23 Mar

Retour sur… la journée des femmes

deux jours, une nuitLe 12 mars a eu lieu la projection de Deux jours, une nuit, au Lido à Limoges, reflet de la société actuelle présentant les difficultés d’une femme à conserver son emploi après sa maladie. Retour sur le film et le système actuel. Ce cinéma n’est plus une machine à rêve, il montre la réalité sociale d’hommes et de femmes déshumanisés dans une société déshumanisante régie pas la finance. Sandra, (Marion Cotillard) redevient humaine et se reconstruit au travers d’un parcours de lutte pour la solidarité puis de résistance au rejet de la solidarité.

Quelques larmes d’émotions ont coulé sur les joues du public, composé ce jour-là de femmes et d’hommes présents dans la salle de cinéma. Sandra, qui s’est sentie directement concernée par l’histoire, notamment pour le fait d’avoir éprouvé des moments difficiles et similaires vécus par l’héroïne du film, nous raconte:
« J’enchainais les heures de ménage de nuit et le matin pour une société de nettoyage qui payait les heures de nuits en heures de jour. Je recevais mes fiches de paye de façon très irrégulière, quand cela enchantait mon patron! Je travaillais au contact de produits très nocifs, de manière fréquente. Un jour, me rendant au travail dans un état fébrile, ne pouvant plus tenir le coup, je préviens mon patron qui finit par me répondre ‘Si t’es pas contente, tu dégages.’  Mes autres collègues acceptant les conditions de travail insupportables, de peur de le perdre, je fus la seule à avoir osé dire non, avoir osé partir pour finir par porter plainte. » Sandra n’a toujours pas retrouvé de travail mais elle ne regrette en rien sa démarche échappatoire.

Après la projection, Richard Madjarev a évoqué l’évolution des représentations de la femme au cinéma en rappelant, que depuis les Vénus Préhistoriques, aux actrices d’aujourd’hui, imaginaire ou réelles, les femmes ont toujours été représentées depuis le point de vue désireux des hommes. Actuellement, on retrouve cela notamment au travers de scénarios qui renforcent les stéréotypes des femmes. Ceux-là partent de la fabrication de la femme inaccessible, à l’icône dont la beauté est éternelle, en passant par la mère au foyer idéale qui soutien son mari, mais aussi par la femme guerrière jusqu’à l’active super woman.

C’est dans les années 1950 que le cinéma commence sa révolution féminine avec l’émancipation de l’image de la femme aux clichés modifiés, tandis que les femmes reprennent place dans le cinéma. En effet, le cinéma a toujours eu une identité féminine, bien que mise de côté. Ce sont les femmes qui coloriaient les films un à un, soit 25 photos par seconde, dans les années 1910 à 1920. Alice Guy (1873-1968), première femme réalisatrice et productrice, monteuse de plus de 170 films pour Gaumont en a fait la fortune. Mais jalousée par ces collègues masculins, elle fut mise à banc avant de tomber dans l’oublie et de finir sa vie dans le dénuement.

La réelle inscription des femmes cinéastes remonte aux années 1960 lorsqu’elles amènent un nouveau point de vue tout à fait nécessaire pour l’émancipation de l’image de la femme, en influençant les plus grands metteurs en scène du cinéma (Agnès Varda, Marguerite Duras…). Rappelons aussi qu’à l’ouverture de l’école du cinéma dans les années 1980, 65 % des candidates et élèves de la première promotion étaient des filles.

Puis, Clair Simon, Laëtitia Masson, Yamina Benguigui, Claire Denis ; Virginie Despentes, Jane Campion, Suzanne Bier … ont amené le cinéma mondial à changer de regard. Elles y injectent à la fois du social et de l’intime, de l’universel et du singulier, en partant du point de vue des femmes.

Et pour un peu d’histoire, cliquez !

