24 Fév

« Gend Loc », une application de géolocalisation révolutionnaire du PGHM de l’Isère

« Gend loc », un procédé de géolocalisataion révolutionnaire pour les secours civils. Il s’agit d’ une application créée par le PGHM de l’Isère qui permet de localiser les personnes en détresse trés précisément que ce soit en montagne ou… à la mer.

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

Reportage.  Ce mardi 16 février, l’adjudant Alexandre Meyer est en ligne avec un randonneur perdu, les secours vont tenter de le guider à distance pour le ramener sur un sentier. Pas besoin de télécharger une application. Avec un smartphone et la localisation GPS activée, il suffit simplement à la personne en détresse d’appeler les secours, et de se laisser guider.

Mise au point en 2012, par le peloton de gendarmerie de Haute Montagne de l’Isère, l’application Gend Loc fait gagner « en temps et en efficacité », notamment en zone de montagne, dans des secteurs où les barres rocheuses sont nombreuses. »

Désormais dans le domaine public, Gend loc est en train de se généraliser et peut s’utiliser dans d’autres situations que le secours en montagne ou en mer. L’outil est déjà utilisé par le SDIS, ou encore le Samu en France et en Outre mer. Il pourrait bien conquérir d’autres domaines d’ici quelques mois.

Reportage de Nathalie Rapuc, DidierAlbrand & Lisa Bouchaud

Une appli au PGHM pour les secours

Un procédé d’alerte à l’origine expérimental qui a fait ses preuves et se généralise

C’est l’adjudant Olivier Favre, 39 ans, maître-chien d’avalanche au peloton de gendarmerie de haute montagne du Versoud en Isère qui a concocté cette invention couronnée à l’époque du prix de l’innovation de la gendarmerie. Lui qui rêvait dès l’âge de 14 ans de devenir sauveteur et qui avait l’expérience du terrain « où trop de victimes ne peuvent être secourues, faute d’être localisées rapidement, a imaginé ce procédé, facile d’utilisation et permettant une géolocalisation automatique ».

Il l’a finalisé en avril 2012 avant de se lancer dans la phase de test pour le valider. Pari réussi ! « Gend loc »  a prouvé son efficacité et est peu à peu appliqué dans les différents centres de gestion des appels au secours. Désormais, son usage va se généraliser.


« Gend loc » Comment ça marche?

Le procédé ne nécessite aucun téléchargement d’application. Il suffit d’avoir sur soi un téléphone portable et le numéro de téléphone du peloton de secours le plus proche de son lieu de randonnée ou d’une brigade des environs.

Lors de l’appel du randonneur blessé ou égaré, son numéro apparaît automatiquement sur l’écran des ordinateurs du centre de secours qui renvoie un SMS avec un lien HTML intégré. Il suffit de cliquer dessus et d’accepter ce partage de positions et on sait en quelques secondes où vous êtes.

En retour, sur les écrans cartographiques des postes de secours, les gendarmes ou CRS montagne visualisent la position exacte du randonneur en difficulté. Un procédé qui fonctionne même lorsque le réseau en montagne est dégradé.

05 Fév

La nouvelle vie de Pierre Pelcener, ancien secouriste de montagne

Ancien commandant de la CRS Alpes, Pierre Pelcener a passé plus de 20 ans dans les montagnes de l’Isère à porter secours aux personnes en détresse. En juillet 2014 il a tourné la page pour se consacrer à une autre de ses passions : un ûb de montagne dans le petit village de Lans-en-Vercors.

Libéré de son droit de réserve, il revient sur les motivations de son départ.

27 Jan

Dragon 74 au secours des victimes

Composante essentielle des secours en montagne, la base hélicoptère de la Sécurité civile d’Annecy compte six pilotes et autant de mécaniciens. Leur métier les amène à porter secours avec leur hélicoptère même dans les endroits les plus difficiles. De l’avalanche au secours sur piste, les missions de Dragon 74 s’apparentent souvent à des opérations de guerre.

securité civile

Avec parfois dix interventions par jour, les équipages sont très sollicités. Le travail avec l’hélicoptère permet une rapidité d’intervention peaufinée au quotidien.Sans être secouristes, les équipages de la Sécurité civile pilotent ainsi 1500 sauvetages par an en Haute-Savoie.

 

 

 

 

 

21 Mai

Mont-Blanc : La miraculée de l’Aiguille Verte

Ce samedi 18 mai, Gaëlle Cavalié, une alpiniste de 21 ans, a été retrouvée par le PGHM de Chamonix après avoir passé 4 jours et 4 nuits dans un trou. Elle a eu beaucoup de chance et le reconnaît.

Sans cesse, elle naviguait entre peur et espoirs. « Je voulais revoir ma famille, c’est ça qui m’a fait tenir. Je voulais les revoir une fois pour leur faire un câlin », explique-t-elle.