À Visa pour l’Image, l’exposition « Le mur et la peur » de Gaël Turine montre une réalité méconnue : l’existence d’un mur-frontière, long de 3 200 km, séparant l’Inde du Bangladesh. Cette réalité, le Belge, membre de l’Agence VU’, l’a côtoyée pendant près de deux ans. Tantôt d’un côté du mur, tantôt de l’autre.
Un calme trompeur. Comment vit-on à côté d’un mur ou de barbelés surveillés par la police indienne, que les Bangladais tentent de franchir au risque de leur vie ? Comme dans le cliché ci-dessous, le photographe raconte la vie quotidienne à l’ombre de ce qu’il appelle « le mur de la peur ». En 2013, Gaël Turine s’est vu décerner le Prix spécial du meilleur reportage photo par l’Agence française du développement pour ce travail inédit.