 

 

16 Mar

21 mars : soirée Gala à La Souterraine

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La soirée de gala « Ensemble » organisée par le Comité de La Souterraine attend un public nombreux pour fêter les 70 ans du Secours Populaire français au Centre Culturel Yves Furet, samedi 21 mars 2015 à partir de 20h00. A l’occasion de ce spectacle, plusieurs associations de La Souterraine ont décidé de se mobiliser au bénéfice du Secours populaire Français pour un grand moment convivial au programme éclectique :

  • De la danse : de salon, contemporaine, africaine, classique et modern’jazz
  • De la musique et du chant : gospel, rock’n’roll, jazz, blues, chanson française… accompagnés au piano et à la batterie
  • De la gymnastique rythmique et sportive…

L’école de danse Arabesque (et le Centre d’Étude Chorégraphique du Limousin), le club de Gymnastique Rythmique et Sportive, l’association Danse avec Moi, l’atelier de musique de la Cité Scolaire Raymond Lœwy, la MJC Centre Social, la fresque de Bridiers… tout ce petit monde sera présent pour assurer le show et nous prouver encore une fois que la vitalité, la diversité et la force de mobilisation du tissu associatif sostranien est certainement l’une des plus grandes richesses de la cité.

Une soirée exceptionnelle de solidarité qui a pour but de collecter des fonds afin de venir en aide au Secours populaire français dans ses actions.

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 Tarifs :

  • Moins de 5 ans : gratuit
  • De 5 à 12 ans : 2 €
  • Plus de 12 ans : 8 €

 Restauration sur place

  • Buvette et pâtisseries

Réservation (conseillée) auprès de l’Office du Tourisme du Pays Sostranien au 05 55 63 10 06.

13 Mar

Les nouvelles des « Nouveaux solidaires »

La Patate chaude de Nicolas Floc'h, dans le cadres d'une commande Nouveaux Commanditaires http://www.nouveauxcommanditaires.eu/fr/25/93/la-patate-chaude#.VHwmIxe3020.facebook

La Patate chaude de Nicolas Floc’h, projet des Nouveaux Commanditaires à Rennes Photo : http://www.nouveauxcommanditaires.eu/fr/25/93/la-patate-chaude#.VHwmIxe3020.facebook

Pierre Marsaa – association Point de fuite –, et Pomme Boucher – association Quartier Rouge –, médiateurs entre la Fondation de France et les Nouveaux commanditaires, ont présenté le 4 mars 2015, au siège du Secours populaire de la Haute-Vienne, un panel d’artistes pouvant possiblement réaliser la commande des « Nouveaux solidaires ». Ces artistes travaillent les mises en volumes, inventent ou détournent des formes, utilisent les couleurs et la lumière pour créer des espaces interrogateurs et pertinents, qui attirent le regard ou qui transmettent des ondes de merveilles.

Il s’agit à présent de choisir l’artiste qui pourrait répondre au cahier des charges, si elle ou il accepte de prendre part à la réalisation du projet. Le Secours populaire portant échos jusque dans les quartiers, le centre-ville étant lieu de transit entre ces différents sites urbains, l’œuvre doit se déployer au sein de tous ces espaces pour y inscrire et ré-inscrire la solidarité. Il faut repérer les lieux d’action du Secours populaire qui sont à privilégier dans la réalisation du projet.

À Beaubreuil, le chantier d’insertion, la Salle municipale Jean Montalat, où se sont déroulées les répétitions des spectacles La Jeune Fille aux mains d’argent représenté à l’Opéra, le chanteur à la caméra présenté au conservatoire de Limoges, ainsi que le Stade du Prieur pour le lieu de déroulement de la fête de quartier ; en partenariat avec l’Alsea (Association limousine de la sauvegarde de l’enfance à l’adulte).

Aux Coutures : deux appartements accueillant les ateliers d’aide aux devoirs qui profitent à une vingtaine d’enfants des quartiers, et le renforcement du lien social avec le groupe « se restaurer aux coutures », en partenariat avec la Maison du Département (Conseil Général), et la fête de quartier.

