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Depuis la publication du sondage Ifop pour Europe 1 et la Provence, Robert Assante a la banane.

Le maire des 11 et 12 arrondissements  est crédité de 13% au premier tour de l’élection municipale.

Ce n’est certes pas suffisant pour l’emporter, mais c’est assez pour faire perdre le secteur à ses ex-amis de l’ UMP et par ricochet la Mairie à Jean Claude Gaudin.

Et Robert, c’est sur  il lâchera pas l’affaire.

Depuis des mois, il balance pas mal sur ses ex-collègues de bureau et en particulier sur le patron.

Robert Assante, c’est l’épine dans le pied de Jean Claude Gaudin et la douleur est de plus en plus vive.

Alors pour l’enlever il va falloir négocier et comme Robert Assante est en mal d’amour plusieurs couches de pommade seront surement nécessaires.

Du coté de la gauche, ce score est une aubaine. Robert Assante est désormais l’opposant à qui « on veut du bien ».

 A coup sûr les leaders de l’UMP  n’attendrons pas le soir du premier tour pour tenter de faire rentrer dans le rang celui qui n’a plus d’étiquette.

Mais l’ancien élève de Jean Claude Gaudin à Saint-Joseph-les-Maristes ne semble pas disposer à écouter la leçon mais plutôt à la donner.

 

 

 

 

 

C’est le paradoxe de la découpe en secteurs. On peut être minoritaire en voix à Marseille et gagner l’élection. Jean-Claude Gaudin en a fait l’amère expérience en 1983 face à Gaston Defferre.

Aujourd’hui la situation ressemble étrangement à cette période. Selon un dernier sondage BVA pour le Parisien, Jean-Claude Gaudin arrive largement en tête sur Marseille dans les intentions de vote avec 45% devant son rival Patrick Mennucci 39%. Le Front National de Stéphane Ravier à 16%.

Le maire sortant UMP semble avoir la partie gagnée mais un autre sondage effectué cette fois sur le 3è secteur (les 4è et 5è arrondissements) offre une toute autre vision. Ici Marie Arlette Carlotti (PS-EELV) l’emporterait avec 44% des voix face à Bruno Gilles UMP crédité de 42% . Le FN est à 15%.

Or c’est un secteur clé, détenu actuellement par la droite. S’il bascule à gauche, les rêves de 4è mandat pour Jean-Claude Gaudin s’envolent.

Il reste 2 semaines aux 2 protagonistes pour faire la différence. Mais mieux vaut se garder de faire des pronostics!

 

Fin de règne à Avignon. Selon un dernier sondage Ifop, L’UMP arrive en 3ème position au 1er tour derrière le Front National.

2 semaines nous séparent du 1er tour des municipales et une tendance lourde se confirme. C’est la victoire quasi assurée de la gauche le 30 mars prochain.

Au 1er tour la socialiste Cécile Helle arrive en tête avec 29% des voix suivi du FN, Philippe Lottiaux 27% et  enfin de l’UMP Bernard Chaussegros 23%.

Au second tour dans une triangulaire Helle l’emporterait avec 45% des Voix, derrière Chaussegros se refait une santé mais stagne à 30% devant Lottiaux à 25%.

Après 18 ans de règne ininterrompu Marie-Josée Roig n’a finalement pas trouvé le poulain idéal ou laissé un souvenir trop en demi-teinte pour garder la mairie dans l’escarcelle de l’UMP.

Malgré les déboires de la gauche de gouvernement, Avignon veut visiblement à la fois changer de monture et de casaque.

Les rouges ne sont  pas roses, c’est l’un des enseignements du dernier sondage Ipsos Stéria réalisé pour France 3 Provence Alpes-La Provence.

A peine 59 % des électeurs qui ont choisi le Front de Gauche au premier tour iront voter pour Marie-Arlette Carlotti au deuxième.

Les 41 % restants iront aux fraises ou bien à la pêche.

Pour le reste, la tendance « collé serré » semble se confirmer au second tour : Carlotti-Gilles, c’est 42% partout et le FN 16%!

 

Jean-Luc Mélenchon va venir « crier » à Marseille le mardi 18 Mars.

C’est sur le Vieux port que le leader du Front de Gauche va balancer les watts pour soutenir ses camarades marseillais impliqués dans l’élection municipale.

