Brice Hortefeux en a assez de la spirale de l’échec ! Invité du club de la presse d’Auvergne, vendredi matin, le vice-président de l’UMP a lancé « un appel solennel à la raison » à Clermont-Ferrand et « la raison c’est l’union » a-t-il dit. Quelques jours après la présentation de la liste « Pôle Central », il « propose à Jean-Pierre Brenas et Gilles-Jean Portejoie et Michel Fanget une rencontre, la plus rapide possible, afin de construire ensemble l’union, afin d’adopter le projet du renouveau et de rassembler une équipe gagnante« .
Je propose à Jean-Pierre Brenas et Gilles-Jean Portejoie et Michel Fanget une rencontre, la plus rapide possible, afin de construire ensemble l’union, afin d’adopter le projet du renouveau et de rassembler une équipe gagnante.
Alors qu’un récente sondage de l’institut CSA pour BFMTV, Orange et Le Figaro table sur 46% d’intention de vote pour la Droite dans les villes de plus de 3 500 habitants (41% pour la Gauche, 9% pour le FN), Brice Hortefeux souhaite que l’Auvergne ne soit pas épargnée « mais la mer est lointaine chez nous« . Poursuivant sa démonstration, rappelant que « pour la première fois depuis 1995, l’indispensable alternance est possible« , le conseiller régional a indiqué qu’à « titre personnel, pour les échéances à venir, si la ville bascule, c’est génial« . Brice Hortefeux aurait-il des vues sur la présidence de la Région ? L’eurodéputé répond: « le 25 mai, les élections européennes, on en reparle le 26…«
Le président de la République nous vend un tournant mais il nous donne le tournis.
Avant d’évoquer des sujets locaux, Brice Hortefeux a répondu à quelques questions d’ordre plus national. Il est notamment revenu sur les récentes annonces de François Hollande et le virage politique pris par le chef de l’Etat. Un virage qui fait sourire ce proche de Nicolas Sarkozy. « Dans leur analyse en 2012, ils nous avaient expliqué qu’il n’y avait pas de crise, ils ont pris des mesures idéologiques et, pour la première fois, le président de la République a reconnu la crise de 2008 » a dit l’ancien ministre. « Dans la succession de mots, d’annonces, de contradictions, je serai comme Saint-Thomas et jugerai sur pièce » poursuit-il en estimant que « les Français ont raison d’être incrédules« . Brice Hortefeux enfonce le clou: « Le président de la République nous vend un tournant mais il nous donne le tournis« .
Nous avons besoin d’un chef, d’un cap et d’une volonté et ce sont précisément trois traits de caractère que l’on ne reconnaît pas à François Hollande et qui sont perçus comme étant ceux de Nicolas Sarkozy.
Le président de l’Association des Amis de Nicolas Sarkozy a également été invité à donner son avis sur la possibilité d’un retour au premier plan de l’ancien chef de l’Etat. « Je ne sais pas qu’elle sera sa décision mais, à titre personnel, je souhaiterai qu’il s’engage » a dit Brice Hortefeux qui n’a pas manqué, non plus, l’occasion de rappeler les qualités qu’il voit chez celui qu’il accompagne depuis plus de trente ans: « nous avons besoin d’un chef, d’un cap et d’une volonté et ce sont précisément trois traits de caractère que l’on ne reconnaît pas à François Hollande et qui sont perçus comme étant ceux de Nicolas Sarkozy« . Mais, Brice Hortefeux n’est pas son porte-parole et il ajoute que « s’il décide de revenir, il ne fera pas connaître sa décision par un intermédiaire mais il le fera directement, les yeux dans les yeux, en face des Français« .