06 Mai

Présidentielle : le Front de Gauche chante la victoire de François Hollande

Les militants clermontois du Front de Gauche, rassemblés dans les locaux du Parti Communiste dans les quartiers Nord de Clermont-Ferrand, ont le sourire aux lèvres après l’annonce de la victoire du socialiste François Hollande. Et ils poussent une petite chansonnette que Cyril Cineux, candidat aux prochaines législatives, s’est empressé de mettre sur le web.

04 Mai

Michel Fanget (MoDem 63) : « Dimanche, je voterai François Hollande »


Michel Fanget (Président de la Fédération du MoDem 63)

Emboîtant le pas de son chef de file, Michel Fanget a également annoncé avoir fait son « choix personnel ». Comme François Bayrou, le président du MoDem 63 a annoncé qu’il donnerait, dimanche, sa voix à François Hollande. Un choix basé sur « un respect des valeurs d’humanisme, de la droite social et du Gaullisme qui dépasse les considérations programmatiques » nous a-t-il dit. Même si les visions économiques des candidats Hollande et Bayrou sont aux antipodes l’une de l’autre, « la tournure qu’a pris la campagne entre les deux tours a fait que ce problème de valeurs est apparu au premier plan » ajoute Michel Fanget.

Jeudi, le candidat aux législatives sur la 1ère circonscription du Puy-de-Dôme a participé au conseil national du Mouvement Démocrate à Paris. Une réunion au cours de laquelle « très vite une large majorité s’est dégagée en faveur d’un positionnement en faveur de François Hollande » même si Michel Fanget explique qu’il est « important que François Bayrou reste dans son positionnement qui est celui d’un homme du Centre pour réaliser l’union nationale et il pense que prendre cette décision aujourd’hui, c’est peut-être aller dans les mois qui viennent vers cette union nationale qu’il a réclamée ».

Ce matin, sur son site internet, Pierre Jarlier, le sénateur du Cantal, membre du Parti Radical, sans jamais citer le nom de François Hollande, affirme partager « l’analyse et la position de François Bayrou à la veille du deuxième tour ». Celui qui a rallié le candidat du MoDem en janvier dernier, après avoir quitté le groupe UMP au Sénat, trouve inacceptable « l’amalgame entre les thèses d’extrême droite et celles des électeurs modérés pour engranger des suffrages ».

Claudine Lafaye, conseillère régionale d'Auvergne - Nouveau Centre

Dans l’autre centre, celui d’Hervé Morin, on s’interroge sur ce ralliement. On se demande pourquoi, soudainement, François Bayrou « renie toutes ses convictions », comme le dit Claudine Lafaye. Celle qui porte l’étiquette Nouveau Centre au Conseil Régional d’Auvergne estime que le choix de François Bayrou est « un choix personnel mais un choix qui est grave ». Elle aurait préféré qu’il vote blanc, trouvant étrange que des centristes qui ont toujours « mis en exergue la réduction des dépenses publiques, qui affirment ne pas être de gauche, qui n’apprécient pas le programme économique de François Hollande, puissent malgré tout lui donner leur voix tout simplement parce que Nicolas Sarkozy appelle les électeurs du Front National à voter pour lui ». Cet électorat-là  » a simplement exprimé son ras-le-bol » selon Claudine Lafaye, « les électeurs du FN ne sont pas extrémistes, ils ne sont pas fascistes, ils ne sont pas racistes, ils veulent simplement défendre une identité nationale, comme le Nouveau Centre d’Hervé Morin, ce n’est pas être raciste ou xénophobe de dire ça » conclue-t-elle.

03 Mai

Présidentielle : le débat Sarkozy/Hollande vu par l’UMP et le PS du Puy-de-Dôme

Mercredi soir, tout le monde était devant son poste de télévision, petit ou grand (le poste). L’évènement du jour, c’était ce débat, tant attendu, entre un président sortant et un candidat qui voudrait bien rentrer à l’Elysée. Pendant près de trois heures, les supporters de Nicolas Sarkozy et de François Hollande n’en ont pas perdu une miette, buvant les paroles de leur candidat respectif. Au final, chaque camp a trouvé son poulain meilleur que l’autre (c’est de bonne guerre), même si, il faut bien l’admettre, les visages avaient l’air moins crispé du côté rose que du côté bleu.

