
Bombardement d’un baril de TNT sur des habitations civiles. De nombreux blessés et morts sont à déplorer en ce 10 juillet 2014. Les corps sont en lambeau. Cet homme a perdu sa femme déchiquetée à ses pieds. Il crie sa tristesse. ©Laurence Geai/SIPA
L’édition 2013 de Visa pour l’image avait largement mis en avant la crise syrienne. Cette année, elle a disparu des salles d’expositions de Perpignan.
Jérôme Sessini, Sebastiano Tomada, Goran Tomasevic, trois photographes et autant d’expositions consacrées à la Syrie lors de l’édition 2013 de Visa pour l’image. Le visa d’or avait été attribué à Laurent Van Der Stockt pour son reportage dans la banlieue de Damas au moment des attaques chimiques. Sans compter la venue d’Edith Bouvier pour son livre Chambre avec vue sur la guerre. Cette année, du couvent des Minimes à l’église des Dominicains en passant par la chapelle du Tiers-ordre, Alep est invisible. Que reste-t-il du conflit syrien qui a tant mobilisé ? Continuer la lecture