20 Avr

Centre culturel Molière Chandler

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Nombreuses des actions menées par le SPF permettent d’apporter un soutien financier en Haïti, notamment auprès d’une école rurale située proche d’une ville côtière, Jacmel, au sud-est du pays : Les Orangers. Le SPF s’est engagé auprès de l’Association contre l’enfance maltraitée (Acem) qui l’a construite ; forces jointes, l’école Molière Chandler a pu voire le jour en 2011, et propose un service éducatif gratuit et laïque. Deux cents vingt-sept enfants y sont actuellement scolarisés du lundi au vendredi. L’école propose des activités sportives, des cours de musique et récemment a installé une salle audio-visuelle. La structure permet aux enfants de se sentir bien et en sécurité, d’avoir un repas gratuit le midi, de l’eau à proximité… Elle constitue un réel changement pour le village dans lequel elle rayonne et profite aux parents qui ne sont plus soucieux du présent et du futur de leurs enfants.

Le SPF à commencé à soutenir l’Acem suite au séisme en 2010. Le montant des frais de fonctionnement de l’école étant élevé, l’Acem requiert un soutien financier absolument indispensable pour rémunérer le personnel, très peu payé actuellement, et d’assurer l’entretien du bâtiment. Il en va de l’avenir de l’école. Cette action menée sur le terrain, participe de fait à la reconstruction du pays.

Actuellement, et au vu des derniers événements survenus en Haïti où l’État ne peut plus assurer la rémunération des instituteurs en poste, le Centre Culturel Molière Chandler du village des Orangers a été, pendant deux semaines, le seul établissement à poursuivre sa mission de service éducatif en Haïti alors que des grèves de l’enseignement éclataient partout ailleurs dans le pays.

Il est aussi à rappeler que 700 000 enfants sont déscolarisés sur le tout le territoire haïtien. Et que pour ne pas les voir dormir dans les rues, les familles paysannes envoient leurs petits en ville où ils deviennent « reste avec », domestiques, et le restent toute leur vie.

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17 Avr

Les ateliers d’art postal

P1190923A partir d’une même carte postale intitulée « les droits de l’enfant grandissent les Hommes », tous les élèves doivent s’approprier le personnage représenté sur la carte en projetant leur imagination sur celle-ci, pour la transformer en une nouvelle création artistique et illustrer un des droits de l’enfant, l’éducation. Les artistes Joël Thépault et Rémi Pénard accompagnent les élèves pendant la réalisation des travaux, en leur donnant des petits coups de pouce : « Comment on colle un caillou ? » demande l’un d’eux. Les artistes animent l’atelier chacun à leur façon, mais conçoivent tous deux l’art postal comme « quelque chose qui vous passe par la tête, et qui arrive par la poste », nous explique Rémi Pénard.P1190938

De même, les élèves du Centre culturel Molière Chandler ont débuté les séances, encadrées par les institutrices de l’école, avec le soutien de Milot Nestor, personne relais de l’association Acem Haïti au sein du Centre culturel Molière Chandler. Ainsi, les élèves haïtiens transforment la carte en utilisant les ressources environnantes, feuille de flamboyant, terre, plume d’oiseau, etc… tout ce qu’ils peuvent découvrir dans la nature et qui leur insuffle l’inspiration nécessaire à la réalisation de l’objet postal. C’est de cette manière-là que Rémy Pénard conçoit l’art postal ; il se réalise au fil du hasard, des trouvailles, qui suscitent une idée et sa concrétisation. A l’école Jean le Bail, une des écoles participante, les élèves ont amené des boutons, des cailloux, des fleurs, et des magazines à découper, et se sont exclamés à la fin de l’atelier « c’est génial, je recommencerai chez moi ».

Toutes les cartes sont envoyées à l’adresse du Secours populaire, dans un premier temps, pour une exposition à la BFM mise en scène par Joël Thépault. L’exposition d’art postal est prévue pour novembre 2015, à l’occasion du 26ème anniversaire de la signature de la Convention universelle des Droits de l’enfant. Suite à l’exposition de l’objet d’art postal, les cartes seront de nouveau postées et échangées entre l’école haïtienne et les écoles limougeaudes.

