20 Oct

Projection du film « Sur le chemin de l’école » / Exposition d’Art postal

SUR LE CHEMIN DE L’ECOLE

Le vendredi 13 novembre 2015, à l’occasion du 26ème anniversaire de la signature de la Convention universelle des droits de l’enfant, le Secours Populaire accueillera, 450 élèves de plusieurs écoles de l’agglomération de Limoges au cinéma Grand Ecran Ester, pour une matinée consacrée aux Droits de l’enfant.

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Synopsis :

Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.
Jackson, 11 ans, vit au Kenya et parcourt matin et soir quinze kilomètres avec sa petite sœur au milieu de la savane et des animaux sauvages…
Zahira, 12 ans, habite dans les montagnes escarpées de l’Atlas marocain, et c’est une journée de marche exténuante qui l’attend pour rejoindre son internat avec ses deux amies…
Samuel, 13 ans, vit en Inde et chaque jour, les quatre kilomètres qu’il doit accomplir sont une épreuve parce qu’il n’a pas l’usage de ses jambes. Ses deux jeunes frères poussent pendant plus d’une heure son fauteuil roulant bricolé jusqu’à l’école…
C’est sur un cheval que Carlos, 11 ans, traverse les plaines de Patagonie sur plus de dix-huit kilomètres. Emmenant sa petite sœur avec lui, il accomplit cet exploit deux fois par jour, quel que soit le temps…

Les enfants pourront ainsi voir le film de Pascal PLISSON « Sur le chemin de l’école » et échanger avec les responsables de l’association ACEM-Haïti sur la scolarisation en Haïti.

Ce projet est soutenu par la fondation SNCF.

 

 

EXPOSITION D’ART POSTAL

Dans le cadre du 26ème anniversaire de la signature de la Convention universelle des droits de l’enfant et pour finir de célébrer le 70ème anniversaire du Secours populaire français, celui-ci tiendra également à rappeler les enjeux majeurs qui se jouent dans l’aide apportée auprès des populations mises en difficulté, dans le monde entier. Afin d’illustrer cette solidarité internationale de manière à la fois artistique, ludique et pédagogique, l’association a proposé à des élèves de Limoges et de Jacmel en Haïti, de pouvoir échanger sur le droit à l’éducation, inscrit dans la Convention des Droits de l’enfant, en s’inspirant d’un courant d’art, postal.

art postalDans la pratique, les artistes Rémy Pénard et Joël Thépault se sont employés à ce que chaque élève puisse s’approprier le personnage représenté sur la carte, à partir de collages, d’écrits et de dessins, pour transformer celle-ci en un objet d’art postal. De même, les institutrices de l’école haïtienne ont guidé les élèves à projeter leur imagination sur la carte.

Cette exposition d’Art postal aura lieu à la BFM, du 13 novembre à 14:30 au 31 décembre à 18:00.

 

 

Tous les remerciements reviennent aux élèves et institutrices, instituteurs des écoles Jean Le Bail, Jean zay, Joliot Curie, Molière Chandler et Roussillon, aux artistes et au Point Art. »

 

Retour sur la reconnaissance des droits de l’enfant

La prise de conscience des droits de l’enfant s’est faite au lendemain de la 1ère Guerre Mondiale, avec l’adoption de la Déclaration de Genève, en 1924. Le processus de reconnaissance des droits de l’enfant a continué sous l’impulsion de l’ONU, avec l’adoption de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959.

La reconnaissance de l’intérêt de l’enfant et de ses droits se concrétise le 20 novembre 1989 avec l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant  qui est le premier texte international juridiquement contraignant de protection des Droits de l’Enfant.

Les droits de l’enfant sont des droits humains. Ils ont pour vocation de protéger l’enfant en tant qu’être humain. Ainsi tout comme les droits de l’Homme de manière générale, les droits de l’enfant sont constitués de garanties fondamentales et de droits humains essentiels.

La Convention contient 54 articles qui consacrent l’ensemble des droits civils et politiques des enfants, ainsi que tous leurs droits économiques, sociaux et culturels.

Cette Convention consacre 4 principes qui doivent subordonner la mise en œuvre de l’ensemble des droits qu’elle prévoit:

  • La non-discrimination
  • L’intérêt supérieur de l’enfant
  • Le droit à la vie, à la survie et au développement
  • Le respect de l’opinion de l’enfant

Pour plus d’informations sur les droits de l’enfant : http://www.un.org/fr/rights/overview/themes/children.shtml

 

08 Juin

Bientôt les vacances… Pour tout le monde !

