18 Avr

Descente treuillée d’un téléphérique pour une soixantaine de skieurs de Val Thorens, en Savoie

Lundi 11 avril, la SETAM (Société des Téléphériques TArentaise Maurienne), qui gère les remontées mécaniques de Val Thorens, a organisé un exercice d’évacuation du téléphérique de la cime Caron. 

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

La cime du Caron culmine à 3.200 mètres d’altitude. Pour la rejoindre, le téléphérique gravit 900 mètres de dénivelé à une vitesse moyenne de 10 mètres par seconde. La remontée mécanique peut transporter jusqu’à 150 personnes. Ce lundi après-midi, elle ne transportait qu’une soixantaine de skieurs réunis pour un exercice.

Peu de temps après avoir commencé l’ascension, le petit groupe s’est retrouvé bloqué à 65 mètres du sol. Voilà pour le scénario. Pour leur permettre de rejoindre le plancher des vaches, il a fallu organiser une descente treuillée. Une opération « habituelle » pour la SETAM qui dit tester régulièrement ce téléphérique vieux de 34 ans et avec lequel « il n’y a jamais eu aucune panne, ni évacuation réelle ».  

L’exercice est divisé en plusieurs étapes. Il faut d’abord démonter la trappe au sol, au centre de la cabine. Après quoi une barrière de sécurité est installée autour d’elle. Ensuite, les skieurs, débarrassés de leurs spatules, sont attachés au système d’évacuation via un harnais, par groupe de quatre. Commencent alors les premières évacuations.

 

Les sensations apparaissent au-dessus du vide avant une descente plus douce qu’elle n’y paraît. Les passagers touchent le sol en moins d’une minute, accueillis par une équipe de la station. Il faudra deux heures pour évacuer tout le monde

Une fois sur les pistes, les réactions sont toujours les mêmes. Après « la trouille » du départ, tout est « impeccable ». C’est surtout « le bruit du câble qui tourne » et « la vitesse de la descente » qui inquiètent. « Finalement ça va, on descend doucement », témoigne un des acteurs.   

Reportage Maxence Regnault et Frédéric Pasquette

Un exercice d’évacuation d’un téléphérique

24 Fév

A Chamrousse (Isère), les vacanciers s’inscrivent à des stages de conduite sur neige et sur glace

Ce lundi 15 février, les vacanciers fraîchement arrivés dévalaient les pistes. Venus de toute la France, ils ne maîtrisent cependant pas toujours leurs véhicules à l’approche des stations enneigées. A Chamrousse, huit stagiaires découvraient l’art de la conduite sur neige.

© Aurore Trespeux

© Aurore Trespeux

Conduire c’est mathématique?

« Si je roule à 60km dans ce virage et que par temps sec ma voiture n’adhère déjà plus à l’asphalte. A combien vais-je devoir le prendre par temps de neige? » demande Laurent un moniteur de l’EspaceGliss. Dans la salle les propositions se succèdent: « 30km/h », « 15km/h », « 120km/h après le stage » plaisante un conducteur. Prendre le volant deviendrait presque un problème d’algèbre en ce début de semaine.

Pour bien commencer les vacances, des stagiaires venus de toute la France apprennent à jongler avec les forces centrifuge et centripète et à embrayer et débrayer en conséquence pendant près d’une heure. Selon Daniel Peillon, patron de l’école de conduite sur glace de Chamrousse, « ces échanges sont nécessaires » avant de tester ses compétences sur glace.

Reportage Aurore Trespeux et Franck Ceroni

Des stages de conduite sur neige à Chamrousse

Accélérer, freiner, embrayer, débrayer

Le meilleur moyen d’apprendre reste encore le terrain, alors pendant plus de trois heures les stagiaires enchaînent les tours de pistes. Deux par deux dans les voitures, ils testent leurs réflexes sur neige puis sur glace. Depuis la piste les moniteurs communiquent avec eux par talkie-walkie pour leur apprendre les bons gestes. 

Avant le premier exercice, une prise en main de la voiture ponctuée d’accélérations, les conducteurs sont tous un peu stressés comme Sophie, venue d’Arles pour suivre ce cours. Mais une fois le moteur mis en route les doutes se dissipent et laissent place à l’amusement, en toute sécurité: « Là, je me régale. Tout à l’heure, je n’arrivais pas la manoeuvre que me demandait le moniteur mais à la fin je l’ai réussie alors je suis très contente! »

Plusieurs stations proposent aux amateurs de conduite des stages comme celui-ci, c’est notamment le cas de l’Alpes-d’Huez, Val Thorens ou encore Serre Chevalier.