Au Val de l’Aurence : les Salles municipales Marcel Vardelle et Jules Ladoumègue, le Château du Mas Jambost et le Parc de l’Aurence où a été tourné sur téléphone portable le court métrage Mon quartier, mon village, mon lieu de vie, présenté au sein du festival Pocket films, au Forum des images (Paris). Le Parc du Talweg pour la fête de quartier où ont été mis en place des ateliers d’art postal avec Rémy Pénard, un photomaton musical avec Jean-Michel Péricat et Gilles Favreau. La Maison du département et la Galerie commerciale de Corgnac où ont pu être exposés les « portraits mis en musique » découlant du photomaton musical. La galerie commerciale de Corgnac le Parc du Talweg pour le projet pré-accueil de l’âne bleu (avril à juin 2013) suivi d’une installation plastique et d’une performance culinaire : un couscous populaire.

Le repérage de ces lieux est une étape essentielle de reconnaissance et de mémoire lors de laquelle les Nouveaux solidaires deviennent guides, et lors de laquelle l’artiste se nourrit de la mémoire des projets et activités qui y ont pris place pour en marquer sa création artistique.

 Rendez-vous le 15 avril pour de nouvelles aventures.

 

10 Mar

70 ans de solidarité et ça continue !

bandeau-70ansLes évènements qui ponctueront le 70ème anniversaire du Secours populaire en Limousin sont nombreux. La réalisation de ces projets a déjà commencé et ils vont se concrétiser tout au long de l’année 2015 :

  • Exposition de créations origami à Tulle le 10 mars.
  • Projection gratuite le 12 mars pour la journée de la femme.
  • Les Nouveaux solidaires : choix de l’artiste en mars et repérage des lieux où se déploiera l’œuvre.
  • Art postal avec l’école Molière Chandler en Haïti : début des ateliers avec Rémy Pénard mi-avril.
  • Exposition en novembre à la BFM.
  • Une projection pour la Journée internationale des droits de l’enfant.
  • Tickets de tombola Don’action pour participer à trois tirages au sort.
  • Les chasses aux œufs de Pâques.
  • L’Atelier de défilé mode du chantier d’insertion : création d’une collection de vêtements sous le thème du Jean’s.
  • Le gala de la solidarité le 21 mars à Brive.
  • La publication d’un recueil d’écriture « De la guerre à la paix ».
  • Une vente aux enchères de créations en porcelaine.
  • La journée des oubliés des vacances.
  • La boite de galettes qui, en cette année anniversaire, doit battre des records.
  • Et d’autres encore dont nous parlerons bientôt.

A vos agenda !

Tous ces événements peuvent être réalisés grâce au concours des bénévoles et salariés du Secours populaire, des artistes, des associations et des partenaires qui accompagnent le SPF.

09 Mar

C’était il y a… 30 ans !

maison de la solidarité

Photo : La voix du Nord

« Ce sera la maison de la solidarité »

Une maison, rue Pasteur, lieu-dit Le Marais (59),  réduite en cendre en quelques instants. Sa propriétaire,qui y vivait avec ses deux fils, s’est vue dépossédée de son logement, ses meubles, son linge, et comble du malheur, elle n’était pas assurée contre l’incendie. Cette même année, 1985, une vague de froid s’abattait sur la France et l’Europe, et EDF annonçait une production record de 53 500 mégawatts en une soirée. C’est dans ce malheur que la solidarité s’est dévoilée.

Alors qu’il fallait trouver des fonds, des matériaux et des bras pour reconstruire cette maison, le Secours populaire a lancé un premier élan de solidarité, relayé par l’ensemble des sociétés de la commune. Une collecte d’argent a permis de récolter un peu plus de 26 000 francs, appuyés par des dons en nature de matériaux de construction d’une société, de « prêt » de personnel qualifié d’une société, de rabais sur les matériaux de construction d’un fournisseur, de dons du Secours populaire, de bras bénévoles, de l’étude de construction par l’architecte de la commune… Un bel exemple de mobilisation pour la solidarité.

C’était il y a… 30 ans !

 

06 Mar

Mars : Bric-à-brac et Don’actions

 

matchBric-à-brac samedi 7 mars dans les locaux du SPF à Tulle au profit de la solidarité, et le soir même, retrouvez les bénévoles du Secours populaire au match de rugby pour la rencontre Tulle/Lormont. Vous pouvez acheter des tickets de tombola Don’action pour participer au grand tirage au sort.

