11 Oct

A Vichy, la tête de liste socialiste est désignée, l’UMP ironise

Jeudi soir, les militants socialistes étaient appelés à désigner ici et là leurs chefs de file pour les prochaines élections municipales. A Vichy, dans l’Allier, le premier tour de ces Primaires a suffi pour porter Pierre Gagnière en tête de la liste que le PS présentera en mars prochain dans la ville thermale. Le responsable local du PS a twitté ce succès dans la soirée, un message qui a entraîné une réaction de Frédéric Aguiléra, maire-adjoint à Vichy, UMP, le lendemain. Puis un bel échange de gentillesse et d’amabilité entre les deux hommes. Extraits… Continuer la lecture

08 Oct

Affaire Bettencourt : Brice Hortefeux « heureux » pour Nicolas Sarkozy

Invité sur RTL, lundi soir, Brice Hortefeux a estimé que le non-lieu prononcé en faveur de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt était « une bonne nouvelle pour notre pays« . Répondant à Marc-Olivier Fogiel, l’eurodéputé s’est dit « heureux » car « la vérité a triomphé« . Continuer la lecture

07 Oct

Pour MAM, Laurent Wauquiez a besoin d’un peu « de raideur » !

Michèle Alliot-Marie aurait-elle un petit faible pour Laurent Wauquiez ? En tout cas, l’ex-ministre de l’Intérieur n’est pas insensible au maire du Puy-en-Velay et voit en lui un présidentiable tout à fait crédible. « Il est le plus intelligent de sa génération » a confié MAM au journal breton Le Télégramme. « Il me fait penser à Chirac » ajoute celle qui a été ministre des gouvernements Chirac (de 1986 à 1988) et Balladur (de 1993 à 195) puis sans interruption de 2002 à 2011. Continuer la lecture

16 Sep

Laurent Wauquiez a « pété un câble » quand il est entré au Gouvernement

Invité du Supplément de Canal+, dimanche, Laurent Wauquiez, le « cool et réac » député-maire du Puy-en-Velay, a tenu à clarifier sa propre position après les propos de François Fillon qui a affirmé, dans le cadre d’un duel PS/FN, qu’il pourrait voter pour « le moins sectaire des deux candidats« . Pas question pour l’élu UMP de Haute-Loire de marcher dans les pas de celui qu’il a soutenu lors de la course à la présidence du parti: « Je ne vote pas pour le FN, je ne voterai jamais pour le FN, et je ne vote pas pour le PS parce que je considère qu’on ne peut pas soutenir ce qu’ils sont en train de faire« , a ainsi expliqué Laurent Wauquiez.

Concernant l’inventaire des années Sarkozy en particulier et de la Droite au pouvoir en général, l’ancien ministre a estimé que c’était « un exercice sain » avant d’enfoncer le clou: « vous avez exercé des responsabilités pendant dix ans, à l’arrivée, les Français n’ont pas voté pour vous, ça veut dire qu’il y a des leçons à en tirer, c’est aussi simple que ça. Et, pour moi, les leçons c’est un peu trop de paroles et pas assez d’actes« .

Si la liste des amis et proches de Laurent Wauquiez a été dressée au cours de l’émission, on sait aussi qu’une figure de droite ne mangera pas à la table de l’élu ponot avant de longues années. Evoquant ses modèles en politique, il a surtout dressé le portrait de l’anti-modèle à ses yeux. « Mon anti-modèle, ce sont des gens comme Villepin« , dit-il, « c’est l’intelligence arrogante, c’est le mépris du terrain, de l’élection« . L’intéressé appréciera.

Sur Twitter, c’est une petite phrase prononcée par Laurent Wauquiez qui a intéressé Pierre Cheynet, le leader du front National en Haute-Loire. « Quand j’ai été nommé porte-parole du gouvernement, j’ai pété un câble (…) et je suis devenu insupportable » a raconté celui qui est devenu Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre en 2007 en se souvenant qu’il s’est retrouvé du jour au lendemain avec « un chauffeur et quelqu’un qui lui ouvre la porte« .

01 Sep

Laurent Wauquiez, le bon candidat à l’Elysée en 2017 pour 2% des sympathisants UMP

Si Laurent Wauquiez veut passer un jour de l’hôtel de ville du Puy-en-Velay au Palais de l’Elysée à Paris, il devra apprendre à être patient et surtout convaincant auprès des sympathisants de l’UMP.

