Dans la chronique montagne de ce lundi, rencontre avec des aventuriers au long cours, deux jeunes alpinistes haut-savoyards. Dans le cadre de leur projet Alpine Line, ils entreprennent depuis début février de traverser l’arc alpin en mobilité douce, c’est-à-dire sans moyens de transports motorisés.
Depuis le Monte Cinto, point culminant de la Corse, ce voyage au long cours doit les mener jusqu’au Triglav, plus haut sommet Slovénie et extrémité Est des Alpes. Ce voyage qui leur fait tourner la tête, c’est l’Alpine Line. Cinq mois de vadrouille, cinq pays traversés, les plus hauts sommets des Alpes, 1 500 kilomètres en vélo, ski, voile, parapente, escalade ou alpinisme. Tout est permis sauf les moteurs.
Sans moyen motorisé, ils vont explorer les différents moyens offerts par la mobilité douce pour rallier les joyaux de l’Alpe. Du voilier au parapente, en passant par le ski de randonnée, les différents éléments naturels les guideront de parois en parois pour exprimer leur vision de l’alpinisme. Il sera jalonné de temps forts : enchaînements originaux, ouvertures esthétiques et ascensions de grandes voies historiques, au fil des rencontres et des opportunités.
Ce projet original est né de la rencontre de deux jeunes montagnards, Yoann Joly et Yann Borgnet, animés par une passion et des valeurs communes. ont eu le souci de vivre une réelle aventure dans le massif qui les a vu grandir. Ce projet se veut être aussi un contre-pied à la mode des expéditions lointaines, coûteuses et impactantes.
En ce sens, ils se sont largement inspirés par la philosophie de Patrick Berhault, accordant une place subsidiaire à la performance pure et nous nous inscrivons dans une pratique libre et ouverte, laissant davantage de place à l’imagination et à l’improvisation.
Chronique montagne sur projet Alpine line
Intervenants: Yann Borgnet, alpiniste; Yoann Joly, alpiniste
Le parcours
Leur ambition est de suivre la ligne logique et esthétique de l’arc Alpin. Aussi, l’histoire des sommets, la beauté des voies et l’originalité de leur enchaînement guideront leur parcours. S’ils ont imaginé un tracé prévisionnel, ils se laissent une certaine liberté d’improvisation au gré des opportunités et des rencontres.
Du Cap Corse au Triglav, ils vont parcourir plus de 1500 km grâce aux différents moyens offerts par la mobilité douce. Vous pouvez suivre leurs aventures sur leur compteFacebook dédié au projet ou directement sur le site de leur projet :www.alpinelineproject.com