Depuis une dizaine d’années, Jean-Louis Fernandez est l’un des quatre réalisateurs des soirées de projection du Campo Santo. Pendant six jours, il offre aux spectateurs deux mois d’actualité en photos, glanées auprès d’agences du monde entier. Soit 10 000 à 15 000 images à trier pour n’en garder qu’entre 300 et 400 par « chrono ». Un travail colossal, exécuté en deux ou trois mois à Chagny, en Saône-et-Loire. Rivé sur l’écran, à regarder les images défiler, il repère d’un coup d’œil les meilleures.
Avec l’expérience, Jean-Louis Fernandez voit en quelques secondes « si c’est très bon, bon, ou à chier », et ne garde « que les plus fortes », sans jamais se laisser influencer Continuer la lecture