Selon un sondage* réalisé par l’Ifop, publié dans Sud-Ouest Dimanche et repris par l’AFP, 2% seulement des 424 personnes interrogées souhaitent la candidature du député de la Haute-Loire à l’élection présidentielle de 2017. Le vice-président de l’UMP arrive loin derrière Nicolas Sarkozy (54%), François Fillon (17%), Alain Juppé (11%), Christine Lagarde (5%) et Jean-François Copé (4%).

*Sondage réalisé en ligne du 21 au 30 août auprès d’un échantillon de 424 sympathisants de l’UMP, extrait du cumul de deux échantillons correspondant à un total de 1 998 personnes et représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.

A lire également

  • Où sont passés les amis de Nicolas Sarkozy? (Le Parisien)
  • 2017 : Sarkozy, candidat préféré des sympathisants UMP (Europe 1)

28 Mai

A Clermont-Ferrand, l’UMP se prend la tête pour trouver son visage

Quelle valeur pour une Primaire organisée avec un seul candidat ? La question se pose alors que les six cents adhérents clermontois de l’UMP seront appelés à donner leur avis sur l’identité de celui qui devra conduire la liste aux prochaines élections municipales sur Clermont-Ferrand. Problème pour le parti qui rêve d’alternance à la tête de la capitale auvergnate : il n’y aura guère d’alternative le 15 juin prochain.

A ce jour, Jean-Pierre Brenas est le seul candidat à cette Primaire alors que son concurrent direct au sein du parti, Guy Ballet, a fait savoir qu’il ne s’engagera pas dans quelque chose qui « ne sert à rien« . « Organiser une primaire interne à l’UMP à Clermont-Ferrand, c’est du temps de perdu » ajoute-t-il.

Le chef de file de l’opposition au conseil municipal clermontois ne partage pas cet avis, estimant que la Primaire est une occasion de légitimer la future tête de liste. « La Primaire sert à départager les candidats, selon Jean-Pierre Brenas, mais aussi à faire adhérer les adhérents UMP au projet que je souhaite porter pour Clermont« .

Problème pour celui qui ne cache plus son envie d’occuper le siège de premier magistrat de la ville de Clermont-Ferrand depuis plusieurs mois : une victoire à la Primaire ne lui assurera pas pour autant la place de numéro un sur la liste UMP au printemps 2014. Le parti de Droite utilisera également un sondage pour désigner son leader. Dans la Voix est Libre, diffusée sur France 3 Auvergne le 25 mai, Christophe Serre, le président de la fédération UMP du Puy-de-Dôme, expliquait que « la commission nationale d’investiture aura les éléments et décidera » le 15 juillet prochain.

Cette commission portera sans doute une oreille attentive à l’avis de Brice Hortefeux. L’ancien ministre de l’intérieur pourrait apporter son soutien à un troisième homme : Gilles-Jean Portejoie. Mais le fera-t-il vraiment ? Il est le seul à avoir la réponse mais peut-être a-t-il laissé un indice au début de l’année. C’est dans le journal La Montagne qui en a fait l’écho le 16 janvier dernier. « Lors de ses vœux aux Auvergnats samedi, le député européen et conseiller régional UMP, Brice Hortefeux, s’était entouré du tandem Jean-Pierre Brenas et de Gilles-Jean Portejoie, qui va mener la bataille à Clermont-Ferrand aux prochaines élections municipales en mars 2014. Mais en présentant les deux hommes, Brice Hortefeux a commencé par…Gilles-Jean Portejoie. Ce qui n’a pas manqué d’être relevé par les invités. » lit-on sur son site internet.

Mais s’il décidait de soutenir l’avocat clermontois dans la course pour la mairie clermontoise, Brice Hortefeux prendrait le risque de froisser l’électorat de droite peu enclin à s’aligner derrière l’ancien premier adjoint du maire sortant socialiste, Serge Godard.

En tout cas, les difficultés de la Droite clermontoise à se trouver un chef de file font sourire à Gauche. Sur Twitter, le communiste Cyril Cineux s’est amusé des dernières annonces de l’UMP, tant sur le plan local que national. Le secrétaire départemental du Parti Communiste du Puy-de-Dôme a écrit « l’UMP fait des primaires avec un seul candidat #umpclown« .

27 Mai

Brice Hortefeux nie toute « volonté de récupération » du mouvement d’opposition au mariage gay

Lundi matin, l’ancien ministre de l’Intérieur sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1. L’actuel député européen et conseiller régional d’Auvergne a participé, la veille, à la Manif pour Tous qu’il a qualifié de « grand succès ».

