Photojournalistes et colleurs d’affiches sont les deux casquettes des reporters du collectif « Dysturb » pendant Visa 2014. Dans les rues de Perpignan, leur initiative, une première, plaît au public.
Posté devant la caserne Mangin, les yeux en l’air, Godelin semble captivé par la photo du reporter Benoît Gysembergh. Perpignanais depuis toujours, il connaît bien Visa pour l’image. L’initiative du collectif « Dysturb » de coller l’actualité aux murs de la ville le surprend agréablement : « Je suis à la fois étonné par la taille de cette photo et touché par ce qu’elle représente. » Sur le cliché, deux enfants de dos, à qui il manque chacun une jambe, se déplacent en béquilles. La scène a été captée en 1995, le long de la rivière Una, en Bosnie-Herzégovine. Continuer la lecture