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Retour sur… L’immense chasse aux œufs

P1190522Des sourires plein les cœurs, des jeux, des couleurs, de la musique, de l’art, des familles et même le soleil pour accompagner les enfants qui sont partis à la recherches des milliers d’œufs cachés dans le parc de la Beausserie à Panazol, lundi 6 avril 2015.

Un arbre de la solidarité a été planté à cette occasion, en présence de Lyn François, président de l’association Action contre l’enfance maltraitée. Un beau geste symbolique de la solidarité internationale pour laquelle œuvre le Secours populaire.

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13 Avr

Entre Haïti et Limoges, tout un art… Postal !

Les artistes Rémy Pénard et Joël Thépault, animent au mois d’avril des ateliers d’expression artistique d’art postal (à distinguer du Mail Art) au sein des classes des 6 écoles à Limoges choisies avec la complicité du Point Art, sur Limoges : Joliot Curie, Jean Le Bail, Jean Zay et Le Roussillon. Ce sont 200 élèves qui prennent part au projet et à l’échange qui s’ensuit avec les élèves de l‘école Molière Chandler à Jacmel, en Haïti.

L’utilisation de plus en plus généralisée des courriels fait glisser l’art postal et le Mail Art hors des usages, mais au travers de ce projet, les élèves prennent un peu la relève des artistes en produisant leur propres cartes et se rendent compte que tout le monde peut réaliser ses propres cartes.

Cet art peu connu ou reconnu est né à la Révolution française et s’est développé grâce aux voyageurs qui dessinaient les paysages et animaux qu’ils découvraient en d’autres terres et transmettaient ainsi la connaissances de merveilles inconnues. En temps de guerre, le Mail Art était un mode de transmission d’opinions, pour lesquelles les artistes étaient bien souvent punis d’emprisonnement. Pour découvrir un des aspects de l’art postal, une exposition des travaux de Guglielmo Achille Cavellini est programmée à la médiathèque de Panazol en septembre 2015. Pour en savoir un peu plus sur l’art postal et ses différences avec le Mail Art, Rémy Pénard et Joël Thépault seront présents au vernissage de l’exposition en novembre, mois du droit des enfants, à la BFM de Limoges.

En ce 70ème anniversaire, rappelons que le soutien d’artistes reste essentiel au Secours populaire. Rappelons la devise de Francis Jourdain, premier président du SPF et grand artiste : « Le maître mot, c’est la solidarité ».

Ce projet est aidé par les contributions financières de la DRAC Limousin et du groupe La Poste.

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Retour sur… la soirée Gala « Ensemble »

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La soirée de gala « Ensemble » organisée par le Comité de La Souterraine a connu un franc succès pour fêter les 70 ans du Secours populaire français au Centre Culturel Yves Furet, samedi 21 mars 2015. 380 personnes se sont rassemblées pour assister à un spectacle de qualité proposé par plusieurs associations de La Souterraine qui se sont mobilisées au bénéfice du Secours populaire lors d’un grand moment convivial au programme éclectique : danse, musique, chant, GRS, …
Une soirée exceptionnelle de solidarité qui a permis de collecter 3 100 € qui soutiennent les actions du Secours populaire, dont le soutien à l’association ACEM qui œuvre pour l’éducation des plus pauvres en Haïti.

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09 Avr

Défilé mode à Limoges

WP_004802A la fin de cette année anniversaire, a lieu un défilé de mode sous le thème du Jean’s au centre Saint-Martial à Limoges. Sabine Lavergne, la styliste-enseignante et maitresse d’œuvre de création des vêtements pour le défilé explique que ce dernier a pour but de représenter au travers des périodes de mode, la présence du SPF au fil des ans, en partant des années 1950 jusqu’aux années 2000.

Les tissus et vêtements utilisés pour la création proviennent des stocks de dons vestimentaires collectés par le SPF.