P1200343Sur une initiative de Limoges métropole, 150 enfants et le Secours populaire se sont réunis à l’Aquapolis le mercredi 3 juin, où ils ont été accueillis par le Directeur du centre aquatique Claude Tourtois.

Le vice-président de Limoges Métropole, Pascal Robert, a souligné à quel point partir en vacances est essentiel : » C’est un temps d’apprentissage non-académique qui permet aux enfants de se construire dans un autre environnement, de faire des découvertes enrichissantes et de bien grandir ».

Thierry Mazabraud, Secrétaire général du Secours populaire en Haute-Vienne, a rappelé qu’en France une personne sur trois ne part pas en vacances, et que le Secours populaire œuvre en faveur des vacances pour tous, aidant les familles défavorisées, les enfants et les seniors à partir en vacances pour s’évader vers d’autres horizons puisque cela participe à l’épanouissement de chacun.WP_004962Pour lancer cette campagne des vacances pour tous, les enfants ont laissé s’envoler 300 ballons depuis les marches de l’Aquapolis avant de pouvoir profiter des bassins ludiques du centre aquatique.

Le Colonel Lambrouin, directeur du SDIS, était présent pour sensibiliser le public aux dangers liés à la baignade. Nous ne pouvons cesser de répéter qu’il faut faire très attention quand des enfants qui jouent au bord de l’eau, un drame est si vite arrivé. Se former à de simples gestes de sauvetage à connaitre et une vigilance accrue permettent d’éviter les noyades.

Très bonnes vacances à tous !

23 Mar

Retour sur… la journée des femmes

deux jours, une nuitLe 12 mars a eu lieu la projection de Deux jours, une nuit, au Lido à Limoges, reflet de la société actuelle présentant les difficultés d’une femme à conserver son emploi après sa maladie. Retour sur le film et le système actuel. Ce cinéma n’est plus une machine à rêve, il montre la réalité sociale d’hommes et de femmes déshumanisés dans une société déshumanisante régie pas la finance. Sandra, (Marion Cotillard) redevient humaine et se reconstruit au travers d’un parcours de lutte pour la solidarité puis de résistance au rejet de la solidarité.

Quelques larmes d’émotions ont coulé sur les joues du public, composé ce jour-là de femmes et d’hommes présents dans la salle de cinéma. Sandra, qui s’est sentie directement concernée par l’histoire, notamment pour le fait d’avoir éprouvé des moments difficiles et similaires vécus par l’héroïne du film, nous raconte:
« J’enchainais les heures de ménage de nuit et le matin pour une société de nettoyage qui payait les heures de nuits en heures de jour. Je recevais mes fiches de paye de façon très irrégulière, quand cela enchantait mon patron! Je travaillais au contact de produits très nocifs, de manière fréquente. Un jour, me rendant au travail dans un état fébrile, ne pouvant plus tenir le coup, je préviens mon patron qui finit par me répondre ‘Si t’es pas contente, tu dégages.’  Mes autres collègues acceptant les conditions de travail insupportables, de peur de le perdre, je fus la seule à avoir osé dire non, avoir osé partir pour finir par porter plainte. » Sandra n’a toujours pas retrouvé de travail mais elle ne regrette en rien sa démarche échappatoire.

Après la projection, Richard Madjarev a évoqué l’évolution des représentations de la femme au cinéma en rappelant, que depuis les Vénus Préhistoriques, aux actrices d’aujourd’hui, imaginaire ou réelles, les femmes ont toujours été représentées depuis le point de vue désireux des hommes. Actuellement, on retrouve cela notamment au travers de scénarios qui renforcent les stéréotypes des femmes. Ceux-là partent de la fabrication de la femme inaccessible, à l’icône dont la beauté est éternelle, en passant par la mère au foyer idéale qui soutien son mari, mais aussi par la femme guerrière jusqu’à l’active super woman.

C’est dans les années 1950 que le cinéma commence sa révolution féminine avec l’émancipation de l’image de la femme aux clichés modifiés, tandis que les femmes reprennent place dans le cinéma. En effet, le cinéma a toujours eu une identité féminine, bien que mise de côté. Ce sont les femmes qui coloriaient les films un à un, soit 25 photos par seconde, dans les années 1910 à 1920. Alice Guy (1873-1968), première femme réalisatrice et productrice, monteuse de plus de 170 films pour Gaumont en a fait la fortune. Mais jalousée par ces collègues masculins, elle fut mise à banc avant de tomber dans l’oublie et de finir sa vie dans le dénuement.

