échantillon B, a remis un rapport d’expertise basé sur la concentration d’acépromazine présente dans l’échantillon d’urine B de Qalao, et sur les temps de détection officiels de l’acépromazine pour une dose de 0,15 mg/Kg (la posologie habituelle de cette molécule chez le cheval, ndlr), et ses conclusions sont très intéressantes et très importantes. Il démontre que le produit a été administré à Qalao entre 23:00 et 5:00 du matin, dans la nuit du mercredi 27/8 au jeudi 28/8 avant la première journée du championnat du monde de Concours Complet. Il démontre aussi très clairement que Qalao était totalement intègre de toutes ses capacités physiques et psychiques à l’heure où il est rentré sur le carré de dressage le vendredi 29 août à 10 h 45. C’est évidemment essentiel pour moi car cela me disculpe totalement sportivement et moralement. »
Maxime Livio révèle aussi avoir reçu plusieurs courriers anonymes avant ce contrôle positif :
« C’est vrai, ce qui est totalement inédit dans ce genre d’affaires, et qui atteste d’un acte de malveillance ou à tout le moins d’un curieux climat. Nous avons reçu trois lettres anonymes, dont deux indiquent assez clairement une direction permettant d’imaginer qui a fait cela. Contrairement à ce qui était dit au début de l’affaire, j’ai la conviction que cette malveillance ne visait pas Thierry (Touzaint) et que cela était bien destiné à me nuire, ainsi qu’à mon père. Les lettres anonymes sont jointes à notre dossier à la FEI. »
L’intégralité de cet entretien est à retrouver sur le site francecomplet.fr.