Les personnes participant aux ateliers sont issues de l’équipe du chantier d’insertion « textile » du Secours populaire à Beaubreuil. Leur défi est de créer suffisamment de vêtements pour chaque période représentative de la mode pour un défilé d’une trentaine de minutes, en seulement 100 heures d’atelier alors qu’elles et ils n’ont jamais cousu auparavant.

WP_004780L’atelier prend place au lycée professionnel du Mas Jambost, et commence avec la préparation d’un patron de sac à main. Tout l’attirail nécessaire du couturier est à disposition de l’équipe : règle, gomme, crayon, papier, équerres, ciseaux, tissus, craies… Sabine Lavergne enseigne toutes les notions nécessaires à la réalisation d’un vêtement : les valeurs de couture pour obtenir un patronnage, les différences entre couture industrielle et couture artisanale, et donne des petits trucs, définissant la trame, le droit fil, la lisière, tout ce qu’il faut respecter pour qu’un vêtement tienne droit et qu’il puisse être agrandi si nécessaire, tout en restant joli. Cela représente un tas de calculs et de tracés géométriques au préalable pour pouvoir passer au découpage, à la couture, à la presse, et aux surpiqures !

L’équipe et le SPF ont l’espoir que Miss Haute-Vienne fera l’honneur de participer au défilé.

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07 Avr

Zoom sur le chantier d’insertion

Le chantier d’insertion « textile » de Beaubreuil participe au 70ème anniversaire du Secours populaire en créant un ligne de vêtements pour un défilé de mode. Petit zoom sur l’équipe du chantier.

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Le chantier est un lieu d’insertion pour les 14 personnes qui y travaillent. Tri, vente, réassort quotidien et selon les saisons. Elles et ils s’occupent de la boutique et des stocks de vêtements du Secours populaire. Femmes et hommes, de 18 à 55 ans, de tous horizons, pour un premier boulot, suite à une rupture dans leur vie personnelle, ou chômeurs de longue durée, travailleurs handicapés, ou sans travail pérenne et qui enchainent les « p’tits boulots », comme on dit.

On y travaille en équipe, mais chacun est responsable de son poste et on y apprend les codes du travail, le sens de l’organisation, la structuration, le respect des consignes, des horaires et on y devient autonomes ; des codes transposables à chaque corps de métiers. A la fin de leur contrat, les travailleurs se rendent compte de leurs capacités, elles et ils s’affirment et ont acquis de nouvelles compétences.

Le chantier, ouvre à d’autres possibilités de vies. L’une des encadrantes dit : « Le chantier déclenche des choses pour l’après, il sème des graines. Des fois on les voit pousser, des fois non, mais elles germent plus tard, car les personnes présentes sont les seuls moteurs de leur propre réalisation. Nous sommes là pour les aider à rester motivées. »

C’est une relation de confiance et de transmission qui s’installe entre l’équipe encadrante et le public accueilli sur le chantier, qui repose sur un échange humain entre les deux parties.

WP_004831Une employée, sur le point de terminer son contrat explique que « le chantier montre comment s’y prendre, donne l’envie de se réaliser professionnellement. Il m’a rendue assez solide pour me lancer seule. Il m’a donné un rythme de vie, et l’envie de faire, ça m’a aussi donné un sens de l’organisation dans ma vie perso, ça met sur les rails. Demain pour travailler, je n’aurai pas peur ».

La seconde encadrante, elle-même ayant travaillé sur un chantier d’insertion quelques années auparavant, rappelle que « le décrochage peut arriver à tout le monde. Il y a de nombreux préjugés autours des personnes bénéficiaires du programme. Mais il suffit d’un problème médical, familial ou de parcours… et on se retrouve en bas ». Il faut alors reprendre confiance en soi. Le chantier d’insertion est là pour donner les outils nécessaires à la concrétisation des projets professionnels.