Le rendez-vous est à 18 heures sur la place Bargemon, sous les fenêtres du maire candidat qui laissera surement ses oreilles traînées.

Alors méfi Jean Luc !

 

 

Proche du 100 % en taux de notoriété à Marseille, Jean Claude Gaudin n’a besoin de personne pour booster sa campagne.

D’abord parce que cette dernière n’a pas vraiment commencé et en plus parce qu’aucun parigot ne peut mieux chauffer une salle que lui.

Pas de  : « Allo, Jean François, c’est Jean Claude. Je t’ai soutenu pour la présidence de l’UMP, tu viens me filer un coup de main ? »

En plus le Jeff, il a un peu raté son speech d’ hier, ses envolées sont tombées à plat, pas besoin d’un chat noir.   Vade retro !!!

Une photo à coté d’Alain Delon passe encore, mais un ténor de l’UMP, qui en plus chante, faux pas question.

Jean Claude Gaudin, c’est une marque déposée, du made in Marseille, qui a même « oublié » de mettre  UMP  sur ses affiches.

 Du coté de son challenger socialiste, la méthode est différente.

Patrick Mennucci  ne se prive pas d’un coup de pouce venu du sommet de l’Etat.

Bingo, quand le premier ministre atterrit à Marseille avec la promesse de faire sauter la banque pour soutenir les projets métropolitains ou encore quand Manuel Valls met son uniforme de ministre populaire pour annoncer des renforts policiers pour la ville.

Et si le célèbre Maire de Paris veut une visite guidée du Panier, Welcome ! Et si Harlem Désir souhaite….euh,  faut peut être pas pousser !

Et même si c’est écrit en tout petit sur ses affiches, Patrick Mennucci roule bien pour le parti socialiste !

Et tant pis si la cote de l’exécutif est au plus bas !

Une campagne, c’est aussi des politiques de communication qui s’affrontent, s’épient, se marquent à la culotte…Des travailleurs de l’ombre qui mettent en lumière leur client, le façonnent, le modèlent.

Une élection se gagne aussi par l’image.

Le premier tour, c’est dans 19 jours.

Jean-Claude Gaudin a une longueur d’avance sur son adversaire direct Patrick Mennucci. Il a présenté l’ensemble de ses listes ce matin pour les 8 secteurs de la ville.

Tout est bouclé à 3 jours de la clôture des listes apparemment sans trop de grincement de dent. Pourtant 35% des anciens  conseillers municipaux ont du céder la place.

C’est encore officieux mais Laurence Vichnievsky devrait rejoindre Patrick Mennucci dans le 1-7 en position éligible évidemment.

Et nous faisons le pari qu’un poste important lui sera proposé. Notre petit doigt nous dit même qu’elle devrait être 1er adjoint en cas de victoire du PS. Les prochaines heures nous dirons si nous nous sommes trompés.

La magistrate à la cour d’appel de Paris reprend du service. Elue régionale d’EELV, elle avait quitté le porte-parolat du mouvement en 2011 avant de démissionner ensuite de la direction du parti.

Là, elle apporte une caution morale au leader des municipales à Marseille. Reste maintenant à bousculer une liste sans doute presque bouclée. Des dents c’est sûr vont grincer!

C’est ce qu’on appelle défourailler sec, voire commettre un parricide. Dans le JDD Christophe Lorenzi, 1er adjoint du maire sortant du 1-7… Patrick Mennucci livre toute sa rancoeur. Évincé des listes après avoir travaillé plus de 20 ans avec le candidat socialiste, il balance et n’y va pas avec le dos de la cuiller.

« Patrick Mennucci est dans les mains d’un clan. Je ne me suis pas lancé avec lui dans une lutte sans merci contre le système clientéliste de Guérini pour laisser s’installer un nouveau système à Marseille… qui fonctionne selon les mêmes règles ».

Autre rafale de kalachnikov :  » On fait passer des gens compétents derrière des amis et des affidés. On privilégie les collaborateurs, les fils de, les soeurs de… ».

« Patrick Mennucci se sent intouchable. Il a écarté tous les gêneurs. Joue les apprentis sorciers… D’autres adjoints comme Morgane Turc ont été écartés ou menacés s’ils contestent ».

Les 1ers adjoints sont d’habitude de fidèles lieutenants mais là visiblement le boss en a fait trop. Pan sur le bec comme dirait le Canard!