La réelle inscription des femmes cinéastes remonte aux années 1960 lorsqu’elles amènent un nouveau point de vue tout à fait nécessaire pour l’émancipation de l’image de la femme, en influençant les plus grands metteurs en scène du cinéma (Agnès Varda, Marguerite Duras…). Rappelons aussi qu’à l’ouverture de l’école du cinéma dans les années 1980, 65 % des candidates et élèves de la première promotion étaient des filles.

Puis, Clair Simon, Laëtitia Masson, Yamina Benguigui, Claire Denis ; Virginie Despentes, Jane Campion, Suzanne Bier … ont amené le cinéma mondial à changer de regard. Elles y injectent à la fois du social et de l’intime, de l’universel et du singulier, en partant du point de vue des femmes.

Et pour un peu d’histoire, cliquez !

 

 

13 Mar

Les nouvelles des « Nouveaux solidaires »

La Patate chaude de Nicolas Floc'h, dans le cadres d'une commande Nouveaux Commanditaires http://www.nouveauxcommanditaires.eu/fr/25/93/la-patate-chaude#.VHwmIxe3020.facebook

La Patate chaude de Nicolas Floc’h, projet des Nouveaux Commanditaires à Rennes Photo : http://www.nouveauxcommanditaires.eu/fr/25/93/la-patate-chaude#.VHwmIxe3020.facebook

Pierre Marsaa – association Point de fuite –, et Pomme Boucher – association Quartier Rouge –, médiateurs entre la Fondation de France et les Nouveaux commanditaires, ont présenté le 4 mars 2015, au siège du Secours populaire de la Haute-Vienne, un panel d’artistes pouvant possiblement réaliser la commande des « Nouveaux solidaires ». Ces artistes travaillent les mises en volumes, inventent ou détournent des formes, utilisent les couleurs et la lumière pour créer des espaces interrogateurs et pertinents, qui attirent le regard ou qui transmettent des ondes de merveilles.

Il s’agit à présent de choisir l’artiste qui pourrait répondre au cahier des charges, si elle ou il accepte de prendre part à la réalisation du projet. Le Secours populaire portant échos jusque dans les quartiers, le centre-ville étant lieu de transit entre ces différents sites urbains, l’œuvre doit se déployer au sein de tous ces espaces pour y inscrire et ré-inscrire la solidarité. Il faut repérer les lieux d’action du Secours populaire qui sont à privilégier dans la réalisation du projet.

À Beaubreuil, le chantier d’insertion, la Salle municipale Jean Montalat, où se sont déroulées les répétitions des spectacles La Jeune Fille aux mains d’argent représenté à l’Opéra, le chanteur à la caméra présenté au conservatoire de Limoges, ainsi que le Stade du Prieur pour le lieu de déroulement de la fête de quartier ; en partenariat avec l’Alsea (Association limousine de la sauvegarde de l’enfance à l’adulte).

Aux Coutures : deux appartements accueillant les ateliers d’aide aux devoirs qui profitent à une vingtaine d’enfants des quartiers, et le renforcement du lien social avec le groupe « se restaurer aux coutures », en partenariat avec la Maison du Département (Conseil Général), et la fête de quartier.

Au Val de l’Aurence : les Salles municipales Marcel Vardelle et Jules Ladoumègue, le Château du Mas Jambost et le Parc de l’Aurence où a été tourné sur téléphone portable le court métrage Mon quartier, mon village, mon lieu de vie, présenté au sein du festival Pocket films, au Forum des images (Paris). Le Parc du Talweg pour la fête de quartier où ont été mis en place des ateliers d’art postal avec Rémy Pénard, un photomaton musical avec Jean-Michel Péricat et Gilles Favreau. La Maison du département et la Galerie commerciale de Corgnac où ont pu être exposés les « portraits mis en musique » découlant du photomaton musical. La galerie commerciale de Corgnac le Parc du Talweg pour le projet pré-accueil de l’âne bleu (avril à juin 2013) suivi d’une installation plastique et d’une performance culinaire : un couscous populaire.

Le repérage de ces lieux est une étape essentielle de reconnaissance et de mémoire lors de laquelle les Nouveaux solidaires deviennent guides, et lors de laquelle l’artiste se nourrit de la mémoire des projets et activités qui y ont pris place pour en marquer sa création artistique.