 

02 Avr

Retour sur… « Se Battre »

se-battre-affiche-40x60Le jeudi 12 mars, le Secours populaire de la Creuse a organisé, au cinéma Le Sénéchal à Guéret, la diffusion du film documentaire Se Battre réalisé par Jean-Pierre Duret et Andrea Santana. Plus de 50 personnes sont venues assister à cette projection : bénévoles, personnes aidées et partenaires.

Pour réaliser ce film, le réalisateur a posé sa caméra au plus près des « acteurs » du Secours populaire de Givors dans le Rhône. Il filme des gens qu’on voit et qu’on entend peu. En donnant la parole à certains d’entre eux et à des bénévoles du Secours populaire, Jean-Pierre Duret fait une œuvre utile. Il aide les personnes à regagner une part de leur dignité. Il valorise l’engagement des bénévoles qui se dépensent sans compter pour être au plus près de cette pauvreté et sensibilise tous ceux qui ont à cœur de faire diminuer la trop grande place qu’occupe la précarité dans notre société.

C’est dans cet esprit que le Secours populaire de la Creuse agit sur le terrain tout au long de l’année et compte faire des 70 ans de l’association une année riche en échanges et en solidarité.

 

27 Mar

La philosophie des galettes

Nous ne pouvons cesser de remercier Patrick Sobral et Les Légendaires qui partagent la devise « Tout ce qui est humain est nôtre ». En illustrant son engagement sur la boite de galettes du Secours populaire, il rappelle l’importance de l’engagement citoyen auprès des jeunes, une valeur qui s’apprend et se transmet. Lorsqu’un jeune achète une boite de galettes, c’est un geste symbolique, c’est l’avenir du bénévolat qu’il défend, c’est l’entraide et la solidarité qui se concrétisent dans l’esprit et le cœur des jeunes, c’est un geste citoyen qui amène des univers différents à se rencontrer et s’enrichir mutuellement.

Pour réussir les bonnes galettes de la solidarité, il vous faudra :GALETTES-legendaires-03

– 1 bonne poignée d’entraide
– 5 à 6 cuill. à café de partage
– 2 sachets d’engagement citoyen
300 gr. de bonne volonté

– 1 grosse pincée d’envie d’échanger

Mélangez le tout, saupoudrez de graines de bonheur à planter et vous aurez la bonne pâte de la philosophie des galettes.

 

 

 

24 Mar

6 avril : Grande chasse aux œufs ouverte à tous

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L’immense chasse aux œufs en Haute-Vienne prendra place au Parc de la Beausserie à Panazol lundi de Pâques, dès 14h00. 3 000 œufs seront cachés dans le parc et de nombreuses activités seront proposées aux enfants : la plantation d’un arbre, la ludothèque, un château gonflable, une initiation à la pêche sur l’étang, des baptêmes en moto, des balades à poneys, la réalisation d’une fresque, des ateliers d’arts plastiques et des ateliers nature et découverte. Il y aura également un stand de maquillage, un château gonflable, une animation de découverte au skateboard, des spectacles et des concerts, un stand d’artisanat haïtien, une expo vente, une braderie de vêtements neufs, une foire aux livres en plein air et un lâcher de ballons à 16h00 portant les messages des enfants pour les copains d’Haïti. D’autres surprises vous attendent en cette journée dédiée aux enfants.

L’action permettra de sensibiliser les enfants à la solidarité internationale et de collecter des fonds pour soutenir le Centre Culturel Molière Chandler au sein du quartier des Orangers à Jacmel. L’année dernière, le Secours populaire à accueilli plus de 2 000 visiteurs, et attend autant d’enfants cette année, en ce 70ème anniversaire.

Petite restauration, buvette et barbe à papa sur place !

Ouvert à tous / entrée libre au parc  / 2,50 pour deux œufs à rapporter et un cadeau.

Retrouvez aussi les chasses aux œufs en Corrèze à Saint-Viance, Beaulieu-sur-Dordogne, à Tulle au bénéfice des actions menées au Salvador, et à Brive au Parc des Perrières avec la participation de la  compagnie de danse Koubi, un concours de dessins, un stand de tresses africaines…