23 Mai

I rencontred Carl Barât at Europavox et c’était pas easy de speak english

Vendredi 22 mai, Carl Barat & The Jackals étaient sur la scène de la petite Coopé rebaptisée Club Erasmus pour le Festival Europavox

Vendredi 22 mai, Carl Barat & The Jackals étaient sur la scène de la petite Coopé rebaptisée Club Erasmus pour le Festival Europavox

Le festival Europavox n’en finit pas de commencer avant l’heure. Après la prestation classe de Meshell N’dégeocello jeudi soir, c’était au tour du bruyant et élégant Carl Barât et sa nouvelle formation les Jackals d’ouvrir le bal des concerts d’Europavox vendredi 22 mai.

Carl Barât, pour ceux qui vivraient sur une île déserte depuis 1990, c’est l’un des Libertines, groupe sulfureux qui faisait la une des tabloïds britanniques à la fin des années 90. Le guitariste s’est depuis assagi et séparé (pour un temps) du mauvais garçon Peter Doherty. Il a chanté récemment avec Benjamin Biolay et Vanessa Paradis et hier soir donc, il a enflammé la petite Coopé. Il a enchaîné les titres de son dernier album avec une énergie incroyable et généreuse. C’est une des premières fois que le groupe jouait ensemble depuis plusieurs semaines et ça s’est vu. Les Jackals étaient survolté dès les premières notes de Victory Gin et n’ont pas perdu une miette d’énergie jusqu’au rappels. Même lorsque le chanteur a enchaîné quelques titres en acoustique et seul sur scène pour quelques unes de ses précédentes productions en solo comme Grimaldi, il les a donné avec la même vitalité.

Un reportage de Richard Beaune et  Laurent Pastural, Cédric Munro et Didier Robert – Intervenants: Carl Barât & The Jackals – Dider Veillault, directeur de la Coopérative de Mai

Un dimanche avec Placebo?

C’est comme vous voulez mais sachez quand même que le festival accueille aussi une soirée metal dominicale avec Gojira, Igorrr et Alvused.

Programme de Dimanche
FORUM
18H30

HEYMOONSHAKER
IZIA
PLACEBO

COOPÉRATIVE DE MAI
19H

AVULSED 
IGORRR 
GOJIRA

SCÈNE FAC’TORY
19H

SUPER BESSE
POLYGRAINS
MOURN
ALO WALA

16H

EUROPAKIDS AVEC
HEYMOONSHAKER

 

28 Mar

Europavox invite Carl Barât et une Europe qui fait envie

carl barât

On sait depuis des mois déjà que le groupe Placebo sera l’une des têtes d’affiche du festival clermontois, qu’on aura la chance d’y voir le duo The Do, l’auteur Dominique A et le groupe qui déchaîne les passions parmi les plus jeunes d’entre nous, Fauve. Ce qui nous manquait, ce sont toutes les découvertes que nous offre le festival chaque année dont la dernière création de l’ex-Libertines, Carl Barât.

10 ans qu’Europavox met au milieu des volcans et pendant trois jours, chaque année, ce qui se fait de mieux en Europe. Du coup, les clermontois ne sont jamais largués et quand il voit déboulé un artiste européen sur les ondes françaises, ils ont de grandes chances de  l’avoir déjà vu… à Europavox. C’est le cas pour Agnès Obel ou encore le groupe Aaron qui revient en tête d’affiche cette année.

La grosse surprise , c’est la venue de Carl Barât & The Jackals

Transfuge des Libertines, Carl Barât a fait son bout de chemin et fait désormais autant parler de lui que son acolyte Pete Doherty. Mais c’est surtout de musique dont il est question quand on parle du bonhomme, lui qui a écrit chez nous pour Vanessa Paradis ou les BB Brunes et qui vient de signer un premier album aux sonorités punk avec une nouvelle formation, The Jackals, « Let It Reign », salué par la critique et qui a plutôt bien accroché le public.

C’est à lui et à ses trois Jackals qu’il reviendra d’ouvrir le bal d’Europavox, un beau cadeau pour les dix ans, et ça se passera au Club Erasmus, nom éphémère de la Petite Coopé pendant le festival.

Super Besse n’est pas qu’une montagne

C’est aussi un groupe qu’on pourra découvrir dimanche 24 mai si on jette un oeil bienveillant sur la programmation plutôt réjouissante de la scène FAC’tory. Le groupe n’a pas choisi ce nom au hasard et raconte à nos confrères de La Montagne que le bassiste du groupe est fan du Tour de France et qu’ils ont délibérément décidé d’adopter le nom de la station auvergnate parce que ça sonne plutôt « sulfureux » en russe.

Un club avec Mountain Bike et l’homme orchestre  Bror Gunnar Jansson, ça se tente

Il joue de la batterie, de la guitare et chante en même temps, l’homme orchestre suédois Bror Gunnar Jansson est un musicien qui a pris au pied de la lettre l’appellation « bluesman solitaire ». Au delà du folklore et de la performance, il se trouve que le bonhomme livre une musique qu’on peut facilement poser sur les plus belles images de western américain, que ce soit pour montrer les grands espaces et autres paysages lunaires que pour filmer des chevauchées lascives. Son album “Moan Snake Moan” sorti en 2014 vous invite au voyage et ce n’est pas en Suède qu’il vous emmène.

Le groupe franco-belge Mountain Bike fera aussi partie de la fête: quatre garçons qui font fureur en Belgique et qu’on a hâte de voir jouer sur scène. Un groupe de rock garage qui peut poser à côté des new-yorkais Parquet Courts ou du californien Ty Segall en tee-shirts et sans slip, sans rougir. Leur premier album éponyme est un concentré d’énergie qui rappelle tous ces mecs qui font du rock comme on en faisait avant, des jeunes qui semblent avoir les deux tomes de la discothèque idéale de Philippe Manoeuvre dans leur disque dur depuis qu’ils sont capables d’entendre.