31 Août

#dysturb est de retour à Perpignan

A Perpignan, le collectif #dysturb colle ses grands formats dans les rues proches du couvent des Minimes. Des affiches de 3 m 40 sur 2 m 60, en noir et blanc, apparaissent en haut des remparts. Les festivaliers s’arrêtent intrigués par le groupe armé de rouleaux et de seaux de colle. Ils ressemblent à des militants et apposent à la sauvage leur message : des photos d’actualités.

(Carte des affiches à retrouver dans Perpignan, réalisée par Luc Gallais, Gwenaëlle Gernioux et Amandine Le Blanc, de l’École supérieure de journalisme de Montpellier)

Depuis un an, l’équipe a grossi. 300 photographes ont rejoint le mouvement pour prouver qu’une autre forme d’édition est possible. Crise de la presse ou pas, les photographes reporter doivent publier leur travail. Sur les murs de la ville, de jour ou de nuit, pour interpeller le public. Benjamin Petit, photographe installé à New York, a été conquis par le projet présenté à Perpignan l’an dernier. Il devenu l’ambassadeur de #dysturb aux Etats-Unis. Ce lundi, il est juché sur une échelle pour ajuster l’affiche. Continuer la lecture

#VIDEO Les mères ados de Viviane Dalles

La photographe Viviane Dalles a suivi de jeunes mères adolescentes dans le Nord-Pas-de-Calais. Elles étaient 5 000 en France en 2014. Ces jeunes femmes ont choisi de garder leur enfant en dépit des difficultés quotidiennes.

Dans ce sujet de Jean-Michel Escafre et François Jobard (France 3 Languedoc-Roussillon), les festivaliers commentent ce travail de Viviane Dalles exposé à l’hôtel Pam’s, à Perpignan.

30 Août

Le regard des festivaliers sur le fleuve Congo

La photo la plus longue de cette 27e édition est un panoramique de 4 mètres, installé dans la chapelle du Couvent des Minimes à Perpignan. Ce fleuve immense de 4 500 km de long, seule voie de communication en République démocratique du Congo, est le personnage central du travail de Pascal Maitre.

Les habitants n’ont pas d’autres choix que d’emprunter ce fleuve pour circuler à travers le pays, souvent au péril de leur vie. Toutes les marchandises transitent sur l’eau. 30 millions de personnes vivent au bord du fleuve.

Le contraste est saisissant entre les couleurs de la foule, la diversité des produits transportés et le danger imminent.

Jean-Michel Escafre et François Jobard ont demandé aux festivaliers de Perpignan de commenter ce voyage à bord du fleuve Congo.

29 Août

Bienvenue dans le monde réel !

Inauguration de la 27ième édition de Visa pour l'image

Inauguration de la 27e édition de Visa pour l’image

La tradition veut que le festival « Visa pour l’image » de Perpignan commence par quelques discours devant le Couvent des Minimes. Cette année, chacun s’était promis de faire court, très court. Jean-François Leroy n’a pas pas évoqué la polémique à propos du World Press festival, absent de Visa pour la première fois. Il a surtout invité l’assistance à regarder les expositions avant de se jeter sur les petits fours. Il a choisi celle du Somalien Mohamed Abdiwahab, mais aussi celles des jeunes talents invités de cette 27e édition. « Bienvenue dans le monde réel ! » a lancé le directeur du festival.

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27 Août

Ce que vous réserve l’édition 2015 de Visa pour l’image à Perpignan

©Maxppp

©Maxppp

Ca y est ! Perpignan redevient la capitale du photojournalisme ce 29 août 2015 pour deux semaines. Et l’on commence à voir accrochés au dessus de la Basse, au beau milieu de la ville, les grands formats des reporters. Signe que l’ouverture des expositions de « Visa pour l’image » approche.

Jean-François Leroy, patron de la manifestation, a expliqué à la presse mardi que nous verrions ce que les médias ne montrent pas ou plus. « Le monde est moche, a-t-il lancé. Visa en est le reflet. Alors ne me parlez plus de photos choquantes à Visa. »

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