16 Mai

Jean-Louis Borg (JDA) : "C'est un problème d'effectif qui ne nous a pas permis de rivaliser avec Strasbourg"

Clap de fin pour la JDA Dijon. Les Dijonnais se sont inclinés une nouvelle fois face à Strasbourg ce mercredi 15 mai 2013 (66-75). Moins armé, avec un plus petit banc, Dijon a une nouvelle fois souffert physiquement, un constat partagé par tous à l’issue de la rencontre.

Il ne peut y avoir de regrets pour Jean-Louis Borg, l’entraîneur de la JDA Dijon. Lorsqu’il se présente en salle de presse hier soir, il sait que son équipe n’a pas failli car elle n’avait pas vraiment les armes pour lutter contre l’armada de la SIG.

« Ils nous ont usés. C’est un travail de sape qui a commencé dès lundi, on a explosé en vol. Quand on voit leur rotation, leur effectif et le notre, la différence est criante » analyse l’entraîneur de la JDA Dijon. Et de poursuivre : « Je n’ai jamais eu d’équipe comme celle de Strasbourg avec une telle profondeur…« , puis il termine : « notre saison reste exceptionnelle, on avait l’avant-dernière masse salariale, nos résultats parlent pour nous« . Quant à la suite, Borg attend de voir l’état financier du club, il ne s’est pas étendu dans les vestiaires avec les joueurs, car la saison se termine si brutalement…

Assis à côté Vincent Collet, l’entraîneur de Strasbourg et de l’Equipe de France acquiesce. « Je comprends Jean-Louis, j’ai pu m’appuyer sur un banc complet, tous les joueurs ont répondu présents, j’ai pu faire vraiment du coaching. On a jamais douté, je savais que Dijon malgré son envie et sa détermination allait baisser physiquement. On a monté d’intensité dans ses playoffs. Tout le monde est tourné vers le même but« . Finalement, le seul regret de Vincent Collet, c’est l’absence d’un petit verre d’un vin blanc de Bourgogne, « A Chalon, on nous en donne » glisse-t-il avec ironie…

L’entraîneur de la SIG n’a également pas voulu répondre à une question lui demandant de choisir son adversaire préféré entre l’ASVEL et Le Mans : « Je ne veux pas vous le dire, je ne veux pas leur donner une arme dont ils pourraient se servir« .


Ferdinand Prenom arrive à son tour, lui aussi fait le constat d’une équipe à bout de souffle. « Mais notre saison reste belle, tout le monde nous voyait au fond du classement, on finit 7e et en playoff, c’est une sacrée performance« .



On attend de voir maintenant comment le club va se dépatouiller avec ses soucis financiers. Première étape ce vendredi 17 mai, avec la commission des finances de la Ligue. Le club aurait ensuite jusqu’au 27 juin pour se mettre en conformité. Le président Michel Renault avance un manque de 250 000 euros, mais certaines voix discordantes annoncent eux trois fois plus…