Les Ducs de Dijon poursuivent leur aventure en Ligue Magnus avec Jonathan Paredes à la tête de l’équipe qui a été reconduit pour un an sur le banc dijonnais. La communication des hockeyeurs nous a fait parvenir cette interview du coach. (Photo Lauren Cornut, DHC)
Jonathan Paredes, quelles sont les raisons qui vous ont fait re-signer pour une seconde saison en tant que coach de l’équipe des Ducs ?
Tout d’abord, j’ai vécu une saison riche en émotions. Ce fut une expérience très enrichissante à différents points de vue. Ensuite, j’ai la chance de pouvoir faire ce métier que j’aime et je ne me vois pas en changer. Le staff a souhaité me renouvelé sa confiance et je souhaitais poursuivre ce que l’on a commencé cette année. De plus, on rajoute le fait que de coacher dans avec un championnat qui va passer à 44 matches et va être un gros challenge intéressant et passionnant. Je ne me suis pas posé de questions très longtemps.
Avec le recul, comment vois-tu la saison écoulée ?
On a joué les trois compétitions à fond. C’était un objectif de départ. Nous avons effectué deux parcours intéressants en coupe de la ligue et coupe de France. La saison régulière ne s’est pas passée comme on aurait souhaité. Nous n’avons pas enchainé de victoires et c’est dû à une somme de détails tous aussi importants les uns que les autres. Nous n’étions jamais très loin mais il y a eu une barrière psychologique qui nous a empêché de renverser la tendance. Nous avons perdu onze matches avec un but d’écart ou en cage vide. Mais la philosophie de jouer à quatre lignes en faisant confiance au groupe entier, et de ne rien changer, à la fin, à fait à mon sens en partie la différence. C’est aussi une somme de détails qui a fait que l’on a commencé à gagner des matches. Le groupe a commencé à se stabiliser en termes d’effectif début janvier. On a commencé à prendre des points fin janvier, notamment contre Briançon, Morzine en prolongation, et Chamonix dans le dernier match important du championnat.
Vous avez vécu une expérience intéressante, mais sans doute stressante. Quels enseignements en retirez-vous ?
C’est clair qu’il y a eu beaucoup d’émotion ! L’expérience que j’en retire est qu’il faut continuer à travailler et ne jamais abandonner. J’ai appris beaucoup sur moi-même et sur les hommes que j’ai coaché ; je changerai, j’améliorerai, mais je garderai beaucoup de choses, de principes, de manière à être plus performant pour attaquer la nouvelle formule de la Ligue Magnus du bon pied. Et ça commence dès à présent par le recrutement des joueurs. Au final, l’expérience est positive car elle se termine bien. Mais oui, j’ai beaucoup appris. Le tout est d’essayer d’avoir la meilleure analyse possible en fonction du contexte.
Le duo Paredes-Guimard sur le banc a semble-t-il fonctionné, notamment en play-down ; c’est aussi votre avis ?
J’apprécie Julien du fait de son sérieux, de son professionnalisme et de la passion qu’il entretient pour le hockey. Nous avions un échange permanent, minute par minute, sur la façon d’améliorer l’équipe. On a vécu les mêmes difficultés et les mêmes émotions. Le rôle d’un adjoint est aujourd’hui quelque chose d’essentiel. Travailler seul sur le banc n’est plus quelque chose d’envisageable à ce niveau. Et quatre yeux valent mieux que deux ! Je pense au final que nous avons apprécié de travailler ensemble et que notre duo a fonctionné.
A ce jour, le recrutement a commencé pour huit clubs. Qu’en est-il au DHC et celui-ci se fait-il avec l’aide du nouveau Manager Général Aram Kevorkian ?
Oui, on s’active en coulisses pour constituer la meilleure équipe possible avec le budget qui est le nôtre. On regarde, on analyse, de façon à constituer le puzzle de la meilleure façon possible. Ca avance, on active les différents réseaux, notamment à l’étranger, et on regarde ce qu’il est possible de faire. Dijon a prouvé que l’on pouvait faire jouer des jeunes voire très jeunes joueurs français et réussir à se maintenir.