La tradition veut que le festival « Visa pour l’image » de Perpignan commence par quelques discours devant le Couvent des Minimes. Cette année, chacun s’était promis de faire court, très court. Jean-François Leroy n’a pas pas évoqué la polémique à propos du World Press festival, absent de Visa pour la première fois. Il a surtout invité l’assistance à regarder les expositions avant de se jeter sur les petits fours. Il a choisi celle du Somalien Mohamed Abdiwahab, mais aussi celles des jeunes talents invités de cette 27e édition. « Bienvenue dans le monde réel ! » a lancé le directeur du festival.
Jean-François Camp, le patron des laboratoires central Dupon, est pour la première fois aux côtés des officiels. Ce Narbonnais porte le projet d’un centre international du photojournalisme à Perpignan. Il s’agit, explique-t-il, de conserver la mémoire collective de l’image, de permettre à chacune de retrouver ces images d’actualité.
Toutes les expositions sont gratuites. Les rencontres avec les photographes et les projections commencent ce lundi 31 août.