Brice Hortefeux a également répondu au propos de celui qui occupe désormais le principal bureau de la place Beauvau. Manuel Valls avait fait part, la semaine précédente, de son inquiétude face « aux menaces » que les « groupes radicaux d’extrême droite » faisaient peser sur la manifestation, il les soupçonnait de vouloir « créer l’affrontement et le désordre« . Le ministre de l’intérieur avait « déconseillé« , samedi, aux familles avec enfants de participer à la manifestation. « Il y a une originalité dans la communication du gouvernement, a dit Brice Hortefeux, le rôle du ministre de l’Intérieur, c’est de rassurer. Là, le gouvernement a décidé d’inquiéter« . Le vice-président de l’UMP aimerait également « qu’il y ait davantage d’actions et un peu moins de communication« .

« Il n’y a pas de volonté de récupération »

Brice Hortefeux a également pris la défense de son ami Jean-François Copé à qui certains reprochent de vouloir récupérer le mouvement d’opposition au mariage pour tous à des fins politiques. Dimanche, Laurent Wauquiez avait d’ailleurs, à ce sujet, pris ses distances avec le président de son parti. « Chercher à embrigader, c’est de la vieille politique » a dit le député-maire du Puy-en-Velay, et d’insister: « il ne faut pas être dans de la récupération politicienne, mais comprendre ce qui est en jeu et être à la hauteur« . « Il n’y a pas de volonté de récupération« , a affirmé Brice Hortefeux à Jean-Pierre Elkabbach, « mais, en revanche, le souhait d’accueillir ceux qui partagent pour l’essentiel les mêmes convictions« .

Enfin, à la question de savoir s’il fallait abroger la loi autorisant le mariage pour tous en cas de retour au pouvoir de la Droite, Brice Hortefeux a botté en touche en ne répondant pas, préférant enchaîner en évoquant « la politique du gouvernement qui nous emmène dans le précipice« .


Hortefeux : "La politique du gouvernement nous… par Europe1fr

26 Mai

L’UMP annonce une Primaire le 15 juin pour désigner sa tête de liste à Clermont-Ferrand

A moins d’un an des élections municipales, l’UMP vient d’annoncer l’organisation d’une « Primaire » pour désigner sa tête de liste à Clermont-Ferrand. Jean-Pierre Brenas, chef de l’opposition municipale, l’a annoncé samedi matin via Twitter. « Des Primaires auront bien lieu comme je le réclamais » a écrit celui qui ne cache pas son ambition depuis plusieurs mois. Cette « Primaire » aura lieu le 15 juin prochain « avec quatre mois d’avance sur le PS » précise encore Jean-Pierre Brenas.

A la mi-juin, les militants UMP de Clermont-Ferrand devront donc dire qui de Jean-Pierre Brenas ou Guy Ballet devra mener leur liste en 2014. Candidat, lui aussi, pour conduire la Droite vers une victoire dans la capitale auvergnate, Gilles-Jean Portejoie ne pourra pas participer à cette « Primaire » car il n’est pas adhérent du parti.

16 Mai

Laurent Wauquiez n’est pas favorable à de nouvelles élections à l’UMP

« Je préfère la pax romana à la guerre des barbares « . Invité de Christophe Barbier sur iTélé, jeudi matin, Laurent Wauquiez s’est réjoui de l’accord trouvé entre Jean-François Copé et François Fillon sur les statuts de l’UMP. Le député-maire du Puy-en-Velay préfère qu’il « y ait des accords et des ententes« , ajoutant que personnellement il pouvait « avoir un intérêt à des élections en septembre » en étant lui-même prêt à se présenter pour donner « un nouvel élan« .

Mais le vice-président de l’UMP veut aller au-delà des « intérêts personnels » et affirme que son parti n’a « pas intérêt à avoir une élection en septembre« . « Il y a d’autre sujets à s’occuper, l’élection viendra en son temps » a ajouté l’élu auvergnat avant de conclure en demandant que « chacun fasse cet effort dans cette période d’aller un tout petit peu au-delà de ses intérêts personnels« .

Mardi, François Fillon et Jean-François Copé ont trouvé un accord de paix et validé le principe d’une primaire avant toute élection présidentielle. Un accord qui doit maintenant être soumis à l’approbation des militants.