Mercredi, à Paris, Laurent Wauquiez a lancé officiellement un « pacte pour les municipales » comprenant deux engagements « forts » que les signataires défendront dans leur programme électoral : pas d’augmentation des taux d’imposition sur la durée du mandat et une politique sociale basée sur l’équilibre des droits et devoirs.
Sur le site Internet de la Droite Sociale, le mouvement qu’il a créé et dirige, le maire du Puy-en-Velay explique que « les signataires de ce pacte, pour la plupart candidats pour la première fois, souhaitent par la même prouver qu’une nouvelle génération d’élus a particulièrement à cœur de mettre en conformité les paroles et les actes et ainsi d’incarner une nouvelle façon de faire de la politique« .
Dans le Journal du Dimanche (17/11/2013), Laurent Wauquiez affirme qu’il veut « restaurer la crédibilité de la parole politique« . Ces engagements, le député de la Haute-Loire promet qu’ils seront tenus si les signataires de son pacte sont élus en mars prochain. Ainsi, ils promettent, sur la durée de leur mandat, à ce qu’il n’y ait « pas d’augmentation des taux d’imposition pour contrebalancer la folie fiscale du gouvernement« . Les candidats mettront également en œuvre « une politique sociale basée sur l’équilibre des droits et devoirs en demandant aux bénéficiaires des aides sociales communales de s’investir quelques heures par semaine pour la collectivité« .
Une vingtaine de candidats aux élections municipales ont déjà signé ce pacte. Parmi eux, on trouve trois Auvergnats. Il y a Laurent Wauquiez, bien sûr, mais également Jean-Antoine Moins qui se présente à Aurillac et Jean-Pierre Brenas qui fait campagne à Clermont-Ferrand.
Les électeurs sont attachés à la bonne utilisation, par l’élu, de l’argent public. – Jean-Pierre Brenas
Les raisons qui ont poussé le conseiller municipal UMP à s’engager en faveur de ce pacte sont multiples. Il y a d’abord le lien étroit qu’il entretient avec Laurent Wauquiez, presque « familial » nous a-t-il dit : « je suis Ponot, ma soeur est adjointe au Puy-en-Velay (ndlr: Catherine Chalaye), et j’appartiens à la Droite Sociale« . Ensuite, Jean-Pierre Brenas explique que ce pacte va dans le sens des valeurs qu’il défend. « Il est nécessaire de réhabiliter le politique et la parole des politiques pour éviter la montée des extrêmes« , poursuit-il. « Les électeurs sont attachés à la bonne utilisation, par l’élu, de l’argent public« , ajoute celui qui défend aussi l’idée qui consiste à dire que « celui qui a été aidé par la collectivité doit aider la collectivité à son tour« . Pour le candidat à la mairie de Clermont-Ferrand, « rien n’est gratuit » mais il ne veut pas que cette proposition soit qualifiée de « punition« . « Il faut le voir comme une participation à quelque chose qui est intéressant pour la collectivité » et « comme la nécessité de rétablir l’équilibre entre les droits et les devoirs » conclut-il.