 Rendez-vous le 15 avril pour de nouvelles aventures.

 

17 Fév

12 mars : cinéma pour les droits de la femme – Invitation

deux jours, une nuit

Le Secours populaire français propose jeudi 12 mars à 14h00, en partenariat avec la société de distribution Diaphana, le groupe Grand Écran et le dispositif Passeurs d’images, la projection gratuite tous publics du film « Deux jours une nuit » à l’occasion de la journée mondiale des droits de la femme.

Synopsis : Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail.

Cette initiative prise par le Secours populaire français a commencé il y a 8 ans auprès d’un groupe d’une dizaine de femmes œuvrant sur le chantier d’insertion de Beaubreuil. Sur parole d’auteurs Françaises, s’orchestraient les lectures scéniques des comédiens Malou Foudrinier et Simon Morant, tous deux issus de l’École supérieure professionnelle de théâtre l’Académie. D’abord adressé aux femmes impliquées sur le chantier d’insertion, au fil des années, le Secours populaire a voulu élargir les types de publics assistant à la rencontre, en mobilisant d’autres publics, comme ceux fréquentant les associations de quartier, puis à les tous publics afin de favoriser la mixité culturelle.
Dans un souci d’accès à la culture pour tous, cette journée est devenue motif à la projection de films questionnant la condition féminine : il y a deux ans, la projection au Carrefour des étudiants de Une Séparation de Asghar Farhadi ; l’an dernier Suzanne de Katell Quillévéré, et cette année Deux jours une nuit des frères Dardenne, au cinéma d’art et essai le Lido.

La journée des droits de la femme est destinée à célébrer les victoires et avancées de la condition féminine, de rappeler l’égalité homme-femme et revendiquer les droits partout dans le monde. À l’échelle locale, le Secours populaire souhaite aborder la journée en invitant Richard Madjarev, Critique et historien du cinéma, qui portera un regard artistique et historique sur les femmes au travers du cinéma, via les parcours d’actrices d’hier, Liliane Gish, Marylin Monroe, Brigitte Bardot à aujourd’hui, Nicole Kidman ou Jessica Chastain, pour peut-être apporter un élément de réponse à la question : Quel impact les femmes au cinéma ont-elles pu entraîné sur le plan sociétal ?

Jeudi 12 mars à 14h00, Le Lido, séance gratuite.

10 Fév

En mars : Les Nouveaux solidaires

L’action Nouveaux commanditaires offre à toute personne de la société civile les moyens de participer à l’émergence d’un art de la démocratie. Pourquoi le Secours populaire a-t-il voulu prendre part à cette action?

La commande d’une œuvre d’art est née d’une volonté de réaménagement des locaux du Secours populaire 87 afin d’améliorer les conditions d’accueil des publics et les conditions de travail des bénévoles. L’œœuvre des Nouveaux commanditaires devait être mise en place à l’intérieur du bâtiment. Puis le projet s’est déplacé à l’extérieur, en premier lieu sur la façade du siège de l’association, visible de tous ; avant de s’étendre vers la ville et les quartiers où le Secours populaire propose de mettre en place des projets artistiques et solidaires, depuis de nombreuses années.

En irriguant la ville, l’œuvre tracerait ainsi un parcours de solidarité car « si la satisfaction des besoins alimentaires est essentielle pour survivre / sous-vivre, l’être humain a besoin de se nourrir l’esprit, le cœœur, pour vivre, donc choisir ». L’œœuvre se voudra nourriture de l’esprit, se fondant à l’objectif d’éducation populaire auquel le SPF est attaché depuis ses origines. Francis Jourdain, qui s’est affirmé lui-même comme un pionnier du mouvement moderne, en fut le premier Président.

L’artiste devra réaliser l’œuvre avec la participation des publics, en valorisant les savoir-faire locaux et les ressources locales. L’œuvre doit mettre en lumière le gisement de richesses humaines, rappeler ainsi la multi-culturalité des publics qui fréquentent le Secours populaire, questionner des moyens de lutte pour mettre fin au regard porté sur la précarité et inscrire la solidarité au patrimoine culturel immatériel.