Ambiance au PS et à l’UMP dans les vidéos ci-dessous


Présidentielle : le débat Sarkozy/Hollande vu… par France3Auvergne


Présidentielle : le débat Sarkozy/Hollande vu… par France3Auvergne

29 Avr

Présidentielle : retrouvez ici le débat entre Louis Giscard d’Estaing (UMP) et Jean Mallot (PS)

A huit jours du second tour de l’élection présidentielle entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, France 3 Auvergne a invité deux représentants de chaque candidat sur son plateau. Louis Giscard d’Estaing, député UMP du Puy-de-Dôme, et Jean Mallot, député PS de l’Allier, ont ainsi pu débattre autour des programmes de leur candidat respectif.

Ce débat en deux parties était animé par Brigitte Cante et Jean-Paul Vincent

A voir ou revoir ici


La Voix est Libre (28/04/2012) : débat Louis… par France3Auvergne


La Voix est Libre (28/04/2012) : débat Louis… par France3Auvergne

27 Avr

Alexandre Pourchon (PS) et Brice Hortefeux (UMP) étaient les invités du JT de France 3 Auvergne cette semaine – vidéos

Cette semaine, dans le cadre de la campagne électorale du second tour de l’élection présidentielle, la rédaction de France 3 Auvergne a invité sur son plateau les représentants des deux candidats.

Mercredi, pour le Parti Socialiste, c’est le porte-parole de François Hollande dans le Puy-de-Dôme, Alexandre Pourchon, qui était interrogé sur notre antenne.

Le lendemain, pour Nicolas Sarkozy, avec un temps de parole strictement identique (conformément aux règles de la campagne officielle), c’est le vice-président de l’UMP (et par ailleurs conseiller régional d’Auvergne), Brice Hortefeux, qui a répondu à nos questions.
Si vous avez manqué ces deux rendes-vous politiques, vous pouvez les voir (ou revoir) ici-même.


Alexandre Pourchon (PS), porte-parole de… par France3Auvergne


Brice Hortefeux, vice-président de l'UMP et… par France3Auvergne

26 Avr

Le 6 mai, Valéry Giscard d’Estaing votera pour Nicolas Sarkozy

Le Parisien-Aujourd'hui en France du 26/04/2012

Valéry Giscard d’Estaing votera en faveur de Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle. L’ancien chef de l’Etat (1974-1981) s’exprime dans les colonnes de nos confrères du Parisien-Aujourd’hui en France, aujourd’hui (26/04/2012). Très discret jusque là, l’ancien maire de Chamaières (63) et ancien président du Conseil Régional d’Auvergne, affirme préférer « une politique de redressement qui permettra à la France et aux Français de s’en sortir dans de meilleures conditions » à celle « de facilité qui nous conduirait à l’aventure (…) et nous ferait montrer du doigt par tous les experts ».

Quelques extraits de l’entretien

-Sur Nicolas Sarkozy

« Il a improvisé la fonction. Il y a eu des critiques que j’ai parfois partagées. Mais il a cherché à en tirer les leçons. Je suis sûr que c’est dans cet esprit qu’il exercerait un second quinquennat. »

-François Hollande

« La plupart des candidats ont une vision inexacte de la fonction présidentielle (…) Dans la profession de foi de François Hollande, on trouve trente-cinq fois le mot je. Il écrit par exemple : « Je ferai construire 2,5 millions de logements. » Mais le président de la République ne fait pas construire de logements ! »

-Le vote Front National

« Le phénomène important, c’est la fin de la diabolisation des électeurs du Front national. (…) Si François Hollande est élu au second tour, il le sera avec une partie non négligeable des voix recueillies par Marine Le Pen au premier tour. C’est une certitude mathématique qu’il ne pourra pas contester. »

-La gauche française

« Elle ne regarde pas le monde extérieur, reste dans la même rhétorique et vit, en partie, en dehors de la réalité. (…) Il est plus facile pour Nicolas Sarkozy de changer sa manière de gouverner que pour François Hollande de changer la manière démodée de penser du PS. »

Enfin, Valéry Giscard d’Estaing pense que le débat du 2 mai prochain peut être un moment important de l’entre deux tours et modifier la donne. « François Mitterrand pensait y avoir perdu l’élection de 1974 », se souvient l’ancien président de la République. François Mitterrand lui aurait confié : « Votre phrase, Vous n’avez pas le monopole du cœur, m’a déstabilisé, elle m’a coupé le souffle. Ce soir-là, j’ai perdu 300000 électeurs ».

