20 Fév

Et dans le trou de mon coeur, le monde entier

photo

« Dorothy Ploum rêve furieusement d’émancipation et explique à Minou Smash, sa meilleure amie, son plan pour arriver à ses fins. Bouli Topla et Marcel Marcel spéculent sur l’avenir peu souriant qui les attend. Douglas Culbuto a pris le ciel sur la tête, il est terriblement en retard. Dulcinée Pimpon cherche inlassablement l’amour, le grand, le véritable amour. Pourrait-elle mettre la main dessus sans se casser les dents?

Et puis, surgit soudain, Lila Louise Guili, elle vient de là-bas.

De là-bas, où l’on se bat au nom de la liberté et de la démocratie… »

Voilà le « pitch » de « Et dans le trou de mon coeur, le monde entier » de Stanislas Cotton.  La compagnie Euphoric Mouvance a fait le pari de passer commande à un auteur contemporain et il en a profité pour saisir à bras le corps les préoccupations de la jeune génération. Confrontés à un fait-divers, des post-ados s’interrogent sur le monde dans lequel ils vivent. Sur scène, sept jeunes comédiens mettent une belle énergie à défendre ce texte qui parle d’eux avec violence et humour.

Le spectacle s’adresse à tous à partir de quinze ans. Aucune mièvrerie ni complaisance mais une immersion dans le monde du passage à l’âge adulte, une mise en lumière des interrogations profondes de ces jeunes qui opposent à la brutalité du monde une façade insensible qui cache bien des peurs.

« Je veux du rêve, des rires et des larmes. Je veux que ça gratte, que ça chatouille. Je veux que ça fasse mal. Et puis, je veux une langue. Une manière de dire, du rythme, des sons, des surprises. Le théâtre doit bouleverser ses spectateurs, sinon il n’est rien. »

Bruno Bonjean, le metteur en scène a suivi à la lettre ces mots de Stanislas Cotton. Pour le vérifier il faut aller faire un tour les 23 et 24 février salle Dumoulin à Riom ou les 26 et 27 au Geyser à Bellerive-sur-Allier.