18 Nov

Régionales 2015: Louis Giscard d’Estaing vote… Michel Barnier

Louis Giscard d'Estaing et Michel Barnier lors de l'inauguration du Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne en 2007. (Photo: AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Louis Giscard d’Estaing et Michel Barnier lors de l’inauguration du Sommet de l’élevage à Cournon d’Auvergne en 2007. (Photo: AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Ce n’est pas un secret. La bataille pour la présidence de la future région Auvergne-Rhône-Alpes est déjà lancée. Si, à gauche, la candidature de Jean-Jack Queyranne, actuel président de Rhône-Alpes, n’est pas ombragée par l’ambition de René Souchon, actuel président d’Auvergne, c’est parce que ce dernier a, d’ores et déjà, indiqué clairement qu’il ne se présentera pas à une éventuelle candidature.

A droite, pour l’heure, une telle entente n’est pas de mise. Le député-maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, a déjà fait connaître sa disponibilité pour le poste. Mieux: en bon stratège de la communication, il a diffusé un sondage (1), commandé par son propre mouvement, la Droite Sociale, dans lequel il obtiendrait 56% d’opinions favorables pour conduire la liste UMP, contre Michel Barnier qui n’en obtient que 43%.

Pas de quoi impressionner l’ancien ministre et commissaire européen qui a lui-même annoncé sa candidature en octobre dernier. Il faut rappeler que Michel Barnier connaît la région, pour avoir été Président du Conseil Général de Savoie. C’est donc un duel à droite qui, d’ores et déjà, s’annonce.

Dans ce duel, le vice-président de l’UDI et maire de Chamalières, Louis Giscard d’Estaing a fait son choix. Répondant à une sollicitation de Michel Barnier, il a décidé de lui accorder son soutien, lui indiquant, dans une lettre qu’il « partage son analyse sur l’attente de nos concitoyens d’un changement de cap par la mise en place d’un projet régional à l’échelle de nouvelle collectivité ». S’il explique souhaiter « le rassemblement de toutes les familles politiques de la droite et du centre afin que ce projet régional soit porté d’une seule voix dès le premier tour », l’ancien député se met clairement en travers de la route de Laurent Wauquiez, dont il estime que l’emploi du temps est trop chargé. « S’il annonce qu’il quitte Le Puy-en-Velay, pourquoi pas… Mais dans les conditions actuelles, je ne vois comment il pourrait être un président suffisamment disponible », nous a-t-il expliqué en marge de sa participation à l’émission « La Voix est Libre », le 8 novembre dernier.

Yannick Kusy (@yannkusy)

(1) Sondage Opinion Way pour La Droite Sociale

07 Oct

La fusion Auvergne/Rhône-Alpes au coeur d’une Voix est Libre Spéciale le 11 octobre à 10h50 #FusionRAA

Gif RAA

Le compte à rebours a commencé. En décembre 2015, les électeurs d’Auvergne et de Rhône-Alpes devront élire leurs conseillers régionaux. Ce scrutin marquera la fusion entre les deux entités comme le prévoit le premier volet de la réforme territoriale adoptée le 23 juillet dernier par les députés.

La fusion aura-t-elle vraiment lieu ou se traduira-t-elle en absorption de la plus petite par la plus grosse? Quels seront les atouts et les faiblesses de cette nouvelle région? Quel sera son poids économique? Comment intégrera-t-elle le Grand Lyon? Toutes ces questions, et bien d’autres, seront posées aux quatre invités d’une Voix Est Libre exceptionnelle préparée par les rédactions de France 3 Auvergne, Rhône-Alpes et Alpes, le samedi 11 octobre à 10h50.

Les invités seront:

  • Jean-Jack Queyranne (pdt PS de la région Rhône-Alpes)
  • René Souchon (pdt PS de la région Auvergne)
  • Brice Hortefeux (eurodéputé et conseiller régional UMP de la région Auvergne)
  • Hervé Gaymard (député et pdt UMP du Conseil Général de la Savoie)

Un peu d’histoire

En 2009, le comité Balladur proposait de ramener à quinze le nombre de régions en provoquant des fusions. Celle de Rhône-Alpes et Auvergne est alors évoquée. Si René Souchon parle aujourd’hui de « mariage » entre les deux voisines, il n’a pas toujours défendu cette idée. A l’époque de la publication du rapport de l’ancien premier ministre, le président du Conseil Régional d’Auvergne disait: « Elle est stupide parce que l’Auvergne a une forte identité historique, géographique, économique. Et la supprimer ne résout rien et n’apporte pas plus d’efficacité« . Et de poursuivre: « je vois mal comment l’Auvergne pourrait être absorbée purement et simplement dans Rhône-Alpes avec des départements, comme le Cantal, qui sont entièrement tournés vers Toulouse, voire Montpellier, grâce à l’A75« .