La réaction de Jean Mallot (PS) sur Twitter

Premier à réagir parmi les hommes politiques auvergnats, ce matin, à la prise de position de VGE en faveur de Nicolas Sarkozy : Jean Mallot. Le député de l’Allier, et président du groupe socialiste au Conseil Régional d’Auvergne, s’est exprimé sur son compte twitter : « ce n’est pas bien de dire le contraire de ce qu’on pense, humm! » a-t-il écrit.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien accordé par Valéry Giscard d’Estaing au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France ici

23 Avr

Percée du Front National en Auvergne, l’enthousiasme d’Erik Faurot

Une vague bleu marine a-t-elle déferlé sur l’Auvergne ? En tout cas, la progression du Front National dans la région est indéniable. Le graphique ci-dessous permet de voir que le parti de Marine Le Pen, s’il a reculé en 2002, a bondi en 2012.

Mais plus que le pourcentage, c’est bien le nombre de voix obtenues par Marine Le Pen qu’il faut regarder attentivement pour voir l’ampleur de la progression de son parti en Auvergne. En 2002, Jean-Marie Le Pen obtenait 98 713 voix dans la région, il talonnait alors le candidat socialiste du moment, Lionel Jospin. Cinq ans après le 21 avril 2002, 78 804 électeurs apportent leur soutien au candidat frontiste, l’Auvergne le place en quatrième position. Cette année, Marine Le Pen réalise un score historique dans la région en recueillant 139 868 suffrages. Elle arrive en troisième position dans les quatre départements auvergnats.

Un succès électoral sans précédent pour Erik Faurot, secrétaire départemental du FN 63, qui pensait même figurer au second tour. Jean-Paul Vincent et Arthur Jones ont recueilli sa réaction au soir du 1er tour de la Présidentielle.


Présidentielle 2012, réaction d'Erik Faurot… par France3Auvergne

La valeur du Front de Gauche revue à la baisse par les électeurs, mais pas de déception chez ses militants

Avant le premier tour, les sondages le donnaient aux alentours de 15% des intentions de vote. Finalement, Jean-Luc Mélenchon, s’il a pesé sur la campagne électorale, a pesé moins lourd dans les urnes. Le candidat du Front de Gauche obtient 11,1% des voix en France et 12,78% en Auvergne. C’est moins qu’espéré et bien moins que le score de son ennemie jurée, Marine Le Pen. La figure de proue du Front National arrive loin devant sur le plan national (17,9%) et même en Auvergne où les électeurs l’ont créditée de 17,07% des suffrages exprimés. S’ils avaient comme ambition de lui ravir la troisième place, les militants du Front de Gauche affirment, en tout cas publiquement, ne pas être déçus. C’est le cas de Cyril Cineux, candidat à l’élection législative sur la 1ère circonscription du Puy-de-Dôme. Vous pouvez voir l’intégralité de sa réaction recueillie par Jean-Paul Vincent et Arthur Jones.


Présidentielle 212, réaction de Cyril Cineux… par France3Auvergne

Présidentielle : meeting de Nicolas Sarkozy à Clermont-Ferrand, samedi 28

Sa venue probable avait été annoncée la semaine dernière par son vieil ami, Brice Hortefeux, c’est dorénavant une certitude, Nicolas Sarkozy viendra bien à Clermont-Ferrand avant le deuxième tour de la présidentielle. Le candidat de l’UMP tiendra un meeting samedi après-midi à la Grande Hall d’Auvergne de Clermont-Ferrand. Un meeting qui débutera à 16h.
En 2007, déjà, celui qui postulait à la présidence de la république avait tenu un meeting entre les deux tours de l’élection à Clermont-Ferrand. A l’époque, Nicolas Sarkozy s’était présenté le 27 avril devant les auvergnats.