Les tickets de Don’actions permettent de participer à un tirage National le 27 mars 2015, 1er LOT : une Citroën C4 Cactus et un tirage départemental le 19 mars 2015, 1er LOT : une croisière en Méditerranée pour deux personnes.logo sporting

05 Mar

Mars : Grande braderie du printemps à Brive

Se tientPhoto 1 à Brive, le 6 et 7 mars 2015, la grande braderie du printemps que nous attendons avec impatience. Livres, jouets, puériculture, vestiaire adulte et enfant, en neuf et occasion. Ouvert à tous !

Rendez-vous au Secours populaire de Brive : 1, rue de Broglie, 19100 Brive-la-Gaillarde.

Mars : Expositions origami et crochet

 pingouinsLe 10 et le 14 mars 2015 ont lieu deux expo-ventes de créations au crochet de bonnets, gants, ponchos, décorations, etc. soigneusement réalisés lors d’ateliers ; et une exposition de créations en origami d’animaux, paniers, décorations… Des petits trésors à découvrir, pour offrir ou se faire plaisir. Une partie des bénéfices est reversée au Secours populaire.

En vente su place, les pochettes Georges Wolinski, les timbres 70 ans du SPF, les tickets de tombola Don’actions et les boîtes de galettes Les Légendaires.

Rendez-vous de 10h00 à 17h00, salle Latreille-Bas le 10 mars 2015, et salle Marie Laurent le 14 mars 2015 à Tulle.

crochet

26 Fév

C’était il y a… 41 ans !

Remise d'un sac de pommes. Centre-Presse

Remise d’un sac de pommes. Centre-Presse, le 5 février 1974

« Vingt tonnes de pommes pour les ainés » qui font des heureux en février 1974.

Le Secours populaire avait obtenu 20 tonnes de pommes qui ont été distribuées aux personnes âgées nécessiteuses. Chacune a reçu 5 kg de pommes et s’en est allée avec le sourire. Centre-Presse écrivait alors : « Les gens âgés que de maigres revenus obligent à des privations pour survivre, comprennent mal les raisons qui font arroser d’essence et incendier des récoltes de fruits et de légumes, et à jeter des litres de lait à l’égout ». Le même mois, quelques jours plus tôt, le prix du lait augmentait de 3 centimes, autant dire que les 20 tonnes de pommes golden consommables, de la coopérative de St-Martin-D’Auxigny, représentaient un beau cadeau, que le SPF a pu obtenir suite à ses démarches.

C’était il y a… 41 ans.

 

24 Fév

12 mars : Diffusion du film « Se Battre »

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Jeudi 12 mars 2015 à 18h00 au cinéma Le Sénéchal à Guéret

Le Secours populaire français propose jeudi 12 mars 2015, en partenariat avec le cinéma le Sénéchal à Guéret, la projection gratuite tous publics du film Se Battre, réalisé par Jean-Pierre Duret et Andrea Santana, et tourné en grande partie au Secours populaire de Givors (Rhône). Film documentaire qui présente des parcours de personnes aidées par l’association et confrontées aux difficultés de la vie

Synopsis : Aujourd’hui, pour plus de 13 millions de Français, la vie se joue chaque mois à 50 euros près. Derrière ces statistiques, se livrent au quotidien des combats singuliers menés par des hommes et des femmes qui ont la rage de s’en sortir et les mots pour le dire. À leurs côtés, des bénévoles se donnent sans compter pour faire exister un monde plus solidaire.

En 2015, le Secours populaire français fête ses 70 ans de solidarité populaire. Avec cet anniversaire, il clame haut et fort ses valeurs et sa volonté de faire vivre l’espoir en s’appuyant sur tous ceux qui croient en la faculté d’agir : personnes accueillies, bénévoles, partenaires, donateurs, élus, personnalités… La diffusion de ce film, initiée par le Secours populaire de la Creuse, a pour objectif de mettre l’accent sur la volonté des personnes accueillies par les bénévoles, sur les relations humaines et sur l’action collective menée au sein des associations.

Des bénévoles du Secours populaire seront présents pour vendre des tickets de tombola Don’Actions.