Son homologue Rhône-Alpins n’était pas plus tendre avec cette idée de fusion. « Il n’y a aucune justification » réagissait alors Jean-Jack Queyranne en rappelant que sa région avait « la taille de la Suisse, avec le nombre d’habitants du Danemark » et il ne voyait pas « l’intérêt de s’étendre« . Pourtant, en 2014, le discours n’est plus le même. Le 3 juin, M. Queyranne « accueille favorablement le projet de fusion entre Rhône-Alpes et l’Auvergne annoncé par le Président de la République« , il évoque même une « chance historique« .

Droite, l’UMP Brice Hortefeux estimait récemment que cette fusion était une « cohérence économique et, dans plusieurs cas, administrative« . En 2009, le conseiller régional d’Auvergne était plus modéré: « Je pense que là-dessus il faut pas se précipiter, certainement faire de la pédagogie, consulter la population, et donc, engager une réflexion de manière sereine, et pas brutale« , disait-il alors. Brutal, il l’est davantage quand il attaque le président de la Région Auvergne après l’annonce du projet de Manuel Valls: « cette fusion Rhône-Alpes-Auvergne sonne comme un désaveu pour René Souchon qui souhaitait une fusion entre l’Auvergne et le Limousin. Encore une fois, il se voit désavoué par son propre parti« .

26 Sep

L’UMP Jean-Pierre Brenas veut « une métropole arverne » allant de Vichy à Issoire

Jean-Pierre BrenasChef de file de l’opposition clermontoise, l’UMP Jean-Pierre Brenas était l’invité du Club de la Presse d’Auvergne, vendredi, au lendemain du premier meeting marquant le retour officiel de Nicolas Sarkozy dans le jeu politique. Le conseiller municipal a évoqué son soutien à l’ancien chef de l’Etat mais il a aussi évoqué la vie locale et les prochaines échéances électorales, notamment les Départementales de mars 2015. Un scrutin auquel il n’exclut pas de participer.

Sarko 2, le retour

« Je constate que le pays est dans une ambiance politique cataclysmique. La Gauche, au gouvernement, est extrêmement fragilisée, on a une montée en puissance de Marine Le Pen. Les Français expriment de la colère, du rejet, du désarroi« , explique Jean-Pierre Brenas. L’élu clermontois estime que « dans ce contexte là, on a besoin d’un chef (…) qui fasse preuve d’autorité, de volontarisme et qui ait surtout des idées nouvelles« . Pour lui, Nicolas Sarkozy a le profil idéal et c’est pour cette raison qu’il a décidé de s’engager à ses côtés « en le parrainant« . La volonté du candidat à la présidence de l’UMP de refonder un parti qui « aille au-delà » de son périmètre actuel, en ouvrant la porte au Centre, a fini de le convaincre. Enfin, seul Nicolas Sarkozy semble pourvoir redonner à la présidence de la République une crédibilité que Jean-Pierre Brenas trouve mise à mal par l’actuel locataire de l’Elysée. François Hollande « n’a pas la stature d’un président de la République« , constate-t-il, « c’est un président normal qui fait un quinquennat anormal« .

Une métropole arverne pour demain

Sur le plan local, Jean-Pierre Brenas a ré-affiché sa vision de Clermont demain. Il y a nécessité, selon lui, de bâtir une grande « Métropole Arverne » qui aille de Vichy à Issoire en intégrant Riom, Clermont-Ferrand et Thiers. Il veut dépasser le clivage Gauche/Droite sur cette question. Au passage, il égratigne tout de même le nouveau maire de Clermont-Ferrand, le socialiste Olivier Bianchi, qui a « fait un effet d’annonce en disant que Clermont allait passer en communauté urbaine« . C’est un effet mécanique affirme son principal opposant puisque le seuil a été abaissé de 450 000 à 250 000 habitants. « Ce n’est pas parce que Clermont a connu une croissance« , dit-il. Le conseiller municipal UMP estime que « la métropole arverne apportera du pouvoir d’achat en diminuant le nombre d’élus et les frais de fonctionnement« . Il veut également créer un dynamisme qui attire les populations.

