30 Sep

Des PCB dans le lac de la Muzelle

Même les lacs d’altitude du Parc national des Ecrins sont touchés par les PCB !

Avec l’opération « lacs sentinelles », les gardes du parc et des scientifiques étudient de près certains lacs afin de mieux comprendre leur évolution par rapport au réchauffement climatique et à la pollution.

Une barque est héloportée près du lac de la Muzelle pour permettre aux scientifiques de mener une étude sur les PCB

Comment les PCB arrivent-ils dans un lac d’altitude?

Depuis plusieurs années, trois laboratoires mènent une étude sur la présence de PCB dans deux lacs d’altitude du Parc national des Ecrins : le lac de la Muzelle (2110 mètres d’altitude) et le lac de Plan Vianney (2250 mètres d’altitude).
Des géologues, des chimistes et des biologistes effectuent régulièrement à pied trois à quatre heures de marche pour réaliser leurs analyses auprès des poissons, du plancton, des sédiments et bien sûr de l’eau de ces deux sites pilotes. On sait aujourd’hui que c’est l’atmosphère qui sert de vecteur de transport.

Mystère

Mais pourquoi trouve-t-on moins de traces de PCB dans les eaux de la Muzelle que dans celles de Plan Vianney ? Les deux lacs sont pourtant similaires, avec une altitude proche et le même éloignement de grands centres urbains.

Les scientifiques n’ont pas encore de réponse à cette interrogation, mais sont catégoriques sur le fait que la contamination  ne représente pas un problème sanitaire : la quantité de PCB chez les poissons du lac de la Muzelle est située dix fois sous la norme… On peut les manger sans problème !

10 Juin

Ouverture de la pêche dans les lacs de montagne

Les lacs de montagne sont ouverts à la pêche depuis ce samedi 1er juin. Contrairement à la pêche en plaine, les lacs d’altitude sont interdits à cette pratique la moitié de l’année et, le reste du temps, les gardes pêche sont à pied d’oeuvre pour contrôler les prises.

Reportage. Lac de Chevril, en Savoie, à 1800 m d’altitude. Le jour d’ouverture de la pêche a toujours un petit parfum particulier pour les amateurs, mais ce samedi aux premières heures, il fallait aussi compter sur les gardes pêches, eux aussi de sortie pour s’assurer que les règles soient respectées.

Permis en bonne et due forme, quantité de poisson dans le panier, matériel utilisé, contenu du sac, tout est vérifié. Les règles sont strictes, un quota est fixé pour chaque pêcheur, pour permettre à tous d’en profiter. Ici, la truite et l’omble ne sont pas présents naturellement mais introduits chaque année à l’automne. Les réserves sont donc limitées.