La commande des « Nouveaux solidaires » a été validée en novembre 2014 par le Comité d’experts Culture de la Fondation de France, présidé par Martin Béthenod. Pierre Marsaa, médiateur culturel auprès de L’association Point de fuite (Bordeaux) fait le relais entre la Fondation de France et les Nouveaux commanditaires. Il soutient l’écriture du cahier des charges, il oriente le choix de l’artiste en présentant différents exemples de travaux d’artistes. Il en va de même pour la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Limousin. En effet, il émerge depuis peu en France le « mariage » entre la commande citoyenne et la commande publique, permettant aux « Nouveaux solidaires » de formaliser plus sereinement le projet. L’association Point de fuite, qui se trouve à Bordeaux, passe le témoin à l’association Quartier rouge, relais en Limousin. Les « Nouveaux solidaires », Point de fuite et la DRAC décideront ensemble quel artiste aura à charge l’étude et la réalisation de l’œuvre. Les « Nouveaux solidaires » proposeront le nom d’une ou peut-être d’un artiste en avril. Si celle-ci ou celui-ci accepte, trois mois d’études seront nécessaires avant la soumission d’une proposition au début de l’été 2015.

Les 7 « Nouveaux solidaires », Barbara Driss, Daniel Péchieras, Jérôme Gady, Houria Meddah, Marie-Christine Dupuy-Robinet, Nachida Fauchereau, Sophie Vergnaud sont issus des publics accueillis au sein des permanences d’aide alimentaire et d’aides au départ en vacances, ou sont des bénévoles actifs, réflexifs et décisionnaires de l’association du Secours populaire.

logo_ptf_fondationdefrance« L’action Nouveaux commanditaires, initiée par la Fondation de France permet à des citoyens confrontés à des enjeux de société ou de développement d’un territoire, d’associer des artistes contemporains à leurs préoccupations en leur passant commande d’une œuvre. Son originalité repose sur une conjonction nouvelle entre trois acteurs privilégiés : l’artiste, le citoyen commanditaire et le médiateur culturel, accompagnés des partenaires publics et privés réunis autour du projet. »

http://www.nouveauxcommanditaires.eu/

 

02 Fév

Écrire pour célébrer, partager, transmettre…

Afin de célébrer le 70ème anniversaire du SPF (1945-2015), Arlette Calavia – conservatrice honoraire et bénévole au SPF87 –  a organisé des ateliers d’écriture avec Rolande Causse –  auteur et animatrice d’atelier d’écriture – en tant que maitresse d’œuvre. Les ateliers ont pris place dans deux classes de troisième au collège Anatole France et au collège Donzelot, à Limoges. Ces ateliers sont un événement majeur en cette année d’anniversaire et ont pour but de transmettre la mémoire et la culture en amenant les jeunes à s’interroger sur l’histoire de la Première et la Seconde Guerre Mondiale, notamment sur l’année 1945, année de la paix retrouvée et de la création du Secours populaire.

Les animatrices ont lu tour à tour des textes clés et évocateurs pour susciter des réactions et réveiller des émotions chez les jeunes pour qu’ils puissent produire des textes évoquant leur ressenti. Les élèves étaient très attentifs, bien que le sujet ne soit pas toujours évident à aborder. Une fois le point de départ donné : « Je suis en colère contre… », « Il y a des mots que j’aime, que je déteste… », « Je me souviens… », ou encore « Tout ce qui est humain est nôtre… »,  ils se sont lancés dans la composition de poème et prose poétique sur les petits carnets qui leur avaient été offerts pas le Musée de la Résistance de Limoges lors d’une première rencontre en octobre 2014.

Rolande Causse, animatrice d’atelier d’écriture depuis plus de 30 ans, est parvenue à « donner de petites graines de plaisir d’écrire » aux collégiens qui ont vécu l’expérience comme « enrichissante », « libérante », et « ouvrant à l’autre ». À la fin des deux demi-journées d’atelier, ils ont partagé leurs textes à haute voix.Toutes les productions se sont avérées de qualité et très touchantes.

Les créations seront relues pour une sélection, puis seront publiées dans un recueil édité par Oskar éditions et tiré à 4 000 exemplaires, dont 300 seront offerts par l’éditeur au titre de la solidarité avec le SPF. La couverture sera illustrée par Laurent Corvaisier. La remise officielle du recueil aux élèves est programmée fin mai au Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. Il sera offert à toutes les classes de troisième des collèges du département.

Rolande Causse conseillant un élève.

Un élève demande conseil à Rolande Causse.

Arlette Calavia aidant les élèves

Arlette Calavia et les professeurs aident les élèves.

atelier lecture

Les élèvent partagent leurs compositions.