Olivier Bianchi ressemble à son mentor François Hollande.

Le sourire en coin, Jean-Pierre Brenas a évoqué l’action de l’actuel maire de Clermont-Ferrand. Refusant de le critiquer car « la politique politicienne exaspère les gens« , l’élu UMP a préféré « lui faire des compliments ». « Il ressemble à son mentor François Hollande« , lance-t-il. « Il est comme lui, un peu d’humour, pas très courageux, pas très volontariste, pas beaucoup d’énergie, il est politiquement mou », poursuit-il. Le maire socialiste « attend les vents de la croissance à Clermont-Ferrand » mais Jean-Pierre Brenas considère « que malheureusement on ne prépare pas l’avenir sans énergie, courage et volontarisme« . Selon lui, Olivier Bianchi « n’a pas la gnaque pour faire décoller la ville, il n’a pas de cap« .

Les élections départementales et régionales

Enfin, Jean-Pierre Brenas n’a aucun doute sur le fait que « les élections régionales sont gagnables » en décembre et que le département du Puy-de-Dôme, à Gauche actuellement, peut basculer en mars prochain. Sur ce point, l’union UDI/UMP est « indispensable pour gagner des cantons« . Enfin, sera-t-il lui-même candidat? « Je ne sais pas encore », affirme-t-il, « ce sera le fruit des discussions ». Et quand le fruit sera mûr, sur quel canton se voit-il tenter sa chance? « Sur le canton Clermont sud-ouest, il y a beaucoup à faire…« 

11 Sep

Laurent Wauquiez: « Si le président de la République était responsable, il remettrait sa crédibilité politique et démocratique sur la table »

STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Au lendemain de l’annonce de son soutien à Nicolas Sarkozy pour la présidence de l’UMP, Laurent Wauquiez était l’invité du Jean-Jacques Bourdin sur RMC Info. Le député-maire du Puy-en-Velay a demandé que François Hollande tire les leçons de l’ambiance générale qui règne dans le pays.

Si le président de la République était responsable, il remettrait sa crédibilité politique et démocratique sur la table.

« Si le président de la République était responsable, il remettrait sa crédibilité politique et démocratique sur la table« , a ainsi dit Laurent Wauquiez. Si « ce ne sont pas les sondages » qui gouvernent, « c’est l’accumulation » qui pose problème selon l’élu auvergnat. Il estime que l’absence de confiance, « les vaudevilles qui s’accumulent, une explosion économique, des promesses » (sous-entendu non-tenues) sont autant de raisons qui doivent faire réagir au plus haut sommet de l’Etat. « Il nous a promis la pause fiscale cette année, il nous a promis l’inversion de la courbe du chômage, il nous a promis l’exemplarité« , poursuit Laurent Wauquiez selon qui la dissolution de l’Assemblée Nationale et le départ de François Hollande en cas de défaite de la gauche sont aujourd’hui devenus nécessaires.

Je refuse qu’un étranger en situation irrégulière ait accès gratuitement à tout notre système de santé.

Concernant les économies que pourrait réaliser l’Etat pour réduire son déficit, Laurent Wauquiez a présenté quelques pistes. L’une d’entre elles concernent la santé. L’ancien ministre de la Recherche pointe du doigt « l’aide médicale d’Etat, qui vaut quasiment un milliard d’euros pour des étrangers en situation irrégulière« . « Il faut le supprimer« , affirme-t-il, « je refuse qu’un étranger en situation irrégulière ait accès gratuitement à tout notre système de santé« . « L’Accès quasi gratuit aux services de santé est assez déresponsabilisant, je pense que ça on ne peut plus se le payer« , poursuit l’édile ponot.

Enfin, évoquant son long silence médiatique durant l’été, Laurent Wauquiez a simplement dit que « quand on s’exprime, il faut que ça ait du sens« , « on a beaucoup trop de politiques qui bavardent, qui parlent à tire-larigot« . Quelques secondes de plus et il citait Coluche, Laurent Wauquiez: « de tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus intéressants sont ceux qui se taisent« , disait autrefois l’humoriste.

 

09 Sep

Les ténors de l’UMP se retroussent les manches et publient « Les 12 travaux de l’opposition »

Main dans la main. Douze ténors de l’UMP se sont retrouvés sur un projet commun: écrire un livre intitulé « Les 12 travaux de l’opposition ». Pêle-mêle, Alain Juppé, François Baroin, Jean-François Coppé, François Fillon, Xavier Bertrand, Benoist Apparu, Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse, Bruno Le Maire, Jean-Pierre Raffarin et les Auvergnats Brice Hortefeux et Laurent Wauquiez exposent dans l’ouvrage leurs « projets pour redresser la France ».

C’est Benoist Apparu qui a convaincu ses amis de faire fi de leur différence et remettre l’opposition sur le droit chemin: celui des projets politiques. « Je ne sens pas dans ce livre de clivages entre gaullistes, libéraux et centristes« , s’est réjoui Jean-Pierre Raffarin lors de la conférence de presse de présentation, mardi, dans un café proche de l’Assemblée Nationale. Un rendez-vous qu’ont manqué Jean-François Copé et Xavier Bertrand mais les dix autres auteurs étaient bien là, assis côte à côte.

Dans le livre, ces anciens ministres, dont certains briguent où l’investiture présidentielle ou la tête de l’UMP, exposent leurs idées sur leurs thèmes de prédilection. Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur, a, par exemple, planché sur les moyens de « maîtriser durablement les flux migratoires en France et en Europe ».

« On n’est pas dans une logique de conquête de pouvoir. Face à l’affaissement de plus en plus rapide du pouvoir socialiste« , la question est « comment redonner de la crédibilité » à l’action politique, a affirmé le député-maire du Puy-en-Velay Laurent Wauquiez.

22 Juil

Brice Hortefeux, parrain des « Jeunes avec Nicolas Sarkozy »

Brice Hortefeux et Nora Berra, le 5 juillet 2014 (Photo: AFP PHOTO / GUILLAUME SOUVANT)

Brice Hortefeux et Nora Berra, le 5 juillet 2014 (Photo: AFP PHOTO / GUILLAUME SOUVANT)

L’ancienne secrétaire d’Etat à la Jeuness, Nora Berra, a créé une association avec l’aval de l’ancien président. Cette association porte le nom de « Jeunes avec Nicolas Sarkozy » et elle doit « fédérer la jeunesse qui a envie du retour » de celui qui a dirigé la France entre 2007 et 2012.

A l’AFP, Nora Berra a confié qu’elle a été « beaucoup interpellée par des jeunes » qui lui ont dit: « On se reconnaît dans ce que Nicolas Sarkozy a fait pour les jeunes« . Selon elle, « Nicolas Sarkozy suscite vraiment un désir, chez les jeunes mais aussi chez de nombreux Français« .

L’ancien chef de l’Etat « a approuvé » le lancement de cette association lors d’un rendez-vous début juillet avec Nora Berra. La présidence de l’association a été confiée au Lyonnais Antoine Guérin, alors que Brice Hortefeux, qui préside par ailleurs « Les amis de Nicolas Sarkozy », est le parrain de l’association.

03 Juil

Brice Hortefeux: « Nicolas Sarkozy est un atout et une chance pour notre pays »

Brice Hortefeux et Nicolas Sarkozy, le 3 juin 2010. (Crédit photo: MaxPPP)

Brice Hortefeux et Nicolas Sarkozy, le 3 juin 2010. (Crédit photo: MaxPPP)

Le fidèle parmi les fidèles, Brice Hortefeux, a réagi à l’interview accordée par Nicolas Sarkozy à Europe 1 et TF1 au lendemain de sa triple mise en examen. Le conseiller régional d’Auvergne a estimé que « ceux qui doutaient sont rassurés » et « ceux qui étaient convaincus sont renforcés« .

En revanche, l’eurodéputé UMP ne semble pas en phase avec une majorité des français. Alors que l’ancien ministre de l’intérieur affirme que « plus que jamais, Nicolas Sarkozy est un atout et une chance pour notre pays« , un sondage CSA/BFM TV rapporte que 65% des Français sont contre un retour dans la vie politique de l’ancien président de la République.

26 Juin

Le PPE ne veut pas voir Brice Hortefeux à la vice-présidence du Parlement Européen

Brice Hortefeux (photo: PATRICK KOVARIK / AFP)

Brice Hortefeux (photo: PATRICK KOVARIK / AFP)

Brice Hortefeux briguait la vice-présidence du Parlement Européen mais le groupe auquel il appartient, le PPE, a rejeté sa candidature selon le Lab d’Europe 1. Le Parti Populaire Européen devrait obtenir six postes de vice-président et le député européen UMP de la circonscription Massif Central-Centre se voyait déjà occupé un des sièges. Mais l’élu auvergnat n’a pas passé le cap de la mini-primaire en arrivant à la 7ème place du vote interne.

Tout le monde sait que ce n’est pas le plus assidu et le plus travailleur. Au Parlement, ce n’est pas sa fonction d’ancien ministre qui va le protéger. Il n’est pas particulièrement populaire au sein du Parlement. Il n’est pas particulièrement investi. Ses collègues députés le savent…

Un membre du groupe contacté par Le Lab affirme que l’ancien ministre de l’intérieur n’a pas vraiment fait campagne et qu’il comptait sur sa notoriété pour obtenir l’investiture. Raté ! Brice Hortefeux a, semble-t-il, mauvais presse auprès de ses « amis ». « Tout le monde sait que ce n’est pas le plus assidu et le plus travailleur« , dit le témoin anonyme, « au Parlement, ce n’est pas sa fonction d’ancien ministre qui va le protéger. Il n’est pas particulièrement populaire au sein du Parlement. Il n’est pas particulièrement investi. Ses collègues députés le savent…« 

16 Avr

Laurent Wauquiez veut « un peu plus de protectionnisme européen » dans « une Europe à six »

Laurent Wauquiez -(crédit photo: MaxPPP)

Laurent Wauquiez -(crédit photo: MaxPPP)

« Il faut sortir de Schengen, un peu plus de protectionnisme européen, une Europe à six qui marche, c’est tout ce pour quoi je plaide dans mon livre« . Laurent Wauquiez a donné un grand coup de pied dans la fourmilière en livrant dans un ouvrage paru le 11 avril dernier sa vision de l’Europe. « Europe: il faut tout changer », c’est le titre de cet ouvrage dans lequel on peut lire que l’ancien ministre des Affaires Européennes veut revoir les frontières de l’Europe et « briser les tabous« . Continuer la lecture

31 Mar

Jean-Pierre Brenas: « J’ai tendu la main à l’UDI jusqu’à en avoir des crampes »

Jean-Pierre Brenas, UMP (crédit photo: MaxPPP)

Jean-Pierre Brenas, UMP (crédit photo: MaxPPP)

Jean-Pierre Brenas est passé tout près de l’exploit à Clermont-Ferrand. Alors qu’en 2008, la liste UMP d’Anne Courtillé avait terminé à plus de 10 700 voix de celle conduite par le socialiste Serge Godard, le chef de file de l’opposition clermontoise a échoué, dimanche, à 2 504 voix de la liste d’Olivier Bianchi. Dans la soirée, dès les résultats connus, les différentes composantes de la droite puydômoise, à commencer par l’UMP et l’UDI, se sont rejeté mutuellement la responsabilité de cet échec les unes sur les autres. Toutes se retrouvent, en tous cas, sur un point, c’est l’absence d’union qui a empêché la droite de ravir la capitale auvergnate à la gauche.

Lundi matin, Jean-Pierre Brenas en a remis un petite couche sur Twitter en affirmant qu’il avait « tendu la main à l’UDI jusqu’à en avoir des crampes« . Au lendemain du premier tour, des discussions avaient eu lieu entre le candidat de l’UMP et la liste MoDem/UDI emmenée par Michel Fanget. Des tractations qui n’ont pas eu de succès, pas plus les longues négociations entreprises des mois avant le premier tour pour constituer un trio Brenas/Fanget/Portejoie.

 

La réponse du berger à la bergère ne s’est pas faite attendre. La liste l’Union Pour Clermont a très rapidement répondu à Jean-Pierre Brenas en lui conseillant de prendre du magnésium. Même KO debout, le Centre clermontois a encore des ressources…